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La mère du nord !!!

lilasys

lilasys

Maître Poète
#1
#1
La mère du nord !!!


Elle a posé sa plume et fermer son carnet
Sous le triste rayon de la veilleuse
Elle supervise l'océan, ses vagues rageuses
L'encre aussi noire que ses soixante années

L'écume dessine de vagues en bouchons
Posés à ses pieds comme une offrande
Un collier de cailloux en guirlande
Vient assister l'archet des wallons

Grande plaine de sable gris désordonnés
Où le vent souffle des causeries
Les funestes et les douces songeries
Sur ce lit de grain de frites en cornet

Paysage mortel , caprice de nuit
Ces mouvantes dessinées sur la toile
Agonisantes marées que les nues voilent
Les paillettes au fond du triste ennui

Immenses plaies aux arômes d'eau salée
Les courants marins témoins de toutes traces
Là où l'horizon de sa main gomme, repasse
Les rides au coin des yeux, les heures estompées...

LILASYS

​
 
kinkin

kinkin

Maître Poète
#2
#2
L'amer du Nord le Picon, bière, les endives, la chicorée bien assaisonnée par la Mère du Nord tout ça passe comme une lettre à la poste bravo Lola amicalement Kinkin
 
steph76

steph76

Maître Poète
#3
#3
Une bouffée d'air frais venant du ch'nord me vient par cette jolie métaphore.
Félicitations Lola.
 
L

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#4
#4
(depuis la Belgique)
Le père du sud !

J’ai bien posé ma plume sans fermer mon clapet,
Comme mon triste crayon sous la veilleuse,
Je supervise l'écran de ses pages rageuses,
J'ancre pour voir les printemps de ses dernières années.

J'exhume et destine mes blagues en doublon,
Déposées à ses pieds comme elle en demande,
Du cahier de cailloux jamais ne m’enguirlande,
En contrée flamande, j’veux persister par delà les vallons.

Petite veine en rab, j’pris ses coordonnées,
Où souvent je souffle sur ses causeries,
Ses funestes et ses drôles de rêveries,
Et son lit de chagrin effrite sa destinée.

Page si mortelle, supplice de l’ennui,
Emouvantes traînées sous un voile,
Agissantes, démarrées sur les jeux de la toile,
Les paillettes des tréfonds régissent ses nuits.

« Immenses plaies aux arômes d'eau salée »
Couvrant ses yeux, témoins de tant de crasses,
Change ton horizon demain, dégomme, passe !
Les brides au soin des vieux, des heures escomptées...​
 
Dernière édition:
L

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#6
#6
variante...
La mère dit terre année !

J’ai déposé ta plume et enfermé ton carmé,
Sous mon joyeux haillon en p’tite veilleuse,
Je popérise dés séant tes vagues orageuses,
J'ancre ainsi voire plus que tes idées damnées.

J'écume et redessine tes blagues en doublons,
Reposé à tes pieds comme une offrande,
Un collier de bagou t’enguirlande,
Sans résister au cachet du wallon.

Petit, plein de rab, gris de tes données,
Où souvent je découpe tes rêveries,
De célestes et les douces jongleries,
Sur l’écrit, certain que j’effrite en abonné.

Passage rituel en méprise du jour,
L’épouvante émoussée en étoile,
Agissant à me marrer pour que mue la toile.
Les amusettes en rond, en drôle d’humour.

Petites raies aux fantômes du passé,
Recoupant, enfin en moins d’effacer toutes traces,
Là où ton horizon demain dégomme et passe,
Des brides de soin du vieux pour bonheur estompé.​
 
lilasys

lilasys

Maître Poète
#9
#9
luron1er a dit:
(depuis la Belgique)
Le père du sud !

J’ai bien posé ma plume sans fermer mon clapet,
Comme mon triste crayon sous la veilleuse,
Je supervise l'écran de ses pages rageuses,
J'ancre pour voir les printemps de ses dernières années.

J'exhume et destine mes blagues en doublon,
Déposées à ses pieds comme elle en demande,
Du cahier de cailloux jamais ne m’enguirlande,
En contrée flamande, j’veux persister par delà les vallons.

Petite veine en rab, j’pris ses coordonnées,
Où souvent je souffle sur ses causeries,
Ses funestes et ses drôles de rêveries,
Et son lit de chagrin effrite sa destinée.

Page si mortelle, supplice de l’ennui,
Emouvantes traînées sous un voile,
Agissantes, démarrées sur les jeux de la toile,
Les paillettes des tréfonds régissent ses nuits.

« Immenses plaies aux arômes d'eau salée »
Couvrant ses yeux, témoins de tant de crasses,
Change ton horizon demain, dégomme, passe !
Les brides au soin des vieux, des heures escomptées...​
Cliquez pour agrandir...
Bonne reprise pour la Belgique où nous avons des souvenirs
Le temps passe si vite !
Merci mille fois
Bisous mon Ami
bisous_034.jpg
 
lilasys

lilasys

Maître Poète
#11
#11
luron1er a dit:
variante...
La mère dit terre année !

J’ai déposé ta plume et enfermé ton carmé,
Sous mon joyeux haillon en p’tite veilleuse,
Je popérise dés séant tes vagues orageuses,
J'ancre ainsi voire plus que tes idées damnées.

J'écume et redessine tes blagues en doublons,
Reposé à tes pieds comme une offrande,
Un collier de bagou t’enguirlande,
Sans résister au cachet du wallon.

Petit, plein de rab, gris de tes données,
Où souvent je découpe tes rêveries,
De célestes et les douces jongleries,
Sur l’écrit, certain que j’effrite en abonné.

Passage rituel en méprise du jour,
L’épouvante émoussée en étoile,
Agissant à me marrer pour que mue la toile.
Les amusettes en rond, en drôle d’humour.

Petites raies aux fantômes du passé,
Recoupant, enfin en moins d’effacer toutes traces,
Là où ton horizon demain dégomme et passe,
Des brides de soin du vieux pour bonheur estompé.​
Cliquez pour agrandir...
Le temps passe mais il y a en nous quelque chose de thé nez SI SI
Bisous
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bisous_034.jpg
 
prose16

prose16

Maître Poète
#13
#13
Une mère du nord contemplant la mer du nord, un bel écrit qui nous renvoie des images, des odeurs et des ressentis très justes de cette région où les gens sont très accueillants et chaleureux...ma grand-mère maternelle en faisait partie...Bisous Lola
 
lilasys

lilasys

Maître Poète
#15
#15
prose16 a dit:
Une mère du nord contemplant la mer du nord, un bel écrit qui nous renvoie des images, des odeurs et des ressentis très justes de cette région où les gens sont très accueillants et chaleureux...ma grand-mère maternelle en faisait partie...Bisous Lola
Cliquez pour agrandir...
Jackie que du bonheur de te savoir de retour !
Ta visite me touche et aussi tes mots
Oui dans le nord, il est dit qu'ils sont plus chaleureux !
J'avoue que je n'aie jamais été déçue ..
Gros bisous
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