La lumière ruisselle en mes paumes
La lumière ruisselle en mes paumes jointes
où se parfume le silence,
je contemple au loin les jardins suspendus des nuages,
les bocages et les forêts baignent dans l’azur.
où se parfume le silence,
je contemple au loin les jardins suspendus des nuages,
les bocages et les forêts baignent dans l’azur.
Ô ma Sirène, mon amante, ma Maîtresse,
construis un donjon pour enfermer notre Amour,
languis-moi de tes baisers
plus chauds que braise,
construis un donjon pour enfermer notre Amour,
languis-moi de tes baisers
plus chauds que braise,
ceins-moi de ta pureté,
que m’importe les hommes, et leur courroux,
exerce à jamais ton droit de Suzeraine
dessus l’hermine de ma Toison-corolle,
que m’importe les hommes, et leur courroux,
exerce à jamais ton droit de Suzeraine
dessus l’hermine de ma Toison-corolle,
reste tout contre moi,
plante ensuite autour de notre château,
des violettes, et des lys, et offre-moi des roses de tendresse,
ces fleurs que j’aime tant.
plante ensuite autour de notre château,
des violettes, et des lys, et offre-moi des roses de tendresse,
ces fleurs que j’aime tant.
Les cyprès et les ifs se courbent au vent de mon souffle
dès que survient l’aumône des lueurs, et
qu’agonisent les étoiles et les cierges de lune,
je parais alors, en ma robe de tulle transparente
dès que survient l’aumône des lueurs, et
qu’agonisent les étoiles et les cierges de lune,
je parais alors, en ma robe de tulle transparente
sous l’arc triomphal de ta douceur,
et je t’énonce, à genoux devant l’exquisité de ta Grâce,
des odes érotiques que j’ai gravées dessus le temple des heures,
dessus les berges du Loir.
et je t’énonce, à genoux devant l’exquisité de ta Grâce,
des odes érotiques que j’ai gravées dessus le temple des heures,
dessus les berges du Loir.
Maintenant, bénis-moi de tes ravissements,
sacralise mes seins de majesté,
durcis de plaisir, qui n’attendent que tes lèvres et tes doigts,
guide-moi sans cesse jusqu’aux spasmes suprêmes,
sacralise mes seins de majesté,
durcis de plaisir, qui n’attendent que tes lèvres et tes doigts,
guide-moi sans cesse jusqu’aux spasmes suprêmes,
serre-moi tout contre toi dans la régence des saisons,
et si un jour tu doutes de ma Passion,
je t’offrirai l’offrande de mes yeux,
car rien n’est plus divin que les psaumes de tes baisers,
et si un jour tu doutes de ma Passion,
je t’offrirai l’offrande de mes yeux,
car rien n’est plus divin que les psaumes de tes baisers,
que le lait de ma sève que tu lapes
en le Saint-chrême de ta délicatesse, fais de moi ton ombre
ou ta courtisane, peu me chaut, mais abîme-moi
dans les steppes de ma Jouissance effrénée. Je te l’ordonne !
en le Saint-chrême de ta délicatesse, fais de moi ton ombre
ou ta courtisane, peu me chaut, mais abîme-moi
dans les steppes de ma Jouissance effrénée. Je te l’ordonne !
Sophie Rivière