La mantille des fougères
La mantille des fougères révère
la poussière du Soleil qui se miroite
dans les ruisseaux et les fleuves de ta Principauté d’Or,
ô ma Muse, ma Fée de Splendeur,
la poussière du Soleil qui se miroite
dans les ruisseaux et les fleuves de ta Principauté d’Or,
ô ma Muse, ma Fée de Splendeur,
les animaux de la création
te rejoignent, s’agenouillent, et sanctifient
ta longue chevelure d’ébène
pendant au creux de tes épaules.
te rejoignent, s’agenouillent, et sanctifient
ta longue chevelure d’ébène
pendant au creux de tes épaules.
Je m’arrime à tout instant
à la lueur de tes paumes menues,
et à la planète de ta Beauté,
je sème pour te bénir sous tes pas
à la lueur de tes paumes menues,
et à la planète de ta Beauté,
je sème pour te bénir sous tes pas
les strophes de mes poésies saphiques,
tandis que disparaissent les dais des nuages,
laisse-moi partager l’océan de ta douceur
à la lisière des champs, et des forêts nomades.
tandis que disparaissent les dais des nuages,
laisse-moi partager l’océan de ta douceur
à la lisière des champs, et des forêts nomades.
Les lierres de ma délicatesse se déroulent
dès que s’ouvrent les paupières de tes baisers,
encercle encore avec les ailes de tes bras
les entours de la terre et des planètes,
dès que s’ouvrent les paupières de tes baisers,
encercle encore avec les ailes de tes bras
les entours de la terre et des planètes,
les veines des printemps s’écoulent,
et tu es plus belle de jour en jour,
les herbes et les cailloux des chemins
savent l’hymne de nos escarpins,
et tu es plus belle de jour en jour,
les herbes et les cailloux des chemins
savent l’hymne de nos escarpins,
alors invite-moi en l’île de ta Tendresse,
auprès des flots incandescents de ta Lumière,
à mon arrivée, façonne-moi à ton image,
et je deviendrai Tienne à jamais !
auprès des flots incandescents de ta Lumière,
à mon arrivée, façonne-moi à ton image,
et je deviendrai Tienne à jamais !
Sophie Rivière