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Résultat du concours LA GOURMANDISE

#1
Concours : LA GOURMANDISE

gourmandise good.jpg

Du 22 avril au 3 mai, résultats 5 mai

Et voilà nous atteignons le 7ème péché capital, celui de la gourmandise !

Consignes :

Forme libre mais rimes obligatoires
20 vers minimums


Attention à l'orthographe, aux accords de temps, à la ponctuation....


Envoi de vos poèmes sur mon MP

Je demande aux participants d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours

Ne pas mettre de poèmes dans la rubrique commentaires mais les joindre sur mon MP, ils figureront en hors concours dès la parution des résultats



Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur mon MP



Chef de jury : Llumierelive



La gourmandise commence quand on n'a plus faim.
Alphonse Daudet

**************

Médaille d'Or POLYMNIE2 9.50
Médaille d'Or LECOEURENTRETESMAINS 9 .50
Médaille d'Argent IBOUJO 9.30
Médaille de Bronze LECOEURENTRETESMAINS 9.10


1 Les animaux poètes.
LURON1er 7.6

Une véritable leçon de choses, une pointe d'humour
ainsi que quelques jeux de mots en conclusion...Bravo !
( Attention au manque de ponctuation qui ralentit la lecture)
taupes et top : deux sons différents.
( Ce sont leurs petits travers ou c'est leur petit travers )
« le crabe, rutilante carapace »
Il me semble que même si ces animaux sont friands de ces
nourritures elles sont essentielles à leur survie, est-ce bien de la gourmandise ?
Fort amusant ces animaux gourmands, mais ne se nourrissent-ils pas pour tout simplement survivre ?
Une pointe d'humour, bien divertissant


Ils en sont de véritables gourmands,
Ces animaux qui adorent les vers,
La nature honnête jamais ne ment,
Eux, de l’envie dégustent, c’est leurs petits travers.

Cherchant dans la terre, sous les monticules,
Dans leur tunnel, elles les savourent : Les taupes,
Et contre un hérisson, toujours se reculent,
Qui ajoute à ses vers, insectes ou escargot, le top.

Mais ils ne sont pas seuls, voyez la musaraigne,
Qui avec la salamandre ajoute quelques limaces,
Le renard plus opportuniste en maître règne,
N’ayant pas comme le crabe rutilant la carapace.

Grenouilles ou crapauds qu'ils soient sur ou sous l’eau,
Attrapent en plus des nèpes et quelques libellules,
Le lézard avant son dîner de rongeur en fait son apéro,
Le blaireau en légumes crus se farcit de graines ridicules.

Le merle et le rouge-gorge, se disaient : Ça c’est chouette,
Cet oiseau qui mange la couleuvre qui a mangé ses vers,
Ses gourmands qui dévorent les vers sont-ils de vrais poètes,
Sont-ils pic-vert, pervers, simplement père vers où au pré vert.

Moi, qui fais le Jacques, je suis gourmand de Prévert.


*************

2 Harry, beau, c'est bon la vie
FREDERIC REBOUL 7.37

La vraie panoplie du gourmand assortie de quelques bons jeux de mots.
Un rythme saccadé correspondant à l'impatience de ce personnage.
( pardon et question...Cambrai et cambrex ne riment pas)

Pardon son on, question son sion, Cambrai son ai, cambrer son é
Telle la vie
Attention aux accords de temps mais très beaux jeux de mots


Quel gourmand, il ne demande que friandises,
Winner avec son Kinder, ce n’est qu’une devise.
Une dégustation pour un cadeau, c’est son don,
Avec son bon chocolat, Harry veut être bon, bon !

Sûr, il ne veut pas des cloches, il tinte que sous son effet,
Le beau sou neuf, il ne demande qu’à éclore, son pardon.
La poule voit « ses œufs », le résonna, quelle question !
Le coq, par la suite, lui fit la basse cour, c’était parfait.

Tout nu, tel la vie, il en demande encore et encore.
Cette envie de poulette, il se questionne, il la picore,
Car Amel, il en est fondu, ce ne sera que pur délice.
« Con, je l’ai » l’amour ! Il ne reste de glace, à Nice.

Délire, un voyage, ses rêves,
Trop gourmand, sans trêves,
Naviguant, il croit, il dérive,
Des vagues, chocs aux rives.

Sur la croisette, il avait sa sucette à l’anis,
Il ne rêvait que voyages et partir à Tunis.
Réflexion, il n’est que bêtises, il est à Cambrai,
Reste une longue route avant de la cambrer…

*************

3 Écriture, gourmandise avec des gourmandises
FREDERIC REBOUL 8.03
3 ... Gourmandise bien développée tant physiquement que moralement...Bravo !
J'aurais écrit pour plus de légèreté : Envie infinie.
2fois "principal", un bien gourmand poème...


Des gros sacs déballés, sachets ouverts,
Des chips et des bonbons, apocalypse,
J’écris, la porte ouverte, mots ou vers,
Tant de gourmandise, je lis, m’éclipse,

Je le sais, un vilain défaut, il me les faut,
Me mentant, les goûtant, quelle liesse,
Sucreries, vous m’attirez, est-ce faux !
Chocolat ne m’apporte que gentillesse,

Des pieds et entre mes mains, avec humour,
Affamé, salé ou sucré, je suis amuse-gueules,
Mes précieuses papilles, bonheur et amour,
Sans délicatesse, je suis une grande gueule,

Une certaine créativité est un plat principal,
Une soif d’apprendre te disait ta maîtresse,
Gourmand de phrases, me disait le principal,
Je te soutiens, ai confiance, pas de détresse,

Gourmandise comme curiosité, vilains défauts,
Infinie envie, un goût d’écrire plusieurs phrases,
Recherches, pages, mets, goulument, des mots,
Jamais rassasié, j’ai faim de poèmes, une base…


**************

4 Gourmandise, fruit de la passion
FREDERIC REBOUL 7.84
Gourmandise et sensualité...
Je *** Je devine votre pensée, mais une rime eut été préférable.
Un fruit bien gouteux qui donne faim!



