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La folie du poète

OLIVIERW

Maître Poète
#1
La folie du poète

Le poète écrit dans son galetas sordide

Misérable logement sous les toits de Paris

Éclairé par une chandelle vacillante et blafarde

Griffonne quelques vers aidé d'un verre d'absinthe

Sa main tremble, vacille et il en perd le contrôle

La plume se casse et l’encre se répand sur le papier

La fée verte fait son œuvre, l’artiste perd le contrôle

Son corps s’agite sous les effets nocifs de la thuyone

Son esprit torturé est détruit par le chaos

Par le choc effroyable des rêves contre ses pensées

L'onde infernale de la folie monte aux sommets

De son âme et s'écrase au fond d'un gouffre sans mots

Il explose et implose comme un cri, il est un cri

Qui crie et qui hurle, l'écume des jours ravageant

Ses obscurs et noirs espoirs planant dans l'océan

Perdu du temps, ce temps qui fuit dans l'infini

La nuit, les cauchemars partagent dans son sommeil

Ses angoisses, il les repousse au loin de la mémoire

Tout ce qui est réel pour garder dans la foire

De ses douleurs, les souvenirs quand il s’éveille

Le temps s'écoule et il est seul, désespéré

La terre vient de périr, le soleil s'est éteint

L'univers a rendu l'âme, la vie qui habitait

L'espace est en larmes, elle pleure depuis ce matin

Il a dans la tête comme un tourbillon de folie

Qui ravage sa raison, il ne peut exprimer

Sans danger les atroces douleurs qu’il a la nuit

Les mots ne servent à rien pour dire qu'il a souffert

De regards attristés en visages contristés

Et puis de bonheur perdu en malheur venu

Il fuit son destin comme un pauvre hère affolé

Un soleil noir le hante mais il reste inconnu

Il a la folie dans l'esprit, un obscur délire

Qui le transforme chaque jour en proie torturée

Au fil du temps, la vie coule sans aucun plaisir

L'alcool lui joue des tours et il en est tout troublé

La mort est sa maîtresse dans ses bras qui l'enlacent

Il connait les cauchemars de la nuit, au seuil

De l'oubli, noyant ses rêves de gloire, elle est lasse

De le voir ici bas et veut porter le deuil

Dans les vapeurs d'alcool, il écrit un assonnoir

Sur le coin du zinc d'un vieil estaminet

Entre deux verres d'absinthe et les maux noirs

Il prend cet endroit malfamé pour cabinet

Il erre des heures dans cette étrange gargote

Il s’adonne souvent à des jeux de tripot

Ce climat malsain et glauque, le ravigote

Il aime le décor encanaillé des bistrots

Sur le papier des mots ivres, éméchés

Qui titubent, trébuchent, la gorge asséchée

Par manque d'encre, devenus de vrais pochards

Cet assommoir, la descente vers les enfers

Il va rejoindre son bel ami Lucifer

Où il va terminer sa vie, comme clochard !

 
#2
le poète donne tout
en sentiments d'évasion
libérant son âme et le son
sans rien se garder pour lui
car il se "doit" de dire et d'annoncer
ce que tous parfois savent,
et le partage se fait
avec tous cors!!

Le poète que tu dessines
est seul à se débattre
ne se délivre pas!
Il en perd le nord
et finissait comme tu le dis si bien
dans tous les dés corps!!

Le peintre d'antan était le même
se réchauffant avec de petits verres!
Il peignait pour lui sans décrocher
l'extase sinon sans décor!

Merci pour ton poème,
Amitiés, Poly