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La rose de ta vulve

rivière

Maître Poète
#1
La rose de ta vulve

Tu dors jusqu’à potron-minet, ma Vénérée,
dans cette chambre où murmure chaque jour
la fleur de tes râles
sur le lit de nos batailles,

la mélopée de nos baisers,
palpite
aux autans de nos amours si effrénées
que je pleure de bonheur

quand
chavire la violine de tes yeux.
Ta crinière d’ébène
aux interminables friselis s’éparpille

sur la taie de notre oreiller
jusqu’à nos mollets délicats
qui s’entrelacent
à chaque langueur de nos mains fraîches.

Lorsque nous sortons au crépuscule,
ointes de joliesse,
bras dessus, bras dessous,
parmi les ovations des oiseaux,

nos croupes fredonnent
l’édit de nos appâts
qui montent la garde
sous nos robes courtes de soie grège,

à notre retour,
tu me déshabilles en souriant,
nous reprenons nos ébats
dessus l’autel de nos braises,

puis tu retires peu à peu
tes vêtements, ton bustier,
tes bottillons et tes collants noirs
aux senteurs de libertine

que nous jetons
vivement
sur des fauteuils
ou à même le sol.

Ta gorge d’ivoire
aux tétons de framboise ressuscite,
s’agite en tous sens
et resplendit de nouveau,

fière et conquérante,
dans la pénombre complice
où se mêle
l’écume délicate de nos baisers,

mais plus que tout,
mon aimée, ma sœur de douceur,
à chaque seconde que Dieu fait,
je ne peux me passer avec mes doigts,


et par-dessus tout avec ma lippe
de la houppe mignonnette de ton pubis et
de la rose de ta vulve
que je savoure avec raffinement,

la houle de tes sens t’emmène alors
sur les haubans de la jouissance,
tu piaules, roucoules, hurles, halètes,
tes mains étreignent l’ombre de tes ivresses,

et,
après ton délire de grâce,
je
recueille le suc de ta cyprine.

Ô ma belle mancelle,
toi que j’aime et qui m’aimes,
toi
que glorifient mes assonances,

demain et les autres jours,
sans trêve ni répit,
je chanterai les arpèges de notre féminité
par delà la prée et les bocages du Maine !

Sophie Rivière
 

iboujo

Maître Poète
#2
Une ovation Sophie pour cette Ode
.très réussi celui-là /
Beaucoup de recherche dans un vocabulaire sensitif, et Bien Choisi
j'adore ,un de mes préférés
bisous jj<
ps
comment vont Colette et Douce ?
 

rivière

Maître Poète
#3
Merci beaucoup, ma très chère jojo, pour l'extrême délicatesse de ton message.

J'ai voulu dans ce texte exprimer toute ma dévotion devant la Beauté et la jouissance
saphique si délaissée dans notre poésie, alors même qu'elles chantent l'amour entre Femmes.

Quant à Colette, elle est depuis peu en maison de retraite au nord de Paris. Ma Douce, pour sa part,
va bien. Nous attendons avec impatience le 1er septembre, date à laquelle nous irons chez mes parents.

Si tu le désires, retrouve-moi en messagerie privée.

A bientôt de te lire.

Bisous.

Sophie
 

ROUSSELOT

Maître Poète
#4
Chacun est propriétaire de son style.
Parfois, on pourrait dire que tous tes poèmes se ressemblent.
Mais quand on prend le temps de lire, de se poser à chacun de tes vers, c'est là, alors
que l'on se rend compte de la complexité de tes poèmes qu'il faut savoir écouter en musique
voir en nuages lorsque l'éclair de l'orage frappe en douceur l'émotion que tu sais grandement rendre.
Je ne sais point, si je me suis bien exprimé. Mais c'est ainsi que je te ressens.
Avec toutes mes amitiés.
Et Mille bravos pour tous tes poèmes qui sont d'une magnifiques douceur.
Loïc ROUSSELOT
 

rivière

Maître Poète
#5
Cher Loïc,

Tu as su bien traduire ce que j'essaie de faire passer à travers mes poésies,
à savoir la Douceur des amours saphiques, douceur non pas uniforme mais
traversée par l'hymne de la volupté, par la soie de l'amour, l'océan de tendresse
de nos deux corps mêlés après la Jouissance, le mystère de la Féminité, et tant
d'autres sentiments encore que nous éprouvons ma compagne et moi-même,
et par-delà, toutes les amantes, toutes les prêtresses de Sappho.

J'ai voulu ici magnifier la jouissance féminine, et oserais-je le dire, mais je le
dis haut et fort, la sanctifier, car tout ce qui est beau doit être énoncé.