La pomme-liane, Eve veut croquer Tarzan,
Quand tu exploses en bouche, grenadille,
Aguichante, cette belle plante, grimpant,
Ton odeur, ce goût, excitant mes papilles,

Amoureux, tu es le fruit de ma passion,
Aï, paresseux, je ne veux que tendresse,
Amoureuse, tu ne demandes qu’action,
Gourmande, tu ne veux plus de paresse,

Avec amour et passion, histoires, c’est dur,
Une fois, toi, égrainée, ta pulpe paraît mûre,
Une relecture, pour moi, toi, je te parais sur,
Avec une bonne culture, je peux être impure,

Je ne fais que rêver, en quête de sensations,
Le Francky Vincent t’a chanté, un pur délice,
Tu es dégustation, mon fruit de la passion,
Avec ce fruit frais mais il faut que cela glisse,

Il se peut, que sous le soleil, des Tropiques,
Réfléchissant, pensant, gourmand, du sexe,
Chaud, bouillant, ébullition en tête, je n****,

Moi, gourmand de nouveauté, oublie tes ex…

****************

5 Gourmandise...
JANU 8.49
Gourmandise bien exprimée nous montrant à quel point,
insidieux, un mal être peut sans que l'on s'en rende compte
causer des dégâts ...physiques et moraux par répercussion.
Bravo !
J'adore particulièrement le lait Neslé, fort amusant et fort gourmand



Il avait été bébé Nestlé
Des boîtes de lait sucré
C'en était une maladie
Une tragique comédie

Ni morale ni religion
prêchant modération
n'arrêtaient sa boulimie
Pas même l'économie

Picorer entre les repas
Bonbons et chocolats
Des idées tentatrices
Résister à ces délices ?

Dans les repas 'normaux'
Mets cuits aux fourneaux
Mangeant en toute impatience
Et le sucré en préférence

Las ! le temps n'a rien changé
Pour gourmandise, mal jugé
Son addiction fut dominée
Sa propension,elle, est restée !


***********

6
Les yeux plus grands que la bouche
IBOUJO 8.74
Gourmandise bien alléchante que les femmes, mais on se réserve
« le plat du roi » Bien relaté.
( avides de : un peu lourd)
(carême et septième : rimes approchantes.)
Un péché pour des Mars…bien mignon

J'ai de grands yeux, j'en ai même deux,
Mais que de soucis avec ces deux bandits,
J'ai les yeux profonds, métissés vert et bleu,
Une fille parait,ils errent sur chaque repli.


A tire - d ailes pour Mars,je ne peux les maitriser,
Ils sont plus grands que ma bouche extorquée,
Adorateurs de seins , amateurs d'obusiers ,
D'incoercibles envies ,avides de croquer.


Les canaliser? ils se font péter la sous -ventrière,
Les mangent du regard qui déshabille à la hâte,
Ils avaleraient même mémé , et sa guêpière,
Ils épient tout de leurs gestes, mes traverses °pirates.


Ronds tels macarons, les voir faire chère est agréable,
Gloutons sans modération, à un poil prés ,goulafres,
Ils se stimulent le palais sans vraiment passer à table,
De bons vivants les gastronomes,d'espoir et d'affres,


Ils n'ont que vingt ans ! la chair neuve secoue,
Un temps où la faim , grosse° comme Gargamelle°,
S 'en met sous la dent à en devenir exaltés et fous
S'invitant à plumer au passage de la tourterelle.


Ils jouissent du charme, de la beauté irrésistible des femmes,
Elles poussent au crime , les menant au ciel septième,
Le regard dit : Gourmand , est loin d'être exact , un sésame,
Un jour peut-être,envisageront-ils, un jeûne, un carême?


Je doute fort à l'idée de cette compromission,
Vivre d''Amour et d 'eau fraîche est désaltérant,
Celle de la Vue est alléchante,une avant- passion,
C'est une aurore au futur du grand sentiment.
  1. °traverse...yeux
    ° grosse .... enceinte
    °Gargamelle ......maman de Gargantua
    ***************
  2. 7 Ma seconde nature
    FARIDA 8.77
    Ecrit avec aisance...Bravo !
    Il est vrai que de s'adonner momentanément à la gourmandise
    est agréable, mais faut-il encore savoir s'arrêter à temps...
    ( étalés et fallait...apercevaient et goinfrer : ne riment pas...
    ( cachette et miette : rimes approchantes )
    Etalé son é/ fallait son ai
    Gourmande và!



    Gourmande ,de par nature
    Je ne sais pas me priver
    Chocolats et confitures
    Le ventre est plein à crever

    Chaque jour au marché
    Mes deux yeux sont figés
    Sur les bonbons des étales
    Un à un , je les goûte , c'est vital

    Réglisse , zigomar et caprices
    Je suis gourmande ,pourquoi nier
    Je tombe faible devant ces délices
    Cette envie n'est pas à sacrifier !

    Je me régale de confiseries
    D'un Frizzy , de Tutti frutti
    Et sur mes lèvres sucrées
    je garde le goût toute la journée

    Sur la brioche, le Nutella étalé
    Le Soda pour faire passer ,j' avale
    J'en reprends ,car il fallait
    Pas besoin d'un intervalle

    Je ne peux pas m'en empêcher
    je savoure même en cachette
    Je garde pour moi ,ce petit péché
    Je n'en perds pas une miette!

