La terre assoiffée de silence
Les grands ormes se dressent
sur la terre assoiffée de silence,
les ciels d’azur laissent paître
les nuages qui passent au loin.
sur la terre assoiffée de silence,
les ciels d’azur laissent paître
les nuages qui passent au loin.
L’aube réapprend les caresses des jours, et des saisons,
le Soleil se réfugie en tes yeux, ma Muse, ma Fée,
et écrit sur les parcelles des berges
le continent de notre Amour,
le Soleil se réfugie en tes yeux, ma Muse, ma Fée,
et écrit sur les parcelles des berges
le continent de notre Amour,
je statufie à tout instant
en lettres d’eau et de douceur,
sur les dunes de tes seins hauts plantés, et lourds,
l’arche de ma Tendresse,
en lettres d’eau et de douceur,
sur les dunes de tes seins hauts plantés, et lourds,
l’arche de ma Tendresse,
laisse-moi te dessiner l’enfance des sources
sur l’atlas des galaxies,
et les essaims des oiseaux qui volent là-haut
dessus les solstices des zéniths.
sur l’atlas des galaxies,
et les essaims des oiseaux qui volent là-haut
dessus les solstices des zéniths.
J’ai tressé pour Toi voilà peu
avec les fils d’or des étoiles,
un diadème que je te remettrai bientôt, agenouillée,
pour honorer le printemps de ta délicatesse,
avec les fils d’or des étoiles,
un diadème que je te remettrai bientôt, agenouillée,
pour honorer le printemps de ta délicatesse,
et
la robe de ta Présence.
Emmène-moi derrière les brumes
goûter le parfum de tes lèvres,
la robe de ta Présence.
Emmène-moi derrière les brumes
goûter le parfum de tes lèvres,
et les roses de ta poésie saphique,
je te vois partout, dans le vent infini qui soulève
l’ébène de ma longue chevelure,
dans l’émeraude des mousses.
je te vois partout, dans le vent infini qui soulève
l’ébène de ma longue chevelure,
dans l’émeraude des mousses.
Alors, allons dessus les herbes, et les lichens,
tire vers Toi les rayons de la Lumière,
et
apaise le feu du désir qui m’anime !
tire vers Toi les rayons de la Lumière,
et
apaise le feu du désir qui m’anime !
Sophie Rivière