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Résultat du concours LA LUXURE

#1
Concours : LA LUXURE

luxure.jpg

Du 28 février au 10 mars, résultats 13 mars

Sans surprise, je reprends le thème des 7 péchés capitaux…. Cette fois ci mettre en scène la luxure

Consignes :


Rimes uniques pour ce poème soit AAAAA
Faisant abstraction cette fois ci des rimes riches, féminines et masculines ( ex : terminaison en ir, en é, en tion, etc… à votre choix
Le nombre de pieds n’est pas imposé
20 vers minimum
Nous aborderons les difficultés la prochaine fois…



Envoi de vos poèmes sur mon MP

Attention à l’orthographe et la ponctuation


Ne pas mettre de poèmes dans la rubrique commentaires mais les joindre sur mon MP, ils figureront en hors concours dès la parution des résultats

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Chef de jury : Llumierelive

« Luxure est cause de génération »
Léonard de Vinci


**************

Médaille d'Or: POLYMNIE2 9.31
Médaille d'Argent: TIERAM 9.16
Médaille de Bronze: LURON 1er 9.12


1 La luxation est le luxe de la luxure
LURON 1er 8.25
Bien raconté sans vulgarité, les tentations amenées par la lecture débridée
d'un ouvrage vieux comme le monde, : le Kamasutra ( aphorisme du désir )
qui n'est pas licencieux, mais une vérité sur les pratiques sexuelles, aux Indes et ailleurs...
Une conclusion réaliste qui nous ramène à la luxation beaucoup moins tentante...Bravo !
Bien que la rime unique ne soit la même, que phonétiquement, j'ai apprécié.

Lecture agréable et amusante avec une belle moralité !
En retard pour allez à l’école, j’ai voulu cavaler,
Maman, aujourd’hui, je n’me suis pas foulé,
J’ai pleuré un petit peu et mon pouce, j’ai sucé,
Le toubib de l’école, m’a dit que je m’étais luxé.

Un coup de pommade, un pansement à poser
Rentre à la maison où tu pourras te reposer,
Je vois ma sœur, son Karma sous le drap fripé,
Un livre de cours du kamasoutra pour l’éduquer.

Hier, des courses de luxe, elle trouva cette étrangeté
Pour s’offrir une belle et charmante lingerie à porter.
Passant à la FNAC, par un beau livre fut obnubilée,
Et mot après mot, pour son penchant, se sentit délivrée.

Que de termes nouveaux, elle a à appréhender,
Mais trop jeune, encore ne comprend la portée.
Cher à Brassens, le stupre et la fornication ainsi aiguisés,
Sont des sacrilèges, mais attirent l’attention, déguisée.

Dans ses rêves les plus insensés,
Elle se voit par d’autres encensée,
Essayant tous les plaisirs charnels osés,
Bons, ils ne sont pas criminels bien dosés.

Elle aime toutes ces pensées prohibées,
Et pourtant maman lui avait parlé :
Apprend et retient, je me fais son messager ;
La luxure est pour les personnes âgées.


*********

2 La luxure

LURON 1er 9.12 médaille de bronze

La luxure vue sous un angle humoristique, mais parfaitement susurrée
par de bons jeux de mots entre autres...
Rime unique : ion, constante tout au long de votre écrit...Bravo !

Bel humour et jeux de mots des plus luxuriants
L’abbé, il faut que je vous dise : attention
J’ai fait une grosse bêtise, c’est mon opinion
Et si je viens, ici, à confesse, mes émotions,
C’est qu’à ce jeu de con-fesse, j’aime le fion
De ma part donnée, sans abstention
Je voudrais être pardonné, en faire l’abstraction
Après le bac oral, ma sélection,
J’étais dans une bacchanale en action.
Nous étions à la queue leu leu, en adjonction.
Elle m’a fait un tête-à-queue, en adoration
Avec une jolie brune, j’me pris d’affection
Me suis retrouvé dans la lune, quelle effusion
Trouvant son sein, ici d’or, vermillon
Fis prière à saint Isidor, une invitation
Et avec saint Roch en irréligion
Devins dur comme un roc pour l’introduction.
Son prénom était Janette ou c’était sa fonction
Bienvenue sur ma banquette, cherchons l’invention.
Et comme dirait Guy Lux, en opération :
La luxation de la luxure est-elle un luxe en option?
Vous avez trois heures, sans interruption !
Malheur ou bonheur où association ?
A vous la philosophie, j’attends la parution,
Moi, je file vers Sophie pour des palpations.
Donnez-moi l’absolution,

C’est la seule solution.