    Si les enfants s'en apercevaient?
    Chut! c'est mon secret, je le préserve
    Pour réitérer . M'empiffrer, me goinfrer,
    Est ce un défaut? Oui , Non,je me le réserve.

    *********

8 La Carmen , de Monsieur Carême°
IBOUJO médaille d'argent 9.30
Une vraie gourmandise !
J'ai aimé la façon dont vous nous avez « tournés à la broche »
Jusqu'au bout de votre écrit, mais aussi cette belle touche d'humour.
Un vrai régal !
( médocain : petite faute de frappe)
Ciel et belle : rimes différentes.
Fort plaisant cet art culinaire (à double sens des plus coquins) !


Parler d 'envies est aisé pour ma suzeraine,
Lui croquer le croupion, est vil jargon urbain,
C'est une poulette aussi brune qu'Africaine,
Un beau plumage comme un vin medocain.°


Son œil noir, donne appétit, attiré par Gallinacée°,
Carmen est coquine, est ardente, je prends garde!
S'engraisse le bec avec les graines de fleurs du blé,
Mais qu’un ergot de coq passe, elle feint la snobinarde.


Vous savez ! le coco flatteur de chair de croupe,
Moi, je salive des dents , l 'élève au Sept du ciel,
J'imagine ses cuisses dodues ,offertes en poupe,
Avez-vous deviné , mes envies pour la Belle?



Je vais la faire griller aux petits oignons sautés,
Deux blancs charnus ,sauce crème béchamel,
Une poularde au pot, ses contreforts ,à satiété
Donne ton cou, Poussin, Antoine rogne intemporel,


Sa peau est reine, à m'emplir les trous de nez,
Gibelotte ! mon Ami, autres humeurs, autre faquin,
Râblé du cou et Rabelaisien , ce que vous aimez, Mangez,
La diversité donne le goût , je fais la poule, faites le lapin!

°Monsieur Carême cuisinier des Rois et reines
de son prénom Antoine
°médocain de la région du Médoc
°Gallinacées... ordre d'oiseaux de basse-cour

*************
9 Poussah°
IBOUJO 8.43

Narré avec humour, cette plus que gourmandise de femme enceinte
et totalement réelle. Pas toujours agréable à contempler pour le mari !
Sans compter que l'addiction peut coûter cher à la santé et au porte-monnaies.
( suite et gîte : rimes approchantes )

Ah ! les envies d’une femme enceinte…fort belle description d’un pachyderme affamé
Attention à la répétition de lait dans le dernier quatrain


Je convoite envies, appétence, grosse° d'une petite Princesse,
Je suis dépendante insatiable , traitante de matières comestibles,
Et si j'ai le ventre rond ,le souci est qu' à sept mois de grossesse
Je bondis comme une ogresse, tentée , que par le digestible.



Le chocolat, les gâteaux, conservations° et les Saint Nectaire,
Mon profil m'est insupportable; je suis un poussah ventriloquant,
Le gras amoncelé sur le corps , je n'ai plus de masse musculaire,
Un mastodonte qui roule et ne marche plus convenablement.


Comment sera mon cigogneau °? les désirs extrêmes m'ont épousé,
Petit, malingre, pas beau ,j' ingère ,choisissant de grosses rations
Mes jambes de Pachyderme °sont des baudruches surdosées,
Mes doigts , les fourchettes du Bon Dieu, gèrent les préhensions.


Le diabète élevé , l'urée grimpe, et je bois les Coke à la suite,
"Ils aident à digérer», vous me pensez égoïste ? j 'ai faim et bâfre pour coco,
La rue ? une inconnue, je n 'enfile pas de souliers, un effet Flemme à gîte ,
Mon poids indique les cent kilos, suis vêtue chez Sac et Bungalow


Je reste en savates la journée , et le soir, le mari n'a rien à "grailler' du tout,
Il m’a payé des sucrettes, moi j'aime la café , sucre , crème de lait,
La honte bouscule , mais j'ai la faim de la reine des loups,
Je désosse, et si je manque , l 'addiction me fait de la tête d’un agneau de lait.

°grosse enceinte
°conservation salaison
°Poussah Bouddha au gros ventre

°Pachyderme ...éléphant
°cigogneau le petit de la cigogne

*********
10 Faut-il couper les gourmands ?
LURON1er 8.83

J'aime bien le ton enlevé de votre écrit où se mêlent jardinage et pointe d'humour "Guy en passant " super !
Tout doucement vous nous amenez vers vos gourmandises personnelles, astucieux... Bravo !
Très divertissant, un beau jeu de mots



Faut-il couper les gourmands ?
Et ceci dès maintenant !
Pour ceux qui les aiment plates
Où rouge comme des tomates.

Mais en quoi consiste cette taille ?
Qui pousse à l’aisselle en bataille.
Faut-il supprimer ce petit pécher ?
Où simplement nous en empêcher ?

Certains disent que c’est un vilain défaut,
Pour eux, c’est le caprice qui leur faut.
Recherchant le brin dans des petites fleurs,
Une bonne avance vers leur bonheur.

Trouvant que la terre est trop basse,
De la culture aussitôt, je me lasse,
Car je suis un gourmand invétéré de polar,
Que je lis jusqu’à très tard le soir.

Je suis un grand friand des livres que j’aime,
Au policier, j’ajoute les recueils de poème,
Et comme dirait notre Guy en passant :
« Il n'y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. »

Alors, faut-il couper les gourmands ?


