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LA GIFLE

#1
LA GIFLE

Le bitume filait, sous le caoutchouc des roues.
Agrandissant sans cesse la distance entre nous.
L'amour se déchirait, le temps devenait fou ;
L'horizon se fermait, sans avenir, au bout...

Il y avait dix ans d'infinie connivence,
Dix ans de concessions, dix ans d'intolerance ;
Et puis, tout éclata, un soir d'incohérence.
Une gifle, une crise...et puis la « pénitence ».

Tu as ouvert la porte, et jeté ma valise.
Le regard dur et froid comme une cour d'assises.
Je n'ai pas insisté ; tu devenais précise :
« Ne reviens jamais plus ! » Tu gardais la « main-mise ».

Et me voilà chauffeur de mon ego malsain ;
Bloqué sur la pédale de l'accélérateur,
Afin d'entériner le départ d'un noceur.
La gifle était, au fond, l'excuse du destin.

Mais tu la méritais, cette superbe gifle,
Avec ton caractère, agressif, emporté...
Car tu avais tout fait pour me faire craquer,
L'injure au bord des lèvres, les mains comme des griffes.

Et là, je suis bien libre, vers ma nouvelle vie.
Heureux comme un pinson qui se barre du nid,
Pour un arbre plus beau, une prochaine « amie ».
Il était temps, ma foi....Bon sang ! La route fuit.............

Mais un pneu éclate... je pars dans le décor...
Heurtant un parapet, bascule dans le vide...
Et la voiture chute...ma vie devient un bide...
Là...je quitte ce monde...méritais-je ce sort ?

….................................................................
Il paraît que le jour de mon enterrement,
Tu pleurais et hurlais que c'était de ta faute.
Là où je suis, peuchère...je n'ai pas trop la côte ;
Vas-tu me regretter ? Tu disais que je mens.................
 

iboujo

Maître Poète
#3
Ré bonjour Maurice

. Et meme si tu cours.
. Je te souhaite la Bienvenue à Crea'

Un texte qui en dit long sur.
*ta punition*"

Pas de quartier pour Madame....

Quand a la chute
Sgloup !!

Mais dans le bon sens...
Elle te regrette ?
trop tard''
Il fallait reflechir
Nous ne passons pas autant d'années en couple sans soucis
.
Te voilà envole..
Je ne sais où encore !

Vas- tu te mettre à draguer les Anges.
Mon Ange ?

Un.style agréable à lire
qui *coule* de lui même sous les yeux...
Tu m'avais caché ce beau talent !

La journée se lève ici, sur toi,
je suis contente....
Bisous Mau
Joyce
 

lilasys

Maître Poète
#5
Dit donc Momo tu débutes ton récit avec une bien triste histoire !!! Attention à nos coeurs fragiles il faut pas nous brusquer on doit soigner le tient en premier .....Les choses de la vie Momo , parfois l'amour tient à une excuse !! Mais tu as encore la vie ....Debout capitaine
Je t'embrasse très fort et soigne moi ce coeur triste ...Sainte mère tu vas pas nous faire une autre crise ?
Bisous très forts de lola
IP_les_petits_aperos.png
 
#10
Mazette, le chnok est stupefait de "recueillir" autant de lectures sur ce truc tristounet...et surtout de recroiser de merveilleux amis et amies d ecriture que j estimais sur le fameux Jepopo...Ca me fait tres ému et euphorique. GRAND MERCI. Je vais me balader sur ce site juste le temps de vous lire.
 
#12
OLA, SAMSARA, JOYCE, POLYMNIE, COQ HARDI, AUBEPIN, CARLAME, PROSATEUR, LILASYS, CORTISONE, VOUS ETES ADORABLEMENT GENTILS. Cela fait un bien fou d être apprécié...MERCI.....J AI ADORE MES LECTURES, CHERS AMIS, ET CE FUT UN PLAISIR...DES BISES EN PAGAÏLLE. de MARSEILLE.
 
#13
LA GIFLE

Le bitume filait, sous le caoutchouc des roues.
Agrandissant sans cesse la distance entre nous.
L'amour se déchirait, le temps devenait fou ;
L'horizon se fermait, sans avenir, au bout...

Il y avait dix ans d'infinie connivence,
Dix ans de concessions, dix ans d'intolerance ;
Et puis, tout éclata, un soir d'incohérence.
Une gifle, une crise...et puis la « pénitence ».

Tu as ouvert la porte, et jeté ma valise.
Le regard dur et froid comme une cour d'assises.
Je n'ai pas insisté ; tu devenais précise :
« Ne reviens jamais plus ! » Tu gardais la « main-mise ».

Et me voilà chauffeur de mon ego malsain ;
Bloqué sur la pédale de l'accélérateur,
Afin d'entériner le départ d'un noceur.
La gifle était, au fond, l'excuse du destin.

Mais tu la méritais, cette superbe gifle,
Avec ton caractère, agressif, emporté...
Car tu avais tout fait pour me faire craquer,
L'injure au bord des lèvres, les mains comme des griffes.

Et là, je suis bien libre, vers ma nouvelle vie.
Heureux comme un pinson qui se barre du nid,
Pour un arbre plus beau, une prochaine « amie ».
Il était temps, ma foi....Bon sang ! La route fuit.............

Mais un pneu éclate... je pars dans le décor...
Heurtant un parapet, bascule dans le vide...
Et la voiture chute...ma vie devient un bide...
Là...je quitte ce monde...méritais-je ce sort ?

….................................................................
Il paraît que le jour de mon enterrement,
Tu pleurais et hurlais que c'était de ta faute.
Là où je suis, peuchère...je n'ai pas trop la côte ;
Vas-tu me regretter ? Tu disais que je mens.................

Bravo et merci !!!
La gifle, je l'ai prise en te lisant ! C'est vrai que l'excuse est toujours dérisoire en réalité. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, le mot de trop après une avalanche de reproches...
Et tu énonce cette vérité avec tellement de beauté. Un phrasé rythmé, bien construit, moderne ! J'ai adoré !!!
Encore merci ! Et j'espère lire d'autres partages aussi agréables à lire.
Eléa-Myrtille