*****************


3 Chrystelle
IRIS1950 8.35


Christelle la dominatrice...une parmi tant d'autres ! C'est l'offre et la demande...
Vieux comme le monde ! Une conclusion qui prouve que ces pratiques sado-maso
finissent par lasser et bien heureux ceux qui « raccrochent »
car elles laissent des blessures à l'âme et au corps...
Rime unique choisie : ait constante tout au long de votre écrit...Bravo !

Une histoire qui tient en haleine dans ce contexte de la luxure

Depuis combien de temps Chrystelle s’adonnait
À cette luxure, peut-être des années, mais
Dans des draps de satin, elle recevait
Ses amants d’un soir qu’elle draguait
La nuit tombée dans les rues de Beauvais
Elle avait un certain penchant de détraquée. Elle s’en foutait
Sa tenue favorite, le soir venu, était la nuisette qu’elle mettait
Accompagnée des bas résilles et de ses talons hauts, elle s’élevait
Armée de son fouet, elle les dirigeait
Les dominait, en tous sens, les retournait
Ils étaient tous fous d’elle et revenaient
Soir après soir, ils la craignaient
Mais qu’importe souffrir, cela ils aimaient.
Les mains attachées au lit, ils hurlaient
Parfois de douleur, mais aussi de plaisir qui les affolaient
Leurs peaux étaient colorées parce qu’elle les fouettait
Mais c’était des durs à cuir, ils aimaient
Car le plaisir était au bout de la souffrance qu’ils adoraient
Elle trouvait chaque soir, un nouveau jouet qu’elle manipulait
Avec habileté, pour sa jouissance, ils salivaient
Mais à force de se brûler les ailes, elle finissait
Par ne plus aimer ce style qu’elle répugnait
Et à cet instant elle prit la décision : tout elle plaquait.


************

4 La luxure

JANU 7.97

Un bon réquisitoire contre la luxure, en fait rien n'a changé à notre époque
puisque les êtres soi-disant libérés, hommes et femmes « y retournent »
Attention ! vos rimes sont un mélange de sons : é, ier, et ait...dommage !
( « Gandhi le fit expurger »)
Attention : mélange de sons é et de son ai

Brillante analyse de la luxure
La luxure, plaisir sexuel effréné ?
Suivant l'époque et les lieux visités
L'embrasement physique toléré
Ne l'était que dans le but de procréer !


La luxure est admise durant l’antiquité
Et les fêtes religieuses y incitaient
Aphrodite, Déesse grecque y adhérait
D"Arès son amant elle a accouché !


L'Inde ancienne l'avait codifié
Le Kamasutra en exemplarité
Postures possibles en toute moralité
Gandi plus tard la fait expurger


Pour les catholiques, forniquer
Hors du mariage est un pêché
L'adultère est pour les débauchés
Mais dans la légalité, rapports exigés !



Mariage : une oie blanche y arrivait
Lui ? seules les catins il connaissait
De ses désirs et exigences, il l'affolait
Plus qu'à se soumettre et pouliner !


La luxure, Baudelaire s'y est penché
Ses "fleurs du mal" en sont parsemées

Avec "une martyre"et "les femmes damnées"
Il plaint les Femmes tombées dans le pêché !


"fais ce que je dis, pas ce que je fais" !
La luxure dans notre actuelle société
De sexe beaucoup en sont drogués
Et l'amour, pour eux, n'est plus priorité...


Faudrait-il pour cela redevenir des attardés
Pour qui la Femme, être inférieur, doit se plier
à des symboles et devoirs sur textes surannés ?

Vivre en toute égalité, un minimum exigé !


*********
5 Monsieur Fornik chez Madame Claude

IBOUJO 8.62

Avec abondance de détails tout est dit...
Un bien vilain personnage que ce monsieur Fornik.
Mais puisque de tels lieux existent...c'est que la demande est là !
Rime choisie : ir constante tout au long de votre écrit....Bravo !
Eclats de rire en cette lecture, instants de vérité relatifs à la luxure