*******

11 Gourmandises...
JANU 9.02
Quel plaisir de se promener en votre jardin gourmandise !
( retrai et fruitiers : rimes différentes )

Touchants souvenirs, savamment contés, de très belles images

C'était un jardin extraordinaire
Mon Papa devenu retraité
L'avait planté en arbres fruitiers
Pour cela aussi je le vénère...

"Des pommes, des poires" mais c'est pas tout
Des cerises, des pêches, des abricots et des prunes
Des grenades, des ananas et des figues brunes
Des fraises, myrtilles, et groseilles partout

Comment ne pas être tenté par la gourmandise
Avec l'hiver mandarines, oranges et pomélos
Et aussi des bananes sur régime mûri au chaud
je vivais au milieu de toutes ces marchandises !

Alors bien sûr à l'heure des repas normaux
Mes parents devant mon peu d'enthousiasme
Pour tous ces mets cuisinés au fourneau
Vivaient tous mes accrocs comme des miasmes....

Une autre grosse addiction ce fut le poisson
En soupes, au four devenu gourmandise
Dans la vaste mer ce fut ma moisson
Au grand plaisir des parents que ça sécurise !

De fait avec le temps j'ai aimé bien des choses
La viande de mouton, et le poulet grillé
Mais je ne vais pas tout vous énumérer
Des fruits désormais, je sais faire la pose...


*******
12 Gourmandise, ma belle friandise
ELUARD 7.72

Une gourmandise qui laisse à réfléchir qui met en exergue le message que vous nous faites passer...
Bien écrit, malgré quelques rimes manquantes (avec orgueil, gourmandise et volonté )
Certaines rimes sont manquantes, ce poème m'a affamé

Gourmandise, ma belle friandise,
Festin toujours en convoitise,
Pour de délicieux mets toujours prêt à de folles bêtises.
Gourmandise, Luxure, envie, paresse, avarice, colère et orgueil ,
Série de sept péchés capitaux
Que l’on fête sous ce grand chapiteau.
Avec la gourmandise il est toujours question de festin,
C’est son destin,
Et nul besoin de vous faire un dessin,
Toujours attirée par les repas et les mets aux belles odeurs et au grand parfum
Qu’elle renifle au loin,
Et qu’elle prend avec soin,
Quitte à manger du foin.
Les sept péchés capitaux sont de précieux mets dont la Gourmandise
Raffole.
La Gourmandise est un précieux péché un pur délice pour qui elle perd
tous ses moyens et en devient folle.
Cacahouètes, amandes et amuse-gueules
Sont ses points faibles et elle en met plein la gueule
Tartes et quiches, elle en mange à volonté
Et elle se dit c’est vraiment chiche
Tant pis pour le Bakchich pourvu qu’elle mange du pois chiche.


*********

13 Un péché infernal

LECOEURENTRETES MAINS médaille de bronze 9.10
Une gourmandise en procès, pas mal du tout (Un message sous-jacent Peut-être ?)
(révulsés et promet ne riment pas : sons différents)
Superbe, j'ai savoureusement dégusté!


« Voyons, voyons, tarte à la crème parsemée d’amandes
Gâteau au chocolat nappé d’un coulis de myrtilles,
Tarte à la banane suivie de lait à la vanille,
Dites-moi ma chère vous êtes une grande gourmande ? »


« Non, ce n’est pas ce que vous croyez maître des enfers
Se nourrir ainsi n’est pas péché mais un supplice,
Je ne suis que victime de vos brigades tentatrices
De moi une esclave soumise au goût ils ont su faire »


« Vous osez accuser nos troupes de votre faiblesse ?!
Misérable âme mortelle, céder, vous ne deviez,
Si nos appâts happaient votre palais, il fallait prier,
Au lieu de cela, vous grignotiez même à la messe »


« Mais l’office durait des heures et face aux religieuses
Ma faim hélas devenait vicieuse et je la comblais,
Léchant des petites miches et gobant un oranais,
Mais cela ne fait pas de moi une femme moins pieuse »


« Pieuse ! Vous dites ? Et cette gâterie chocolatée
Que vous aviez imposée à votre amant au régime,
N’est-ce pas fauter ? Même dans vos relations intimes
Votre boulimie domine, soyez décapitée »


« Non Satan par pitié épargnez mes dents, ça me sert… »
Accrochée au lit tout en sueur, les yeux révulsés
Je me remets de ma condamnation et me promet
Que plus jamais, je n’aurai la main lourde sur le dessert.


*********


14 Gourmandise en pâte d’amour
POLYMNIE2 9

Très agréable plaidoirie en faveur d'une gourmandise avouée...Bonne conclusion.
Une écriture aisée, de belles rimes riches.
Délicieusement écrit ce péché de gourmandise



Oui, je suis friandises si je fais parler mon âme !
Elle a besoin d’offrir et de donner,
Le fruit de la passion muet me pâme
Pour son chaud ou son glacé silencieux, abandonné.

J’étais si jeune, et pourtant déjà, la vie
L’amour tout court, faisait mon collier
En perles de nacre aux parfums d’envie,
J’ouvrais le livre choyé de tout écolier !

J’aimais ce regard qui « en dit long, mais jamais ne sommeille » *
Ma main tenant l’Autre, passait un tout, un lien, le tien !
Mais quelle douceur, effaçait un salé moins merveille,
En gestes tendres aux goûts sucrés que l’on retient ?

Les jours si « choux » tout crème rougissaient mes pommettes
Et mes prunelles farcies de bonheur,
Mijotaient en secret les friands par louchette
Visant desserts mystérieux fouettés à la chandeleur

Aujourd’hui
Je suis « baignée, soufflée » au soupir de nonne,
Bonne pâte souple m’interpelle, en coups de mains, beignets venteux,
Mais je préfère l’oreillette croustillante à l’oreille, et pardonne
Ses éclats frétillants aromatisés en pur régal goûteux

Ce péché mignon n’est que chef-caresse
Je suis un tout à la fois en gourmandises d’Amour,
C’est le beurre du délicat si doux, et non l’ivresse,
D’un moment, mais à jamais pour toujours.

