La regarder dormir
Un rayon de lune, s’invite clandestin,
Dans la chambre noire en recherche d’aventures
S’est glissé, par le joint béant de deux tentures,
Coulant le long du mur sur le sol cipolin
S’avance lentement, dans le plus grand silence,
Parcourt la distance pour atteindre le lit.
Y grimpe avec aisance, sans faire de bruit,
Le voilà arrivé….Mais ? On dirait qu’il danse !
Et d’un coup il s’élance, espiègle et mutin,
Jouer dans les cheveux de l’amie endormie
Allumant mille feux aux mèches ébahies
Passant de l’une à l’autre en rehaussant leur teint
Ceint, le front de l’amie, d’un beau tortil d’argent
(Bon dieu qu’elle est jolie sous ce doux éclairage
Suis-je en train de rêver, d’un ange, le visage ?)
Baignant l’épaule d’un ruban opalescent
Met en valeur ce sein, sur lequel il s’étend,
Je sens monter, en moi, une envie animale
De caresser le corps de la belle vestale
Mais, comme prévenue, se soustrait à l’instant
Présentant, au rayon, les courbes de son dos.
J’esquisse un sourire à cette face nouvelle :
Se trouve bien trop grosse, ignorant qu’elle est belle.
À mes yeux amoureux, son corps est le plus beau.
Mon regard langoureux suit cette silhouette,
À la lueur vacillante du rai dansant,
L’esprit vagabonde aux souvenirs d’amant
De ses tendres baisers dans ces jeux sous la couette
La lumière s’estompe au creux de ses cuisses,
Se glisse et s’immisce disparaissant, soudain
Un frisson la parcourt, d’un geste de la main
Me presse contr’elle… Dieu que sa peau est lisse !
Son parfum m’enivre, je ne puis résister
Et ma main s’égare en caresses soyeuses
Sur ses poignées d’amour aux formes généreuses
Tandis que ma bouche la couvre de baisers
Le matin nous surprend au creux de nos ébats.
Je contemple ses yeux, elle est belle à mourir !
Tant de nuits encore à la regarder dormir
Celle qui m’honore de ses tendres émois.
LILASYS/HAMILCAR
Un rayon de lune, s’invite clandestin,
Dans la chambre noire en recherche d’aventures
S’est glissé, par le joint béant de deux tentures,
Coulant le long du mur sur le sol cipolin
S’avance lentement, dans le plus grand silence,
Parcourt la distance pour atteindre le lit.
Y grimpe avec aisance, sans faire de bruit,
Le voilà arrivé….Mais ? On dirait qu’il danse !
Et d’un coup il s’élance, espiègle et mutin,
Jouer dans les cheveux de l’amie endormie
Allumant mille feux aux mèches ébahies
Passant de l’une à l’autre en rehaussant leur teint
Ceint, le front de l’amie, d’un beau tortil d’argent
(Bon dieu qu’elle est jolie sous ce doux éclairage
Suis-je en train de rêver, d’un ange, le visage ?)
Baignant l’épaule d’un ruban opalescent
Met en valeur ce sein, sur lequel il s’étend,
Je sens monter, en moi, une envie animale
De caresser le corps de la belle vestale
Mais, comme prévenue, se soustrait à l’instant
Présentant, au rayon, les courbes de son dos.
J’esquisse un sourire à cette face nouvelle :
Se trouve bien trop grosse, ignorant qu’elle est belle.
À mes yeux amoureux, son corps est le plus beau.
Mon regard langoureux suit cette silhouette,
À la lueur vacillante du rai dansant,
L’esprit vagabonde aux souvenirs d’amant
De ses tendres baisers dans ces jeux sous la couette
La lumière s’estompe au creux de ses cuisses,
Se glisse et s’immisce disparaissant, soudain
Un frisson la parcourt, d’un geste de la main
Me presse contr’elle… Dieu que sa peau est lisse !
Son parfum m’enivre, je ne puis résister
Et ma main s’égare en caresses soyeuses
Sur ses poignées d’amour aux formes généreuses
Tandis que ma bouche la couvre de baisers
Le matin nous surprend au creux de nos ébats.
Je contemple ses yeux, elle est belle à mourir !
Tant de nuits encore à la regarder dormir
Celle qui m’honore de ses tendres émois.
LILASYS/HAMILCAR
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