La splendeur de ma Féminité
Les mouettes palpitent sur le baldaquin d’azur, et planent,
les flots du Loir brillent non loin de moi, puis s’échouent
sur le sable, tandis que je chemine, sanglée de Grâce,
les voiles des étoiles s’enfuient vers l’occident,
les flots du Loir brillent non loin de moi, puis s’échouent
sur le sable, tandis que je chemine, sanglée de Grâce,
les voiles des étoiles s’enfuient vers l’occident,
les ciels d’azur de l’aurore éclosent lentement,
les bocages et les hameaux du Maine, ma patrie,
s’inclinent devant les langueurs de ma Chair.
Je psalmodie parfois des odes saphiques
les bocages et les hameaux du Maine, ma patrie,
s’inclinent devant les langueurs de ma Chair.
Je psalmodie parfois des odes saphiques
que je te réciterai à ton retour, ô ma Sirène, ma Vie,
toi ma Prêtresse d’infini qui m’as appris,
un jour d’avril, le secret de nos divines caresses,
et la splendeur de ma Féminité.
toi ma Prêtresse d’infini qui m’as appris,
un jour d’avril, le secret de nos divines caresses,
et la splendeur de ma Féminité.
Ma longue chevelure de jais ondule et se soulève
au gré du souffle, les violettes, les hyacinthes, et les lys
se redressent devant mon harmonieuse haleine, depuis
que je te connais, je ne crains plus les rages du tonnerre,
au gré du souffle, les violettes, les hyacinthes, et les lys
se redressent devant mon harmonieuse haleine, depuis
que je te connais, je ne crains plus les rages du tonnerre,
seul m’importe les versets d’or de mes râles d’impudeur
quand tu me possèdes sur l’ivoire de notre couche,
et dessus l’émeraude des mousses.
Je n’ai que faire de ton travail, reviens vers moi,
quand tu me possèdes sur l’ivoire de notre couche,
et dessus l’émeraude des mousses.
Je n’ai que faire de ton travail, reviens vers moi,
prends-moi, je l’exige, je le veux !
Emmène-moi à tout instant avec tes baisers
sur les plages de la Jouissance, entends-tu, ma Bien-Aimée,
les strophes de ma volupté dès que tes lèvres charnelles glorifient
Emmène-moi à tout instant avec tes baisers
sur les plages de la Jouissance, entends-tu, ma Bien-Aimée,
les strophes de ma volupté dès que tes lèvres charnelles glorifient
les lys ardents de mes seins hauts plantés, et lourds,
la double amphore de mes hanches, et
l’ébène de ma Toison-pétales, ô mon Impératrice de liesse,
câline la lumière noire de mes aisselles.
la double amphore de mes hanches, et
l’ébène de ma Toison-pétales, ô mon Impératrice de liesse,
câline la lumière noire de mes aisselles.
Tes iris pervers me transpercent, je t’en supplie, ce soir,
ne me quitte plus, reviens vers-moi, échangeons nos sens grisés,
je t’attends, mes bras se referment sur le puits du vide,
j’ai tant envie de toi, dès ta venue, ôte ma micro-robe de tin,
laisse-moi mes bas de soie, asservis-moi à même le sol,
chevauche-moi, mène-moi jusqu’au spasme suprême,
bois le sang précieux de ma sève, enlace-moi tout contre toi,
entremêlons-nous, je serai alors à jamais ta Féale !
ne me quitte plus, reviens vers-moi, échangeons nos sens grisés,
je t’attends, mes bras se referment sur le puits du vide,
j’ai tant envie de toi, dès ta venue, ôte ma micro-robe de tin,
laisse-moi mes bas de soie, asservis-moi à même le sol,
chevauche-moi, mène-moi jusqu’au spasme suprême,
bois le sang précieux de ma sève, enlace-moi tout contre toi,
entremêlons-nous, je serai alors à jamais ta Féale !
Sophie Rivière