De cette essence pure et providentielle,
Je n’en suis pas repue mais je l’apprécie c’est certain !
Fidèle au fil amant aimé, belle Ariane l’essentielle
Que je tiens par mon fil d’alu déteint.


Présent voulu car c’est un état permanent d’un certain regard
Choux à la crème sont aussi beignet soufflé, pet de nonne, soupir de nonne
Pet de vent ou pet venteux !


********

15 Le véritable gourmand

En nature fait son plein !
POLYMNIE2 médaille d'or 9.50
Un très beau développement de la gourmandise, de belles métaphores ...bucoliques et poétiques à souhait
Une gourmandise fort poétique, bravo


Comment ne pas être gourmandise
Quand dès l’aube au crépuscule mon repas est assuré ?
Nature, tu excites mon esprit né de ta friandise,
Têtu à vomir, à tout prendre jusqu’à l’azuré!

Chaque jour Aurore enrobe les champs, m’invite,
Prépare un hors d’œuvre échevelé sacré,
Au fumet ruisselant sous moi, puissant lèche frite,
Râ Dieu me nourrit en éclairs nacrés.

Je suis friand au clair de la sève,
Je m’enivre de tous sucs et j’en suis fier.
Piètre gourmet tel Gargantua, mais je ne rêve
Étant condamné à jamais, depuis tant d’hier !

Je me goinfre au détriment de l’autre
Et quand arrive le temps des Rameaux,
Je me sens asphyxié par une forte empoigne qui se vautre
Me tue, sans geste délicat, loin de mon jumeau !

Quand je ne fais que glaner au pied de la rose
Et que je sue, saoul de son parfum, s’épuisant,
Vampire je gobe, sans rancœur à la source, rare chose,
Tous arômes me dressent jusqu’aux troncs, puisant.

Il ne suffit que d’un œil, pour que le Maître me déloge
Sans haut-le-cœur, mais serpette à la main,
Je ne rends que le fiel de ma présence sans éloge
Sur une cicatrice parfaite pour demain !

Tout excès devient vigueur, gourmandise me profite
Je me sens avide, roi près du festin
Ce plat de choix aux fleurs confites
Fait vase communiquant vers mon destin

Enrobe les champs = à peine éveillée, embrasse l’éther



******

16 Expressions gourmandes
En partage nous mènent à la réflexion !
POLYMNIE2 9
Un art culinaire qui en fait saliver plus d'un, que vous avez transformé en gourmandises
Belle écriture
( banquets et saké ne riment pas : sons différents )
Profonde réflexion délicieusement contée


Quand le ressenti devient chair
De poule, aux frissons frémissant l’envie,
L’oie blanche devient un entremet cher
Offrant même son foie, sa vie.

Pour fins gourmets de mille banquets
A l’affût de plaisirs offerts, le gosier en fêtes
Jouit de tous les délices, ivre de saké
Sur les crêpes de chine, fines et parfaites !

Le dindon de la farce sans bonsoir
C’est le meilleur que l’on offre
Quand Maître coq s’improvise Maître queue encensoir,
Sur toute pelure d’oignon qu’il décoffre,

Pleure comme une madeleine, il a un cœur d’artichaut ;
Bon comme le pain, doux comme un agneau des plus tendres
Qu’il prépare à la gibelotte sur le réchaud,
Arrosé de romarin et de bon vin avant les Cendres !

Ce jour, un festin pour les amis, les copains
Qui aiment se retrouver ravis de cette amitié arrosée,
Font le partage, savourant corps tout entier jusqu’au col Alpin,
Appréciant le goûteux inlassable vibrant en perles de rosée !

L’Art est grande et belle chose quand se pose l’inné,
C’est un merveilleux qui compose
Comme une rose sème une à une ses pétales fanés
Répandant ses arômes, sur l’autel en bouquet garni qui repose.

Tel un archange passe, un silence déguste, solennel,
Un sublime sur lèvre, une Âme suspendue
S’éprend de cet instant en éphémère auguste, l’éternel
Bénit et communie avec tes* copains en prière épandue !

« Tes » copains = l’émotion des convives pour le délicieux reçu

Et apprécié, avec un regard anobli, perceptible mais infiniment intime


**********

17 Gourmandise unique à Nice
GUYGUY C'EST MOI 7.42
Une gourmandise toute particulière : la viande...Végétariens, s'abstenir (sourire...)
sur un fond de partage et d'amitié
Attention à vos changements de temps ( 4ème quatrain )
aux répétitions telles que : régalé,cuit, narines et s'affine.

Quelques rimes manquantes, attention aux accords de temps, succulente chanson
Partagé entre l'onglet et la bavette
J'opte pour la pièce du boucher
Cote de bœuf au menu, faut que je l'admette
L'offre du jour, m'a bien titillée...


Bleu, saignant, à point où bien cuit
Je me lèche déjà bien les babines
Mayo, Ketchup avec frites, je m'enivre
Me délecte goûts et surprises, s'affinent


La commande passé, le tour est joué
Le temps de la préparer, l'apéro est bien lancé
Entre amis, tout est joué et rien à jeter
S'amusons, rigolons, s'exprimant comme jamais


La soirée est commencé et on s'amusait
Bien et consommons comme jamais, à volonté
On était les princes de la soirée et on le savait
Rien au hasard, nous laissons passer


Bleu, saignant, à point où bien cuit
Je me délecte déjà bien les narines
Mayo, Ketchup et frites, je m'affine
De fines herbes, s'affirme, me confirment... ( X 2)


Ce soir, j'ai bien mangé et me suis régalé
Et je n'ai rien jeté de la pièce du boucher
Je l'ai dévoré et n'ai rien laissé, je l'admets
En compagnie d'amis, on s'est bien régalé...


