La noyée commença sa lente descente
Dans les courants des rivières de la mort
Le ciel en colère chanta sa plainte
comme s'il était le gardien de son corps.
comme une épave, les déchets l'alourdissaient
l'étreignant dans leurs tentacules gluantes
et entre ses membres les poissons froids jouaient
au milieu des créatures et des plantes
Le soir tomba comme une odeur de daube
la nuit les étoiles ont veillés la déchue
mais très vite tout redevint clair à l'aube
pour voir qu'elle aura eu un matin de plus.
Son buste pâle décomposé, c'est la fin,
Elle glissa au fond des pensées du monde
son visage en premier et son coeur enfin
reste un autre cadavre à ces fleuves immondes
Dans les courants des rivières de la mort
Le ciel en colère chanta sa plainte
comme s'il était le gardien de son corps.
comme une épave, les déchets l'alourdissaient
l'étreignant dans leurs tentacules gluantes
et entre ses membres les poissons froids jouaient
au milieu des créatures et des plantes
Le soir tomba comme une odeur de daube
la nuit les étoiles ont veillés la déchue
mais très vite tout redevint clair à l'aube
pour voir qu'elle aura eu un matin de plus.
Son buste pâle décomposé, c'est la fin,
Elle glissa au fond des pensées du monde
son visage en premier et son coeur enfin
reste un autre cadavre à ces fleuves immondes