La terre assoiffée de ta douceur
L’eau des jours s’écoule, calme,
bordée par le tulle des firmaments,
et les baldaquins des nuages,
les essaims des oiseaux effleurent
bordée par le tulle des firmaments,
et les baldaquins des nuages,
les essaims des oiseaux effleurent
la terre assoiffée de ta douceur,
le navire du monde cingle maintenant
sur la carte des galaxies,
et n’attend qu’un ordre de Toi,
le navire du monde cingle maintenant
sur la carte des galaxies,
et n’attend qu’un ordre de Toi,
pour qu’explose le Soleil.
Ma Muse, ma Fée, ma Sainte,
immerge-moi sous la voûte de tes aisselles,
dans l’aube infinie de ton printemps,
Ma Muse, ma Fée, ma Sainte,
immerge-moi sous la voûte de tes aisselles,
dans l’aube infinie de ton printemps,
vois,
j’affiche sur les murs invisibles des bocages,
et des cités de fer,
les lais de ta Lumière,
j’affiche sur les murs invisibles des bocages,
et des cités de fer,
les lais de ta Lumière,
la brise embrasse les jardins de ton visage,
les ailes des libellules te confessent
la
robe de rosée de ta magnificence.
les ailes des libellules te confessent
la
robe de rosée de ta magnificence.
Toi qui règnes
sur la poésie de mes mots,
sur la fraîcheur de ma voix,
allume le brasier de ma beauté,
sur la poésie de mes mots,
sur la fraîcheur de ma voix,
allume le brasier de ma beauté,
inonde-moi de ta clarté, car
je ne veux plus vivre
sans
l’île d’Or de ta présence.
je ne veux plus vivre
sans
l’île d’Or de ta présence.
Ce soir,
et les autres jours,
danse sur l’arc-en-ciel de ma peau,
et
et les autres jours,
danse sur l’arc-en-ciel de ma peau,
et
étreins-moi de bonheur
sur
l’
océan saphique du plaisir !
sur
l’
océan saphique du plaisir !
Sophie Rivière