Bleu, saignant, à point où bien cuit
Je me suis bien régalé pleins les narines
Mayo, Ketchup et frites, je m'affine
De fines herbes, s'affinent et se suffisent...


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18 Une lune de miel salée
LECOEURENTRETESMAINS médaille d'or 9.50
Un écrit qui m'a ravie, comme j'ai aimé sa recherche et son ton humoristique !
En majeur partie, de belles rimes riches.
Sur le ton d’une fable, écrit parfaitement cuisiné

Pour leur lune de miel, Madeleine la tropézienne
Et Framboisier originaire de Monaco,
Ont pris une chambre dans une rue parisienne,
Puisqu’ils étaient fauchés comme les blés les cocos,
Ils avaient négocié avec le proprio assez soupe au lait,
Une réduction s’ils l’aidaient à sucrer les fraises
Car grand pâtissier, il servait après le diner aux fins palais,
Des desserts à vous faire avoir un regard de braise ;


Le premier soir, ils étaient bourrés comme des coings,
Ils avaient une énorme pêche et se fendaient pour rien la poire,
Le patron devenu rouge comme une tomate en serrait ses poings
Et hurlait : ce n’est parce que le vin est tiré qu’il faut le boire,
Vous auriez dû pocher avec les fruits que vous avez engloutis.
Le lendemain arrivée en chausson la femme demande
Si elle pouvait prendre de la brioche et un rôti,
Pour graisser avec la pate au poulet en cas d’amande
Ne voulant en faire tout un plat, le boss laisse couler,
L’épouse avait filé comme un éclair retrouver son chou à la crème
Et pour pas un sou les voilà bien rassasiés en train de roucouler
Alors qu’aucun flic n’est passé pour lui causer des problèmes,


L’hôtelier ayant compris la malice des deux gourmands
Et pour leur troisième service, leur confie une tâche de choix
C’était de goûter chaque pâtisserie, coulis et flans
Avant de les proposer aux clients qu’il choie,
Heureux de cette promotion ils s’adonnaient à cœur joie
Mais dans la farine il les roulait car à chaque bouchée
Il marquait le prix et après s’être gavés comme des oies
À la fin du séjour, voyant la note, ils se sont desséchés tant qu’elle était salée.


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19 La gourmandise
RAYMOND3 9.07
Un message clair sous le couvert d'une indigestion culinaire,
"il va falloir qu'il se serre la ceinture" ce pauvre gourmand !
" La boucle est bouclée..."
(Saint Honoré : sans s)
Plus son us/ exclus son u
Quel humour! j'ai adoré!


Le docteur Leborgne m'annonce la couleur,
Dans six mois vous verrez amincir votre taille,
Le régime appliqué , pour vous un grand labeur,
Un résultat final, vous dire, je travaille.

Le matin trois éclairs maison pas un de plus
À dix heures pause- thé, petit croquembouche,
Pour le déjeuner steak saignant, vin pas exclus,
Dessert Saint-Honorés, ou fromage à la louche.

Seize heures petit encas, deux tranches de jambon
Couchées sur une tranche de pain peu épaisse,
Une crêpe aux pommes, arrosée de rhum bonbon,
Un café pour la faire descendre en finesse.

Au souper, cabillaud et gnocchis au pesto
Avec un risotto d'asperge à la crevette
Un petit coup de blanc, mis au frais plus tôt
Et un bon petit coup à la bonne franquette.

Docteur, rendez-vous compte de baisser ainsi
Mes repas de moitié? Tenir mais comment faire?
Vous me laissez là, les miettes, ça sent le roussi
Moi fin gourmet, d'une cure disciplinaire...




Hors concours


Gourmandise … IBOUJO


D’être devenu un gros lard, il s'en tamponne le coquillard,
Il avale plus que de raison, des sucreries, des pâtés,
Boit des sodas s'entend roter, les féculents le font flatuler,
Sa femme ne dort plus à ses côtés , ami bonjour, adieu Nanard.

Faute de place et des ronflements de gras-double la nuit,
La pince à linge sur le nez , glisse sur sa séborrhée
Les murs de la maison vibrent ,le matelas ,un trou crevé,
Un boudin de sang, mou comme une chique, un biscuit,

Et l 'obèse pour aller aux toilettes cherche sa bistouquette,
Des plis au ventre, incalculables, Michelin a refusé le CDI,
Se fichant des ironies , pour lui la bouffe c'est le Paradis,
Le fauteuil plie ,ne rompt pas, le colosse ancré par la braguette,

Le voila , mâchonnant toute la journée face au téléviseur,
Devant les séries de filles extra..."je bande mou'!
Sur le pénis la main tâtonne. et sur ce coup, pas de bout !
Quelle sinécure que ce goret, un peu givré, il fait peur.

Il s'en tamponne le coquillard, sourit béat comme un nœud,
Doté d'un cou de taureau ,il meugle le Pantagruel basique !
Une haleine qui décoiffe, , sujet épineux le reflux gastrique,
Il postillonne dans vos yeux, Gargantua , tu as un neveu!...


