La fleur de ta douceur
Ce matin,
comme chaque jour,
ton rire décachette
l’arche du Soleil,
tes bras enlacent
la clarté des seigles,
puis s’élèvent
vers les flûtes des oiseaux.
Nous marchons,
paume contre paume,
dans
le val de notre enfance,
parmi
le missel du souffle,
parmi
les sentes du Maine.
Tu fredonnes parfois, ma Fée,
des hymnes de tendresse
que
je reprends, enjouée,
pendant que
nos escarpins scandent
dans le silence
la ritournelle de ta splendeur.
Les mousses connaissent
la fleur de ta douceur
lorsque
nous nous étendons
dessus
l’encensoir des pétales,
tu te tournes alors vers moi,
tes lèvres me délivrent
des mots de feu,
le message de l’amour,
puis, face à tes seins que je délivre,
face à la bruyère de ton pertuis,
j’annonce au Monde
la vérité de ta beauté,
la vérité de tes cris de jouissance
qui chevauchent
le
corps-
à-
corps de ta Victoire !
Sophie Rivière
Ce matin,
comme chaque jour,
ton rire décachette
l’arche du Soleil,
tes bras enlacent
la clarté des seigles,
puis s’élèvent
vers les flûtes des oiseaux.
Nous marchons,
paume contre paume,
dans
le val de notre enfance,
parmi
le missel du souffle,
parmi
les sentes du Maine.
Tu fredonnes parfois, ma Fée,
des hymnes de tendresse
que
je reprends, enjouée,
pendant que
nos escarpins scandent
dans le silence
la ritournelle de ta splendeur.
Les mousses connaissent
la fleur de ta douceur
lorsque
nous nous étendons
dessus
l’encensoir des pétales,
tu te tournes alors vers moi,
tes lèvres me délivrent
des mots de feu,
le message de l’amour,
puis, face à tes seins que je délivre,
face à la bruyère de ton pertuis,
j’annonce au Monde
la vérité de ta beauté,
la vérité de tes cris de jouissance
qui chevauchent
le
corps-
à-
corps de ta Victoire !
Sophie Rivière