La pelouse.
L'autre nuit, je comptais, à mots silencieux,
Par la fenêtre ouverte au clair du crépuscule
Quelques étoiles d'or sous l'astre majuscule
Allant déci delà, sous la tempe des cieux,
Et je me demandais, où j'avais de mes yeux,
Aperçu ces beautés au joli crépuscule,
Où peut-être le soir d'un éclair minuscule
À l'heure où les oiseaux sont fantômes joyeux ;
Me levant le matin alors qu'allait la flore
Au bal de ce neuf jour courir vers cette aurore,
Je vis cet opium, dont j'en avais rêvé,
Et cette écume était de lumière andalouse
Recouverte et je sus, qu'ici fut dessiné
Mon doux spectre d'hier, étant cette pelouse...
Daniel beau le poète rêveur
29 avril 2023
Inknotpad
Google Chrome
16:04
L'autre nuit, je comptais, à mots silencieux,
Par la fenêtre ouverte au clair du crépuscule
Quelques étoiles d'or sous l'astre majuscule
Allant déci delà, sous la tempe des cieux,
Et je me demandais, où j'avais de mes yeux,
Aperçu ces beautés au joli crépuscule,
Où peut-être le soir d'un éclair minuscule
À l'heure où les oiseaux sont fantômes joyeux ;
Me levant le matin alors qu'allait la flore
Au bal de ce neuf jour courir vers cette aurore,
Je vis cet opium, dont j'en avais rêvé,
Et cette écume était de lumière andalouse
Recouverte et je sus, qu'ici fut dessiné
Mon doux spectre d'hier, étant cette pelouse...
Daniel beau le poète rêveur
29 avril 2023
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