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Gourmandise IBOUJO


" Des pommes, des poires, et des scoubidous " ,
En mon jardin , je les ai planté pour y trouver à manger,
lI y a de 'Or , des écus , tel un ver je dévore à regarder
La terre donnée , les mange-tout , les variétés de choux,

De l' haricot noir à mijoter, les blancs pour le cassoulet,
En ajoutant des pommes , des poires et du scoubidou,
Lui, c'est une épice de 70, le beau Sacha nous l'a confié,
Une petite tresse colorée ,accrochée aux clés du verrou.

En mon jardin, il y a les fruits, les légumes, Dolly , la brebis,
Devinez ce qu'elle s'enfile en premier? le scoubidou rubis,
Ou un blanc , un argenté, un brun bronzé , un roux moucheté ébaubi,
Les prunes rassies , les poires juteuses ,les pommes tapies

Lorgnent des oreilles sur la conférence ° dans l'herberie,
Tout le monde va manger à sa faim.....Venez ramassez ,
Sous un ciel bleu avec un bon bol d'air de prairie,
Nous chanterons ,il parait que cela aide des nez les fricassées.....

la conférence est une poire

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Le bal des friandises....LYS


L'instant privilégié de cette insatiable et triste gourmande,
Est celui qu'elle se réserve en solitaire, devant la télévision...
En catimini elle amasse et alimente une immense provision ;
Chocolats et bonbons satisfaisant à discrétion, sa demande....

Au besoin, pour ne pas en perdre une miette, vient y ajouter
Gâteaux de toutes sortes, sucrés ou salés et bien autre chose !
Le regard flou, ne sent passer les heures, car est en overdose
Calée entre ses coussins préférés, jouissive à n'en pas douter.

Elle est si bien, alors ne venez pas déranger son doux rêve,
Celui de nouvelles Pâtisseries à dévaliser, pour s'empiffrer
En fixant un écran à multiples facettes, incitant à dépenser.
Elle imagine sucreries et parfums, puis en salive sans trêve..

C'est tout juste si elle ne se relève pas la nuit, à pas de loup,
Pour se délecter de glaces surmontées de spirales crémées,
Enrichies d'un coulis de fruits rouges et de noisettes pilées,
Pour s'assoupir au son du ronflement de son « gros chou. »

C'est le bal actuel de la déraison, aide à lutter face à l'ennui,
La farandole alléchante des saveurs et couleurs trompeuses,
Enrobant les corps petit à petit, laissant séquelles douteuses.
A priori, un vilain petit défaut lançant un appel vers autrui...


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Et en synthèse des 7 péchés capitaux Llumierelive

Si l’on considère l’orgueil comme ambition, fierté, amour propre, honneur il ne peut être qualifié de péché…
Mais s’il reflète arrogance, dédain, mégalomanie, prétention il se révèle en véritable défaut…

De vouloir s’installer sur certain piédestal
En se prenant de haut et dédaignant le monde,
L’orgueil n’est qu’arrogance et péché capital,
Ame prétentieuse que vanité inonde…

Ne pouvoir affronter ni plus se relever,
Un fétu de fierté serait de bienséance
Afin de poursuivre vaillamment et braver,
L’orgueil en cette idée serait de bonne alliance…

En parlant d’avarice l’image d’un vieil Harpagon revient toujours à l’esprit…
Mais dilapider sans compter n’en est pas un moindre défaut…


Avide et grippe sou, cupide, rapiat, radin,
Amassant sans arrêt or, billets et piécettes,
Son mercantilisme le rend fourbe et mesquin,
L’avarice a tissé bien triste silhouette…

Dépenser sans mesure, sans songer à demain,
Etre sous l’emprise d’une fièvre acheteuse
Conduit droit aux brouillards d’incertains lendemains,
Il faut se modérer en périodes douteuses…

Si l’envie exprime un sentiment de frustration vis-à-vis d’autrui, l’envieux ne connaitra jamais le bonheur…
Mais si nous n’éprouvions aucune envie…nous ne serions jamais aptes au bonheur…



Jalouser ses voisins, leurs voitures et leurs biens,
Envier les plus riches, rongé de convoitise,
Mâchonner, maugréer, ne serviraient à rien,
Sinon qu’à exhumer sa sordide sottise…

N’éprouver de désirs, n’avoir aucune envie,
Ne sentir d’intérêts, déclinent la déprime
En le néant blafard d’un vide de survie,
Ce titre de péché en cette voie ne rime…

La colère, piètre conseillère, peut conduire certains individus à un débordement frôlant une furie meurtrière
Mais n’est-elle pas aussi une « soupape » de sécurité ?


Sous accès de fureur, dépassant les pensées
Les mots tels des armes forcent à blesser, meurtrir,
Les coups peuvent pleuvoir, en cruelles brassées,
Cette ire rageuse conduit au repentir…

Colère mesurée, en tout état de cause
Libérer nos pensées, exulter nos rancœurs,
Crier nos ressentis, dire ce que l’on n’ose
Mais juste pour remettre les pendules à l’heure…

Luxation de l’esprit par débauche où Aphrodite incarnait la déesse de la luxure…Ces fresques orgiaques demeurent dans les mémoires…Un « luxe » de voyeurisme ou d’échangisme que le commun des mortels ne peut prétendre… sinon en ses jardins secrets…


Stupres d’obscénités de chair et de paroles
L’inceste tolère fornications perverses,
Quand Aphrodite touche en sa belle vérole
Les Borgia et Bacchus en ses foutres d’averses,

Mais tous ces libertinages en rêves d’orgasmes
Invitent les poètes à coucher leurs pensées,
En des sources limpides de leurs vers fantasmes
Luxure ne reflète aucun rut déplacé

Ces partisans du moindre effort qui répugnent toute idée de travail aussi bien physique que mentale remettent au lendemain ce qu’ils auraient pu faire dans l’heure même…Mais la caresse d’une paresse mesurée reste bénéfique