Avec son penchant déréglé pour le plaisir,
Monsieur Fornik est habitué aux dons d'élixir,
Des passes, à l'hôtel de Dame Claude pour se servir,
Se vautrant dans le stupre , carnassier à en mourir,
Sous ses tendances masochistes ,il va assouvir
Ses pulsions voyeuristes avec Lola, Elsa et Elvire,
Un grand fornicateur de vipérines aux yeux saphir,
Désordonné, Sodome ,son ami ,est là,pour assainir
Les coups de butoirs scato , et les convertir
En instinct animal, ceint de catins et sans faillir
Il passe de l'une à l'autre logeant sa queue d'émir,
Dans l'Empire du sexe les seins ruissellent de Byrrh,
Un vin sucré qu'avec la bouche il aspire et tire,
Le sexe est son quotidien ,il ne pratique que le tir !
La luxure est - elle une tare ? un péché de cire ,
Astiquant de toutes part ,ses parties sans désemplir,
Pour celles et ceux qui aiment le sexe à plaisir,
Le dépravé pèche, religieusement reconnu, désobéir
Est sujet à punition céleste, Claude a su ennoblir
L'homme drogué au pénis , a été nommé Maitre à jouir.



**********

6 « L’adulte erre »

FREDERIC REBOUL 8.45

Je me suis un peu égarée au début, peut-être à cause de vos 2 premières strophes,
( mais vous vous êtes rattrapé vers les dernières.)
Rime unique choisie . Ace, constante...Bravo !
Râ : dieu égyptien, du soleil donc masculin (« il brûlera... »)
( astérix sans s )

Une dextérité incomparable ! Un flux de mots, je jeux de mots…j’en reste sur place, bravo !


Le rapace, croit, vil au dessus des villes, au dessus de sa proie, il se déplace,
De l’aire, une disgrâce, il ne manque pas d’air, Râ, elle brûlera ses ailes, place,
Derrière des murmures, porteuse, elle érige devant cette citadelle, audace,
Sûr de lui, il ne voulait laisser de traces, cela sera-t-il efficace ce dur volte-face,
Il a tant dans sa besace, sans basses besognes, il veut vider le sac, il l’entrelace,

Lent, il, sous sa carapace, face à face avec lui, il ne sait quoi dire, l’essuie-glace,
Petit poids dans la cervelle, il réfléchit, pieds et mains liés, il se lasse, grimaces,
Irraisonnable, ses pensées, il doit effacer, ces idées, il doit replacer avec grâce,
Des idées fixes, l’aube est lisse, qu’assurant tous risques, des asterixs, pugnace,
A sec, sans essence, carburant, dis, elle, Joe attendra son taxi, après la menace,

D’un son de klaxon, illuminés ses phares, il mène en bateau, le phare fugace,
Rame, pas gai, avis rond, en vogue d’une vague, que de mousse, il suit sa trace,
Des scènes, bavant sur elle, rampant, laissant traces, papillonne, vilaine limace,
Faisant croire en monts et merveilles, argenté, tu veux faire croire son palace,
Sot, avec ton sceau, tu signes, rempli de tes mensonges, c’était écrit, dédicace,

Saut après saut, avec élan, yeux de biche, petit enfant, tu resteras sur place,
Me détachant, si faits, une ligne de mire, tu te crois propre, Monsieur salace,
En réalité, tu pues le fauve, ta bestialité, je nettoie, vers en soi, je remplace,
Un florilège de sacrilèges, qui me laisse de glace, inefficace et reste vivace,
Con, des comportements, sentiments et évènements qui me laissent loquace,

Ne trouvant plus d’espace, pain perdu, je trempe le biscuit et deviens fouace,
Maintenant, nan, tais-toi, rab, laid, tenace, tu es perspicace devant la populace,
Oh, lutte acharnée, des coups sur ton cou après de bas coups, ce sera pancrace,
Sûr, sur le port, après tant de galères, amant, aimant, mets les voiles, galéace,
Soufflant, dans le vent, mistral n’est pas tous les jours gagnant, cela m’agace…


*************


7 Guy Mauve, le Champenois, et son biscuit rosé
attention peut heurter la sensibilité de certains


IBOUJO 6.93
J'ai regretté le manque de subtilités qui auraient pu exprimer la luxure
d'une façon moins « crue »
( Prolifique dans le détail exprimant la luxure...bien narré.)
Rime choisie : é constante (sauf 3 rimes en ier)
(voilà...) ( en fouet )

En des termes trop osés à mon gout, trop crus, frôlant la vulgarité…mais la luxure reste bien représentée

Il était laid, mais d'un laid, comment pouvait-il boulonner ?
Et à quel endroit aller, pour se faire une poulette à asperger,
Irma et son claque : Ses filles en bas de soie de chez Rayer,
Si Monsieur butait, ne roidissant pas, cochenillé pour ôter
Un grain noir pénien, il pourrait jouer aux raies !et les compter,
L'œil de son biscuit baissé, il attendrait le dégel pour assurer.
Irma était une belle rousse, plantureuse, des seins à faire rêver

