Regarder les gens passer,
Rester dans son monde,
Et se pour l'éternité.
Etre condamné de regarderàla ronde,
Sans jamais pouvoir parler.Voir le monde aller en accéléré,
Sans jamais pouvoir le rattraper
Et toujours rester à la ramasse
Et ce quoi que l'on fasse.
C'est un malheur et un bienfait
Car on peut rester
Dans son coin sans jamais
Etre embété.
Mais devoir rester seul,
Jusque dans son cerceuil placé seul,
Sans que personne ne vienne le réveiller
Alors qu'il n'attend que ça:être aimé
Et ainsi pouvoir parler.