La nonchalance aigüe et la fainéantise,
La procrastination au rythme qu’il ne faut,
Ces maux lymphatiques demeurent une hantise :
L’oisiveté jugée en mère des défauts…

Mais l’on peut paresser en s’occupant l’esprit,
Rêver les yeux ouverts, allongé au soleil,
Farniente bienfaitrice au seuil de tout mépris,
Et raviver la flamme des songes en sommeil…

Gourmandise quel péché mignon tout enrubannée de sucre…des doigts délicats la porte avec délice
Ne pas confondre avec la goinfrerie, l’avalage sans dégustation…la voracité avide



Ils se bâfrent en morfals, insatiables ils avalent,
Sans déglutir ils bouffent et s’empiffrent et s’engluent
De boustifailles, de jus, ils crèvent la dalle,
Ingurgitant, rotant gloutonneries goulues,

Mais la délicatesse en une gourmandise
Où le raffinement subtil et d’élégance
Ne peut être goûté d’une grande méprise
Les saveurs éthérées portent à la quintessence

La génitrice de l’orgueil, de l’avarice, de l’envie, de la colère, le la luxure, de la paresse et de la gourmandise n’est –t’elle pas la bêtise ?
Les paroles de Jacques Brel le résume dans « l’Air de la Bêtise »


Mère des gens sans inquiétude
Mère de ceux que l'on dit forts
Mère des saintes habitudes
Princesse des gens sans remords
Salut à toi, dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi, Dame Bêtise
Mais dis-le moi, comment fais-tu
Pour avoir tant d'amants
Et tant de fiancés
Tant de représentants
Et tant de prisonniers
Pour tisser de tes mains
Tant de malentendus
Et faire croire aux crétins
Que nous sommes vaincus
Pour fleurir notre vie
De basses révérences
De mesquines envies
De noble intolérance
Mère de nos femmes fatales
Mère des mariages de raison
Mère des filles à succursales
Princesse pâle du vison
Salut à toi, Dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi, Dame Bêtise
Mais dis moi, comment fais-tu
Pour que point l'on ne voie
Le sourire entendu
Qui fera de vous et moi
De très nobles cocus
Pour nous faire oublier
Que les putains, les vraies
Sont celles qui font payer
Pas avant, mais après
Pour qu'il puisse m'arriver
De croiser certains soirs
Ton regard familier
Au fond de mon miroir.













 
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iboujo

Maître Poète
#4
Bouffer ,s'empiffrer de vos vers ...

.voila le nouveau Défi de Dame Murielle

qui sera le plus Gourmand...
Qui sera la plus 'gueularde"

de Creapjailebideplein..

A vos fourchettes et vos papilles les 'Séraphins"
ou tout autre objet .....

repaissez vous ..

20 participations à battre
qui dit mieux?

Bon week -end à toutes et tous...
 

Polymnie2

Maître Poète
#7
En attendant de poser les vers friands,
On se régale récupérant la marchandise en friandises nommée gourmandise!

Tout est gourmandise ici-bas!
Ne reste que le feuilleté à lire ou à dire et à parsemer d'aromates!!

Bon courage à nous tous!
Il faut patienter que la pâte lève!
Je prendrai la fourche avec une pointe "d'ail" ça fait mal!!et vous la fourchette!
Bisous, Polymnie2
 

Polymnie2

Maître Poète
#10
Allo! Allo! Jojo
j'utilise le téléphone
pour ne pas troubler le calme ici!
Fait troublant, la tronçonneuse a chanté
tout hier chez le voisin
Et tous les oiseaux se sont éteints!
Serait-ce pareil ici?
Bises Polymnie2
 

Polymnie2

Maître Poète
#12
Et moi aussi, si tu savais
car les gourmands disent : "nous jeunons
pour avoir envie d'étaler tous les sucrés salés à lâcher!
J'en ai déjà préparés deux ce matin
mais je dois affiner!!!!
 

Polymnie2

Maître Poète
#13
A bonne nouvelle j'ai eu peur !!! une annulation de concours par manque de participants, du jamais vu sur créapoèmes

Belle nuit Polymnie
Je l'ai précisé pour que les citoyens créa se réveillent!
Je pense qu'ils ont peur de grossir!!!!!

Note qu'il a fait des journées d'été, ils sont tous au jardin,
mais aujourd'hui il gèle donc cela ira mieux pour le glacé!
Bonne nuit à toi, Polymnie2
 
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Polymnie2

Maître Poète
#16
Tu vois, ma chère Jojo
que la pub sert parfois
le dessert compris!
Il y a de la salade jardinière
des "menus et "en pincées de sel sucrés!
son, farine et aromates,
en vapeurs délicieuses!
Quel fumet déborde l'hors-d'œuvre en chef d'œuvre!

Bises ma Jojo, poly
 
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iboujo

Maître Poète
#17
Rhooo !
le Carême est passé...
le Ramadan n'est pas encore là


Où sont les gourmets /gourmands

Crea dort ?
..trop mangé ?


8 textes ?????
des facilités poétiques proposées par Murielle


Allez !!
on sort de la sieste las copains

Bon wend à toutes et tous
 
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Polymnie2

Maître Poète
#18
Un de plus Jojo, tout neuf comme un'oeuf
vient de se poser! tu vas demander le dixième
pour arriver à vingt, mais les choco rêvent,
l'ex crémant un par un,
se déchaîne en superbes boules de cristal!!!!!!
 
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iboujo

Maître Poète
#19
l 'ax crémant OOH oui Poly ça bulle
et sans dent contre ....
sourire !

ils font le grand pont je pense

la seconde dizaine est attendu au parloir des cuisines lol