Mauve, l'air dégagé biglait, tandis que la Gilou s'occupait à lui astiquer
Le robinet, la source en crue: Une " trounette " à bienfaits pour bander,
La fièvre s'élevait à El Pageot ! les voila à quatre à lui monter
Sur le bitoniau, enhardi; il aimait la plaisanterie , le Guy se mit à réclamer ,
La guimauve muta en sucre dur, orge et sirop, qu’il allait de ce pas donner,
L'entre-jambe arrosée, le citron trop pressé, l’éjaculat précoce s'était mis à dégouliner,
Chacun, chacune se relaxant d'un rafraîchissement, Guy ,fier comme Artaban, ,va repasser
A l'action, il s'en retourne jouer de l'oiseau , s'ailé ! Comme un épervier,
Le moineau affamé, l’œil bée, se retrouve glissant dans le fessier de Miss Coulissier!
Comme s’il avait gelé, il patinait, les pattes emmerdées mis d’une agilité de greffier,
Aboiements avec laisse, menottes, fessées, bras en croix bardés de chauds baisers
Par une chatte beauté an fouet, même les jouets pour élastique cassé, à sortir et rentrer!,
Comme un soldat en grande abstinence, heureux de revoir Hortense, un port à ensemencer,
Maman! Maman! elles vont me manger, mais une bouche sur le sifflet, l’empêcha de héler,
Des petits oui, Oh! oui ! des grands aussi, des petits bruits ! des longs, des cris, à en chialer,
Luxure me direz-vous ? pour un laid, très laid, un puceau, rendez lueurs, rendez l’heure d'aller
S'émanciper chez les Prostituées, les filles dans la durée ont eu un travail de fornicatrices à saluer,
Et Guy, heureux à la Saint Désiré, a enfin su prendre son pied, au grand soir d'un premier.


*************

8 Luxure
TIERAM 9.16 médaille d'argent

Le thème de la luxure parfaitement développé, net et concis, sans vulgarité,
assorti d'une conclusion tout aussi nette.
Rime unique choisie: ion constante tout au long de votre poème...Bravo !

Belle traduction de la luxure, un péché magnifiquement déchiffré

Nous offrons la luxure et sa sensation
Refusant au matin la situation.
Nul ne tient pour complice en l’inspiration,
En coutume vénale à l’inhibition,
Toute lubricité jure en la passion
Qui vend pour ses désirs bien trop l’émotion.
Nous chantons l’allégresse en révolution,
L’église a condamné la fornication
Dont nous charmons les corps sous la damnation,
Car témoignent les sens en toute attention !
Nul ne tient sur la scène une soumission,
Qui régale le maître en la démission,
Il n’aura pour l’amour nulle conversion
Qui chagrine les cœurs en irritation,
L’âme prie en silence à l’élévation,
Qui rougit sous l’instant en révélation
D’un corbeau menaçant d’une prescription ;
Sur le tombeau fleurit une indiscrétion
Dont tout humain s’affuble en l’abjuration
Car les pleurs dans le ciel n’ont de solution… !


**************
9 Loin de ton absence...

GUYGUY C'EST MOI 6.72


Texte qui manque de clarté parfois.
Renoncement devant la luxure installée...mais aussi supplication
( Attention au placement de vos points et virgules,
aux accords de temps...Se relire à haute voix )
Rime unique non respectée..quel dommage !
( X2..X4...?)
( Tu t'es égarée...tu es trop forte pour moi ?...continue...combien il me plaît...
Combats : verbe combattre, 2ème pers. Du singulier de l'impératif)...
Tu t'es tant battue...Tu t'écrivais...et te battais...S'achemine

« La luxure envahit ta douce personne
La luxure, t'enveloppe et ne te raisonne.. » plus léger il me semble.

Éloigne toi au loin : un peu répétitif...ainsi que battue et battais.....
Les sons é et ai sont entremêlés, dommage…
Attention aux accords : tu t’es égarée, continue….etc

Cette formule « chanson » ne manque pas de charme
Vivre l'espoir, où tout est né depuis nous a jumelé
Je ne sais comment te retranscrire et sans fin, tu priais.
Durant ce temps, transparaitre nos vœux juxtaposés
Tu m'a oublié, comme si rien ne te suffisait
T'es enfoui, éloigné, pour enfin au loin de moi t'effacer.


