La Lumière me chuchote les cantates des feuillages
Les ciels d’azur s’imprègnent de l’émeraude des bocages,
le vent m’apporte le parfum des églantines, et des hyacinthes,
dessus le dais des mousses et des sentes,
j’attends, languissante, assise devant ta coiffeuse,
le vent m’apporte le parfum des églantines, et des hyacinthes,
dessus le dais des mousses et des sentes,
j’attends, languissante, assise devant ta coiffeuse,
la scansion de tes escarpins dessus le gravier de notre allée,
la lune agonise au loin vers l’occident,
la Lumière me chuchote les cantates des feuillages,
les oiselles s’envolent vers le zénith.
la lune agonise au loin vers l’occident,
la Lumière me chuchote les cantates des feuillages,
les oiselles s’envolent vers le zénith.
J’attends l’exquisité de ta douceur,
le crissement de tes bas de soie noirs
quand tes jambes se croisent,
l’éclosion ardente de ton sourire,
le crissement de tes bas de soie noirs
quand tes jambes se croisent,
l’éclosion ardente de ton sourire,
la pluie de ta chevelure, et l’étreinte de tes paumes
sur la Grâce de mes seins de volupté.
L’onde de l’Ire, près de moi,
me récite le pétale de tes ardeurs,
sur la Grâce de mes seins de volupté.
L’onde de l’Ire, près de moi,
me récite le pétale de tes ardeurs,
ô ma Bien-Aimée,
reviens, je pleure à ton évocation,
ma chair appelle ta chair,
ma sensualité m’oppresse,
reviens, je pleure à ton évocation,
ma chair appelle ta chair,
ma sensualité m’oppresse,
apporte-moi la cerise de ta bouche,
et les langueurs de ton sourire,
étreins-moi, déifie-moi de ta clarté, brûle-moi de ta sérénité,
rends-moi plus Femme encore, je t’en supplie, je te l’ordonne.
et les langueurs de ton sourire,
étreins-moi, déifie-moi de ta clarté, brûle-moi de ta sérénité,
rends-moi plus Femme encore, je t’en supplie, je te l’ordonne.
Ma robe courte à plis ruisselle à tes apparitions,
mon front de blancheur et la corolle de ma Fourrure
se souviennent de tes baisers de braise,
mes doigts parcourent le saphir de mes soupirs,
mon front de blancheur et la corolle de ma Fourrure
se souviennent de tes baisers de braise,
mes doigts parcourent le saphir de mes soupirs,
je t’attends,
adoube-moi de l’océan de ta magnificence,
frôle-moi, apaise pendant quelque temps
les appâts de ma Concupiscence,
adoube-moi de l’océan de ta magnificence,
frôle-moi, apaise pendant quelque temps
les appâts de ma Concupiscence,
canonise-moi, profane-moi,
révèle-moi le souffle de tes aveux d’impudeur,
et fais de moi à jamais
ta Dame de félicité !
révèle-moi le souffle de tes aveux d’impudeur,
et fais de moi à jamais
ta Dame de félicité !
Sophie Rivière
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