Dès la naissance est à nos trousses, l'ennemie héréditaire
Nul ne peut se soustraire au jugement arbitraire,
Car au terme du sursis, ou alors prématurément;
Nous devrions laisser, les nôtres dans les tourments
C'est l'affligeante réalité, la plus redoutée des vivants;
Puisque face à la mort tous sont insignifiants
Lorsque celle-ci s'impose en ordonnant qu'ils doivent partir,
Il n'y a pas de formule, ni rien; qui puisse la retenir,
L'empêchant d'accomplir la sordide besogne
Qu'elle fait sans état d'âme, en fauchant sans vergogne.
Demain ce sera toi, ou alors peut être moi ?
Qui par malheur goûtera les rigueurs de sa loi ;
Elle m'enlèvera de force, sans forme de procès
En laissant tous mes proches se lamenter de mon décès;
Et devoir l'âme en peine, inconsolable me mettre en terre
Dans ce lieu de repos où l'on retourne à la poussière.
C'est la plus dure réalité, cette immuable vérité,
Que tous soient obligés; malgré eux, d'accepter.
Guyh
Nul ne peut se soustraire au jugement arbitraire,
Car au terme du sursis, ou alors prématurément;
Nous devrions laisser, les nôtres dans les tourments
C'est l'affligeante réalité, la plus redoutée des vivants;
Puisque face à la mort tous sont insignifiants
Lorsque celle-ci s'impose en ordonnant qu'ils doivent partir,
Il n'y a pas de formule, ni rien; qui puisse la retenir,
L'empêchant d'accomplir la sordide besogne
Qu'elle fait sans état d'âme, en fauchant sans vergogne.
Demain ce sera toi, ou alors peut être moi ?
Qui par malheur goûtera les rigueurs de sa loi ;
Elle m'enlèvera de force, sans forme de procès
En laissant tous mes proches se lamenter de mon décès;
Et devoir l'âme en peine, inconsolable me mettre en terre
Dans ce lieu de repos où l'on retourne à la poussière.
C'est la plus dure réalité, cette immuable vérité,
Que tous soient obligés; malgré eux, d'accepter.
Guyh
