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La raison pour des nouveaux jours. (D’après La moisson des nouveaux jours de LIlasys)

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
La raison pour des nouveaux jours. (D’après La moisson des nouveaux jours de LIlasys)

Il me faudrait effacer tes doutes enlisés dans le passé,
Sous cette brume qui engloutit tes pas
et mon pauvre savoir,
Il te faudrait une main détendue, une lueur pour dame désespérée,
Pour battre tous tes mots dévoués qui concernent tes égards.


Il faudrait tant de petites roses, de beaux sages d’où s’enfuit l’ennui,
Sur ce ravage en plus des armes infondées aux faux qui lancent,
Il faudrait accommoder ces Rambo au flaire permis d’un gain éconduit,
Relater les adages de vermeille, mirer le ciel de toutes les belles chances.


Il faudrait que tes goûts demain s’épuisent à te creuser, ma sœur,
Taire
tes épines en une couronne concave déroulée sans mièvre,
Il faudrait
bosser ce râle en fièvre qui assèche au nord l’orfèvre,
Défaire assigner ce voile sans fond et en faire crever tes sueurs.


Il faudrait que tu étales ta prose, sans dégât, à tes goûts,
Deviner tes plus belles images à chanter en de grands chœurs,
Il faudrait enfermer tes vœux dans un bois sans mauvais coup,
Encenser l’escroc vorace, ne fait que dévorer toujours ton bonheur.


Il faudrait que tes maux endiablés décroissent en faim d’un Dieu,
Envoyer les perdants d’une parade, aux tréfonds des placebos,
Il faudrait
que tu signes éperdue pour crucifier tous les envieux,
Au travers de ton cristal, y lire ta satisfaction comme un poisson dans l'eau.


Il faudrait enfin nourrir pour connaître l’impuissance de tes envies,
Bannir tout ces ordres qui gesticulent sans veine et sans fond de foi,
Il faudrait perpétrer tes poèmes, les griffer des actes de ta vie,
Lire les signes creusées en festin pour doucement les calfeutrer en joie.


Il faudrait.........................................................T'animer enfin
 
Dernière édition:

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#2
La moisson des nouveaux jours

Il fallait bien suivre la route sans glisser dans le fossé
Sur ce bitume qui engloutit les pas et les pauvres espoirs
Il fallait bien une main tendue, une lueur, la lame d'une épée
Pour combattre les maux tatoués sur les cernes du regard


Il fallait tant de petites choses, un orage ou une fine pluie
Sur ce visage sans plus de larmes, inondés de faux silences
Il fallait raccommoder ces lambeaux de chair ternis de grain de suie
Écarter les nuages du soleil, admirer le ciel et ses belles nuances


Il fallait que ces bouts de mains puissent creuser le coeur
Extraire les épines d'une couronne esclave aux coulées de fièvre
Il fallait brosser cette sale poussière qui dessèche le bord de ces lèvres
Faire saigner cette toile sans nom à en faire crever la peur


Il fallait quelques pétales de roses pour ces rats d’égout
Dessiner la plus belle image qui vient de ces petits chœurs
Il fallait fermer les yeux dans la forêt du méchant loup
Censurer les crocs voraces qui dévorent chaque jour le bonheur


Il fallait que ce satané Diable croise enfin ce dit Bon Dieu
Noyer ces enfants du paradis au fond du trou du lavabo
Il fallait que la vigne perde pied crucifiée sur son pieu
A travers le cristal y lire la putréfaction d'un poison dans l'eau


Il fallait enfin mourir pour reconnaître la puissance de la vie
Vomir tout ce désordre qui circule dans les veines et au fond de soi
Il fallait pénétrer ces ténèbres, les gifler d'un pacte de l'envie
Lire les lignes creusées du destin et doucement les calfeutrer de soie


Il fallait .........................................................S'aimer enfin

LILASYS.