Tu ne sais comment se base l'avenir et, et, et...
Apparaître autour de toi, t'éloigner comme jamais
J'ai succombé, je ne sais que dire, juste t'admirer
Et le refrain se répète sans fin, s'acheminait
Mais pour toi, je ne peux que me résigner, abdiquer...


La luxure t'a envahi de ta douce personne
La luxure, t'a enveloppé et ne te résonne... ( X2)


A mes cotés, tu t'es égaré, je ne peux plus rien
Tu es trop forte pour et m'as battu pour tes fins
Continu à voyager, combat parmi tes magasins
Éloigne toi au loin, tel un nouveau et beau refrain,
Mais à tes yeux depuis, je sais que je ne serais rien.


Tu t'es tant battu pour devenir celle que tu es
Je ne suis personne pour m'y opposer, jamais
Enfin, tu as trouvé ton chemin, combien me plait
En vain, tu t’écrirais, perdurais. Tu te battrais,
Comme si de rien, protège notre couple, il existait...


La luxure t'a envahi de ta douce personne
La luxure, t'a enveloppé et ne te résonne... (X4)


*************

10 Accusée de luxure.
LECOEURENTRETESMAINS 8.93

Bien écrit...qui pourrait aussi répondre au thème de la prostitution.
Vous démontrez bien que, le mépris de cet homme vis à vis « des filles de joie »
est aussi le reflet d' une certaine honte de lui-même et rien de plus...
Rime unique choisie : eur constante tout au long de votre poème...Bravo !
Fine analyse…porte à méditer





Dans le domaine des trottoirs vendeurs
Elle affiche sa croupe, ses douceurs
Des courbes ondulantes venues d’ailleurs
Et des jambes d’une fine longueur,
Du soir au matin et sans employeur
Elle propose à tous passants, voyeurs
Ses charmes et des services sans candeur
À un prix variable, négociable à l’heure,
Jusqu’à ce jour ou quelques bons penseurs
Ouvrent un bal accablant et hurleur
Accusant la travailleuse et ses mœurs
D’offenser la volonté du Seigneur !
« Vous, de vos actes vils d’impudeur,
Vous servez le diable et démons rôdeurs
Votre vanité frise la laideur,
Vous dégradez nos rues et nos demeures
En vous adonnant à ce déshonneur,
Cette luxure nous porte malheur
Déclenche la colère du créateur
Sur nous s’abattent orages ravageurs,
Volcans et tsunamis destructeurs. »
« Je ne suis que victime de vos clameurs
Ni la cause encore moins le déclencheur,
Aucun plaisir, jamais de saveur
Je n’éprouve à combler vos ardeurs,
C’est votre avarice qui me pousse à l’erreur
Et l’orgueil de vos gestes donateurs,
Votre gourmandise accroît les labeurs
La paresse s’étreint dans d’autres sueurs,
Vous n’êtes point meilleur adorateur
Votre vice est caché en profondeur,
Si la Terre tremble c’est qu’elle se meurt
De soutenir vos hypocrites leurres. »
Offusqués par ses dires de valeurs
Ils lui répondent par des coups tueurs,
Prouvant qu’ils sont les plus grands pécheurs.


**********

11 Lunaison luxurieuse

PROSE16 8.62
Écrit très poétique, dépeignant avec une certaine élégance mais aussi avec de belles métaphores...une luxure très spéciale...L'inceste
Rimes unique choisie : é constante tout au long de votre écrit...Bravo !

Un inceste poétiquement conté


Le ciel de lit s'est enflammé
Sous le brasier de nos baisers,
Tous nos vêtements éparpillés,
Instants brûlants de volupté.


L'astre argenté s'est invité,
Par la fenêtre entre-filé,
De son halo il a baigné
Nos corps entrelacés.


Séléné s'est éperdument enivrée
D'un parfum de luxure débridée,
Torrent de frissons déchaînés,
Désir et plaisir décuplés.


Ô bel astre ensorcelé,
De tes faisceaux affriolés
Tu as enfiévré notre nudité,
Impudique, elle s'est abandonnée !


Étincelle une érotique et lubrique idée,
L'astre brûle d'offrir sa lunaison exaltée
Aux rayons éclatants d’Hélios surexcité,
L'inceste ne les a pas un instant glacés !


