Et lorsque la peine aura submergé ce monde, que la maladie aura décimé toute cette population qui arborait glorieusement les valeurs sentimentales, lorsque la pluie ne cessera de tomber sur ces jours malheureux, et que l’amour n’aura de sens qu’abomination, que restera-t-il de nous ? Lorsque les cœurs connaîtront les lames, que les larmes assècheront les armes, que les douleurs accumulées détruiront l’empathie, et que la terre n’existera que dans sa haine, sauras-tu encore nous aimer ? Dans ce monde qui est le notre, dans cet univers que nous ne reconnaîtrons plus, trouvons dans notre sourire le dernier espoir de montrer qu’encore l’amour existe sous sa véritable forme