Sophie Rivière
 

ROUSSELOT

Maître Poète
#6
Cher Loïc,

Tu as su bien traduire ce que j'essaie de faire passer à travers mes poésies,
à savoir la Douceur des amours saphiques, douceur non pas uniforme mais
traversée par l'hymne de la volupté, par la soie de l'amour, l'océan de tendresse
de nos deux corps mêlés après la Jouissance, le mystère de la Féminité, et tant
d'autres sentiments encore que nous éprouvons ma compagne et moi-même,
et par-delà, toutes les amantes, toutes les prêtresses de Sappho.

J'ai voulu ici magnifier la jouissance féminine, et oserais-je le dire, mais je le
dis haut et fort, la sanctifier, car tout ce qui est beau doit être énoncé.

Sophie Rivière
Alors, je ne puis souhaiter, à toi et à ta compagne que du grand bonheur.
J'aime ton approche des choses, quelque part je me sens proche de toi
et ne désire que ton bonheur avec ta belle.
Tu sais trop bien l'écrire, c'est beau, magnifique et merveilleux.
Moi, pour ma part, j'aime sans démesure celle avec qui je partage ma vie, et comme toi, en poèmes je l'ai crié.
C'est une approche, un plaisir, une dimension, un amour qui te prend aux trippes. C'est ainsi. Beau,
a profiter au quotidien.
Bisous
Loïc ROUSSELOT
 

rivière

Maître Poète
#7
Cher Loïc,

Je te rejoins entièrement.

L'amour, par essence, est magnifique, ne s'explique pas, ne se rationalise pas.
Chaque heure, chaque jour, je veux célébrer mon Aimée, que je place au-dessus
de tout, puisque souvent je la nomme "Ma Vénérée". Je l'adore à l'égale d'une déesse,
car elle concentre en elle toutes les qualités : la Beauté, la bonté, la gentillesse,
l'ardeur amoureuse, la tendresse.

Elle est tout pour moi.

Et comme tu l'expliques bien, c'est un "amour qui vous prend aux tripes".

A bientôt de te lire.

Bises.

Sophie


.
 

ROUSSELOT

Maître Poète
#8
Cher Loïc,

Je te rejoins entièrement.

L'amour, par essence, est magnifique, ne s'explique pas, ne se rationalise pas.
Chaque heure, chaque jour, je veux célébrer mon Aimée, que je place au-dessus
de tout, puisque souvent je la nomme "Ma Vénérée". Je l'adore à l'égale d'une déesse,
car elle concentre en elle toutes les qualités : la Beauté, la bonté, la gentillesse,
l'ardeur amoureuse, la tendresse.

Elle est tout pour moi.

Et comme tu l'expliques bien, c'est un "amour qui vous prend aux tripes".

A bientôt de te lire.

Bises.

Sophie


.
C'est bien ce que tu écris. Je partage totalement ta vision.
Ce qui est formidable pour toi comme pour moi, c'est que seul l'amour nous motive
à écrire, à nous surpasser. Nous sommes, sans prétentions, êtres de lumières.
Ce cap, engagé, par notre sincérité mutuelle, nous preforme en toute simplicité.
J'écris, aussi, parce que tu es là.
J'écris aussi pour te faire plaisir.
Nous ne partageons point, en toute évidence, certaines dimensions...et pourtant par tes écris,
comme je te l'ai déjà dis, je me sens proche de toi, comme un véritable frère.
Gros bisous.
Loïc
 

rivière

Maître Poète
#9
Cher Loïc,

Tu as entièrement raison.

L'amour, pour toi comme pour moi, est le seul moteur de notre existence allié naturellement à la tendresse,
car il n'y a pas d'amour sans tendresse.

Et du fait même que nous aimons, nous ressentons les mêmes émotions, et nous les partageons.

Nous sommes comme tu le dis justement, frère et sœur.

A bientôt de te lire.

Bises.

Sophie
 

ROUSSELOT

Maître Poète
#10
Cher Loïc,

Tu as entièrement raison.

L'amour, pour toi comme pour moi, est le seul moteur de notre existence allié naturellement à la tendresse,
car il n'y a pas d'amour sans tendresse.

Et du fait même que nous aimons, nous ressentons les mêmes émotions, et nous les partageons.

Nous sommes comme tu le dis justement, frère et sœur.

A bientôt de te lire.

Bises.

Sophie
Nous sommes donc en phase.
Pour ce soir, salutations ma grande Poétesse.
Au grand plaisir de te lire très très bientôt.
Et encore Merci pour tout.

LRT.