*********

12 La Luxure une ébauche à la débauche
ELUARD 7.42

J'aime le ton de votre écrit, rapide mais frappant à tout coup
sur la luxure qui, très certainement n'apporte en fin du compte...
Qu'une insatisfaction et son fardeau : La honte...avec en prime la maladie...corps et esprit...
Quel dommage que vos rimes ne soit pas uniques !
Dommage ! consignes non respectées mais je note que chaque strophe comporte des rimes uniques
Une belle analyse


La luxure une ébauche à la débauche,
Ce n’est jamais à la poche,
Tête de cloche,
Qui brûle comme une torche,
Roule en Porsche.


La luxure une dangereuse aventure,
Comme un joint-venture,
La luxure se dit-on une belle capture,
De belles promesses pour le futur,
Mais ce n’est qu’une chimère en déconfiture.


Pour la luxure, ils partent à la chasse,
Ils retournent bredouilles, que de la casse,
Rien ne passe,
Ils se retrouvent perdus plus de mot de passe ;
Que des maisons de passe.


De retour à la maison, le remord les prend et se sentent perdus,
Regrettent la luxure et préfèrent être pendus.
Pour soulager leur conscience, auraient souhaité donner un compte rendu,
Car à la luxure ils ont un dû ;
Un dû dur à porter, tel un fardeau à jamais au cou suspendu.


*********

13 Toi, Luxure !

POLYMNIE2 9.31 médaille d'or
Un superbe poème que la luxure ne mériterait pas s'il ne s'agissait pas d'un concours
Une très belle écriture assortie de termes bien appropriés, ainsi qu'une
conclusion qui tombe sans appel...Encore bravo!
Rime choisie:é...Constante ..sauf hochet...
(Sûrement un rappel à l'ordre pour la luxure...Sourire...)
Tout en é…sauf hochet (son ai)
Superbes propos où la luxure est décortiquée


Quand ton nom glisse sur mes lèvres je ne peux te prononcer,
Car je ne sais mesurer ce qui t’anime au détriment d’aimer !
Cet amour fait d’exubérance sans fin pour amorcer
Ta jouissance, sans retenue, en plaisirs animés!

Toi, l’homme, t’assouvir, rien de plus sans chercher
A comprendre ce qu’est parfois ta bestialité !
Appétit de la chair, jumelé aux vices perchés,
Sur la femme tu fais rivalité !

Quand ton plaisir indompté n’est gonflé que de lubricité
Tu es fauve bête, rien d’autre ne peut t’abaisser !
La luxure, ça y est, le mot est plébiscité
Sans complexe tu aimes l’embrasser !

Désormais, cousue de mensonges, ne fait que blasphémer,
Car gloutonnerie, avec faim, murmure la damnée
De tous les temps, les siècles, est condamnée
D’office, et sans distinction, c’est désaimer !

Tes lubies obsessionnelles font tes gestes, sans écosser
Les sentiments, tu n’en as pas, l’instinct en hochet
Constamment, en désir brûlant, bien accroché,
Arrimé à ce stade, l’Ange ne peut t’endosser !


***********


14 Luxure et dentelle d’Erotisme sur lecture !
Surtout à ne pas les confondre !

POLYMNIE 2 9.10


Vous avez su mettre en avant l'érotisme, en délicates métaphores,
qui est un des moteurs de l'amour, à ne pas confondre
avec les dérives perverses de la luxure...
Le dernier quatrain en conclusion vaut son pesant d'or...félicitations.
Rime choisie : ir, constante tout au long de votre poème...Bravo !
Cette différence entre la luxure et l’érotisme est fort bien menée, belle écriture



Luxure quelle sinécure ! Ce n’est pas gémir
Sous une autre nudité, celle habillée de zéphyr
Courant sur la tendresse, laissant belle union aboutir,
Embrasser, le sente d’un Eden en perles de plaisir.

Luxure, regarde-toi ! tu es loin de l’érotisme pour cueillir
La Merveille que tu enterres sous le Pont de ton soupir !
Luxure, traitre tu es pour certains, à faire frémir
Tous malentendus qui causent sans réfléchir,
Ne savent pas faire le rapprochement entre mourir
Et vivre ; quelle lourde erreur de les entendre fléchir !

Entre « Vifs-Ressuscités » que sont tous ressentis pour servir
Deux corps amoureux, où Toi et Moi font l’unique à s’appartenir,
Se fondre en caresses révélatrices, atteindre, donner-recueillir
Ce que seule peut expliquer la Beauté en l’esprit, son élixir !

L’érotique, sitôt convoité, dépeint, à faire ressentir
Un saint délire ; c’est chant de gloire entre murmure sans mentir !
La finesse magique, ce tout harmonieux, sait définir
Avec grâce, le chemin de l’extase sans jamais faillir !

