La mer et ses amants

[Rêveurlunaire]

La mer et ses amants

Quand tu passes tout près ô douce enchanteresse
Les cheveux parfumés d'écume et de sel blanc,
Si léger J'aimerais comme le goéland
S'envole sous l'azur suivre ta forteresse,

Mais je reste ballant et regarde l'ivresse
De ton corps d'acajou sous mes pieds revenant
Pour enfin épouser son reflet ravinant
Dans ce perpétuel manège de paresse ;

Tu bats lasse le ciel et fleuris les nuages
Des rivages lointains, berçant les enfants sages
Qui s'aiment sur l'argent des sables littoraux,

Ton lit s'ouvre le soir pour ta mellifluente
Lune et quand le matin surgit de l'étonnante
Clarté le soleil neuf ; Mer naissent, tes coraux...

Daniel Beau le poète rêveur
21 août 2017
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