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La naissance d’une icône

#1
Désolée pour la longueur >< je tenterais de faire moins long demain. J'ai du mal à ne pas beaucoup écrire. Jour 13 : Père-Noël

Au cours d’un reposant voyage de mon âme
Afin de pénétrer dans un couloir du temps
Qui me fit m’évader dans l’âtre omnipotent
Du désert enneigé où le vent me proclame
Que j’étais dans le monde irascible et peiné
Où ces icebergs impurs avaient givré la vie
Afin d’être transi jusqu’à glacer le sang
Dans nos veines brimées malmenés par Satan.

La mort se ressentait dans cet austère nid
Où tout semble figé dans ce froid étouffant
Si bien que des questions suite à cette expérience
Côtoyaient mon esprit en une pluie d’offenses
Afin de m’amener sur un terrain glissant
Ne sachant quoi penser de ce monde irréel
Où tout s’ordonnançait pour n’être qu’illusion.

J’osais m’y immerger pour une imprégnation
Car malgré mon malheur uni à cette stèle
Je voulais découvrir ce nouvel univers
Pour appéter la soif de ma curiosité
Qui a toujours été un moteur attitré
Pour me rasséréner lors des instants sévères.

Alors sans plus tarder je me meus de ma crainte
Afin de réchauffer mon corps frigorifié
Qui s’immobilisait sous la ténacité
Du gel réfrigérant d’une hypocrite étreinte
Cet environnement qui amoindrit mes sens
Accentuant mon désastre en ce limpide éclair
Où sa similitude étiolait tout repère.

Bien que je me sentais en pleine diligence
Pour visiter ce sol et comprendre pourquoi
Je me suis retrouvé dans ce cosmos flétri
D’une manière abstraite enclos de féérie
Je demeurais éteint perdu dans mes alois
Où ma croyante foi était le seul pivot
Auquel j’ambitionnais pouvoir me rattacher
Pour espérer avoir mon spirituel allié.

Cette prémonition pour cet appui dévot
S’attestait devant moi lorsque je contemplais
Ce couvercle épaissi qui oppressait mon cœur
Me sentant encagé dans cette aigre moiteur
Qui ne pouvait laisser émaner un étai
De chrétienne nature en ce brouillard opaque.

Alors abandonné je devais évoluer
Dans un isolement lié à ma destinée
Afin de batailler contre tous ces séracs
Pour tempérer mon corps luttant contre la mort.

C’est en me promenant que je réalisais
Que ma physionomie qu’enfin je ressentais
En ayant trop été suite à ce coup du sort
Pas mal déconcerté par cet effet magique
Qui m’avait pris de court s’était vu modifier
En un jeune animal aux bois démesurés.

Je compris que j’étais une espèce atypique
Lorsque je découvris un improbable fait
Qui bien évidement m’avait interloqué
Mon museau arrondi s’était illuminé
D’un dégradé vermeil au flamboyant reflet.

Quand naturellement mon nez s’est éclairci
Il me laissa pantois lorsqu’instinctivement
Il dirigea mes pas vers un encadrement
D’une éminente entrée surplombant mon abri
Qui m’avait recueilli de manière insondable
Sans mon assentiment et ne saisissant pas
Comment je m’y suis pris pour en arriver là.

Sous l’étincèlement aux notes vénérables
D’un bienfaiteur écho qui viscéralement
M’indiqua que j’étais sur la bonne avenue.

Malgré l’épais crachin qui m’avait éperdu
Je saisis que j’avais indubitablement
Par ma rose-des-vents au teintes rougeoyantes
Retrouver mon chemin par cette liturgie
Qui m’appela à elle et par un saut précis
Je m’éjectai du trou de façon surprenante.

J’avais la sensation de pouvoir m’envoler
Alors je m’y risquai malgré l’absurdité
A tenter cette action qui m’avait hébété
Et lorsque je conçus que je pouvais planer
Je me crus dans un songe où l’aube à son éveil
Allait me réveiller de ce cocon plaisant
Qui avait débuté assez sournoisement.

En continuant mon jeu du regard je balaye
Ce neigeux paysage afin de dénicher
D’où venais cette aura aux salvateurs penchants
Lorsque j’entraperçus un logis accueillant
Où un homme barbu semblait m'interpeller
Et discernant l’envie d’avoir des compagnons
Me sentant esseulé prudent je l’atteignis.

Il m’apprit que le ciel ne lui avait menti
Et que d’une congère en ce cadre lapon
Apparaitrait un renne au museau le guidant
Au sein de ce frimas campé sur un traineau
Pendant que ses enfants gèreraient les cadeaux
Afin de déverser au moins un jour par an
Un flambeau d’occultisme en ce temps hiératique.

Huit autres cervidés m’aideraient dans ma tâche
Pour pouvoir octroyer des dons auquel j’attache
Un sincère intérêt pour leurs côtés éthiques
La soirée du vingt-quatre au cours de nos tournées.

Comprenant que j’étais un nouveau-né du ciel
Je voulais honorer mon ange paternel
Au jour de sa naissance avec mon associé
Cet être bedonnant au regard chaleureux
Qui me prit dans ses bras pour un câlin louable
Tout en me chuchotant que je serai l’immuable
Rudolph évocateur de ce gala laiteux.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes