Jeunes gens, las de tromper les heures, votre imagination qui ne chôme pas dévore les plaisirs et votre cœur maudit tous les délais.
Peignons le dieu, qui retarde les vacances, sous une triste figure, par sa faute la joie s’envole aussi vite qu’elle fut longue à naiître.
Nos lointains aïeux ont réussi ce farouche portrait avec un sens moral très délié joint au pittoresque le plus dramatique.
Une divinité solaire de la Gaule chevelue portait barbe d’azur, couleur du ciel qu’elle parcourait ; tous les matins en se levant elle mettait fin à l’aurore.
Mais le père temps allait trop vite au gré des uns ; trop lentement au gré des autres. Pour beaucoup de malheureux, Il ajournait toujours le bonheur ou le refusait.
Cet auguste vieillard ne gardera plus qu’un attribut d’autrefois qui est dans le monde des légendes familières aux petits garçons et aux petites filles la Barbe-bleue de l’ogre.
Il nous tient maintenant, il nous rappellera en octobre, après avoir tué un à un tous les beaux jours.
Toutefois, une charmante inclinaison qui se développe sur les bancs du collège, nous permet de savourer la joie au sein même de l’inquiétude, à notre âge, l’illusion poétique survit encore.
Peignons le dieu, qui retarde les vacances, sous une triste figure, par sa faute la joie s’envole aussi vite qu’elle fut longue à naiître.
Nos lointains aïeux ont réussi ce farouche portrait avec un sens moral très délié joint au pittoresque le plus dramatique.
Une divinité solaire de la Gaule chevelue portait barbe d’azur, couleur du ciel qu’elle parcourait ; tous les matins en se levant elle mettait fin à l’aurore.
Mais le père temps allait trop vite au gré des uns ; trop lentement au gré des autres. Pour beaucoup de malheureux, Il ajournait toujours le bonheur ou le refusait.
Cet auguste vieillard ne gardera plus qu’un attribut d’autrefois qui est dans le monde des légendes familières aux petits garçons et aux petites filles la Barbe-bleue de l’ogre.
Il nous tient maintenant, il nous rappellera en octobre, après avoir tué un à un tous les beaux jours.
Toutefois, une charmante inclinaison qui se développe sur les bancs du collège, nous permet de savourer la joie au sein même de l’inquiétude, à notre âge, l’illusion poétique survit encore.