A la muse qui ma inspirer ces quelques vers
Dans un village sans nom était une fontaine
dans sa vasque sans fond vivait une naïade
de cette oeuvre sans age elle était la gardienne
des moments sans témoin elle passait en baignade.
nu dans l'eau clair, immergé jusqu'a mi corps
elle peignait des heures sa chevelure d'or
un jour par grand soleil vint un étranger
qui par sa vue lui fit le peigne égarer.
le visiteur partit sur les chemins en course
prenant en sa poche l'attribut de la déesse
s'ensuivit un tarissement de la source
et une période advint de triste sécheresse.
informé après passage de la désolation
le solitaire rendit l'objet sans concession
on dit aujourd'hui que cet étranger
met son savoir au service des fontainiers