Ô sentiments purs, que fontaine d’Amour fait jaillir,
Transporte sa douceur en doigts de fée, pour saisir
Ce ruban aimé, circulant dans les veines ! s’en revêtir !
Le Vif-Ressuscité, Splendeur, dès l’aube au crépuscule pour l’avenir !

Luxure, où seul cérébral s’active, garde ta faim, pour te nourrir
Tu es loin derrière parmi les vices sans savoir ce qu’est jouir
Fade bouquet de parfums que tu ne sais ni peindre ni vernir.
L’Amour au service de l’Amour tu ne sais servir !

Tu te complais chair, avec chair sur chaire sans bénir !
Ne confondons plus Erotisme à venir !
Sa naissance ne meurt jamais, elle ne cesse de fleurir
Pour quémander et non salir !


***********


15 Baisers mélangés
RAYMOND3 7.09

Thème bien développé pour les adeptes de la luxure.
mais quelques passages manquent de subtilités ( un peu crus )
Comme il est regrettable que vous n'ayez pas suivi la consigne concernant les rimes :
Cinq rimes différentes :é, ette ; et (son ê) ier, an...
Il est dommage que les rimes uniques ne soient pas respectées dans l’intégralité du poème…
Un peu « cru » à mon goût. Le dernier vers est remarquable



Capable du premier regard, et sans fixette
D’un beau Rodrigue à l’art, femmes souvent le guettent
Elles sont des bombes en tous sens canons, mes conquêtes,
Matière hautement désirable, œuvre complète.


Maladie de sept à soixante-dix-sept ans
Belles amies, j’aime dentelles, libertines plans,
Au marché coquin, lécher la figue pendant
Qu’elle m’épluche le concombre sur le divan.

Et de cette aimance, nous sommes des amants
Sur le tapis, ma Léda jouisseuse à l’élan,
De petits baisers sur les lèvres, feuilletant,
La langue opère dans sa bouche délirante.

Le poulain et ses palefreniers assoiffés
Veulent se désaltérer et plus si affinités
Ecartant les cuisses, la belle m’eût invité
De gestes gratifiés, me suis désaltéré.

Mon vit à la source point ne fut rassasié
De la belle sur la couche offrant son ticket,
L’envie dans la fente, de nouveau composter,
Labourer, dans la glèbe humide en guerrier.

Ensemble on a grimpés aux rideaux c’était chouette !
Les femmes sont des livres, les amants des poètes
La luxure n’est qu’aventure et rien ne l’arrête,
Un pied dans la mode, un dans les mythes tout dans la tête !


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16 Les « y on » mis, en allitérations
Je n’y entends rien mais l’âme devine !

POLYMNIE2 8.42


Un poème mettant en avant l'ennui d"une partie des générations actuelles cherchant
un bonheur qui leur échappe, compensant par des sensations bien trompeuses,
entre autres...la luxure...
Rime choisie : ion constante tout au long de votre écrit...bravo !
Une pléiade de jeux de mots, lecture agréable et dotée de sens



La Vie ouvre tous ses sillons
Aussi larges que nations
Aussi bons que sensations
Les terrains sont cultivés avec passion,
Les fleurs préférées, notamment la rose en compassion,
Attire les pouvoirs en passations
Vertigineux sur ton sol en démolition,
Mais par seulement, car la gravitation
Dangereuse vers tous vices fait récréation !

La luxure n’est plus en méditation
Elle aime lustrer toutes les envies et ta décoloration
Sur ton organe essentiel de production
Anime bien des joujoux sur toutes conventions.

Luxure, chef d’œuvre du « press’byte » en correction
Qui ôte ses lunettes pour une éclosion,
Jouir sans cesse, et muse sur « partie scion »
« Elément terre » en pro-fusion,

Luxure, enter la rose en confusion !
C’est pénétrer outrageusement dans les ions
Prometteurs de toutes ovulations
Violer la chose sans exception!

Luxure aujourd’hui, en circulation
Veut elle dire volcan fusion
De certains en manque d’imagination ?
Ou tout simplement, est-elle en transe action !

Allez savoir où se trouve le lien perdition ?
Quand on fait de l’échange les bourses en conditions
Recréent la dévotion, se gonflent sans évolution
Dès qu’une femme passe se prie l’exception!

C’est la seule grâce offerte sans contestation,
Elle se fait prendre ou aime l’illusion
Un soir, Ô clair de « l’une » !*admiration,
Aux reflets de l’Autre trompeurs avec exagération !
Chacun cisèle un lobe-éclair lumineux, mais reste sans réflexion !*

Terre où se trouve le crime en crucifixion ?
Ôte-moi des yeux la luxure, vice de générations
Devenue parenthèse sur prédilections !
L’éventail de ton image, crie tout fort une générale exaspération !
En ses plis religieusement lustrés d’ovation
Ne sont-ils pas repassés de luxure fiction ?

Terre, ta luxure, faute d’Amour pur, pour tous en dotation,
N’est plus en végétation,
Elle abolit tout principe à fleurir sa germination
Par de douloureuses ulcérations !
Tu purges de l’amour lui-même, sa superbe vision !
Pour tous tes enfants en communion !

Je parle de la lune - De l’une, dans le texte veut dire :
Vous avez un clair de l’une ? que pensez-vous du clair de l’Autre ?
(un jeu de mots)
Lobe : Portion arrondie et saillante d’un organe quelconque.
Dans le texte une partie de la lune faisant sortir un éclair

 
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tieram

Maître Poète
#8
Les rimes plates ne sont pas des rimes du même genre je m'explique
on fait rimer deux rimes une derrière l'autre soit deux rimes identiques ensuite suivent deux autres rimes identiques d'un autres genres...l'essentiel c'est que les rimes sont plates comme demandées dans le concours

exemple, sur un quatrain :

Je m'adonne à la luxure
Que ta voix me susurre
Entends- moi mon amant
T'en conjure amèrement...


Quatre vers peuvent être en rimes suivies et plates...aussi
luxure
susurre
blessure
censure....
les vers rimes sur un quatrain suite ensuite pour un quatrain d'autres rimes...
sinon écrire un poème avec la même rime tout du long il vous en faudra des synonymes
20 vers de 20 rimes identiques...

A vos plumes...
 
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iboujo

Maître Poète
#12
Comment cela Maria? tu ne connais pas?
et bien lis
des textes postés sont très instructifs "sur la chose" !

sourire!!

Bon dimanche

et Bonne Fête aux Mamies
 

iboujo

Maître Poète
#13
de beaux textes encore

avec des avis très partagés..

où se cachent les libertins
ou anti luxure pour gonfler le nombre de participants?
Lachez vos amarres..vos aussières ...euh ! saucières quoi!!! rire

Bisous tout le monde
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#14
Merci à tous pour ces explications de la luxure formées de manière si différentes,
Merci au jury pour sa délicate tâche de départager entre tous ces écrits.
Et bravo à tous d'avoir essayé de mettre vos écrits en des écritures si différentes.
 
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tieram

Maître Poète
#15
Bonjour à tous pour ce énième concours auquel j'ai participé je ne pensais pas être sur le podium à la lecture de tous ces chef-d’œuvres, je remercie juges et jurés,
bravo aux médaillés, Polymnie et Luron, à tous les participants qui ont donné une belle partie d'eux mêmes dans ce concours bien difficile à traiter
bonne journée bon dimanche et pour un autre challenge bien respectueusement
Maria.

710.png
 
#17
Bravo aux gagnants des médailles amplement mérité, bravo aussi aux participants, merci aux membre du jury pour leur travail laborieux.

Bisous à tous.

PS : j'espère voir de nouveau d'autre thème aussi chaud que celui là sur la page concours :rolleyes:
 

iboujo

Maître Poète
#19
SANS COMMENTAIRE

OU

PRESQUE


CA VOUS VA?


quelle bande de calotins offusqués

crue ????
et alors la Luxure se mange chaude?non?

voudrais bien savoir le juré qui a noté ce côté... cru voir vulgaire...

je vais le bouffer!!!!mdr

Personne n'a relevé le travail des jeux de mots ..Dommage !

ils n'ont pas compris sans doute
 
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Polymnie2

Maître Poète
#20
Grand merci à vous Juges et jurés pour ce nouveau concours difficile à "éplucher" car combien d'images à lustrer dans la luxure, reconnaître tous ses atouts, n'est pas aisé, lorsqu'on a le choix devant les yeux à distinguer!
Avec mes mercis aussi et félicitations à Miriam et Luron 1er , bravo à tous les participants accrochés en valeureux cavaliers qui ont su chevaucher sur la luxure si difficile à imaginer, enfin pour certains comme moi !

Bises à tous, et au prochain rendez-vous pour partager ce plaisir de poétiser.
Polymnie2,
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