Au bord de ce lac du genre rêveur
Elle s’agenouilla, songeant aux représailles.
Cachant la rage qui lui rongeait les entrailles,
Elle retenait quelques sanglots voyageurs.
Je l’épiais invisible depuis l’autre rive,
Intrigué par cette forme au cœur tendre.
Sans daigner me voir ni m’entendre,
Elle restait là immobile et pensive.
Elle écarta ses cheveux couleur cuivre,
Soupira fort et avec précipitation,
Tenta de retrouver une respiration ;
Tous les arbres des environs semblaient la suivre.
Mais il était bien difficile pour une jolie fille,
Avec cet esprit de révolte qui l’anime,
De concevoir qu’elle émouvait jusqu’aux infimes
Brins d’herbe blottis contre ses chevilles.
Elle se mit à taper d’une grande violence
Contre l’eau claire du lac égocentrique,
Qui s’enfuit en jolis cercles concentriques ;
Jamais on ne l’avait traité avec tant d’insolence !
Devant cette éplorée il ne put s’empêcher
De verser quelques larmes en sa compagnie ;
Alors elle sut qu’elle avait trouvé un ami,
Quand bien même elle ne l’avait pas cherché.
Elle s’agenouilla, songeant aux représailles.
Cachant la rage qui lui rongeait les entrailles,
Elle retenait quelques sanglots voyageurs.
Je l’épiais invisible depuis l’autre rive,
Intrigué par cette forme au cœur tendre.
Sans daigner me voir ni m’entendre,
Elle restait là immobile et pensive.
Elle écarta ses cheveux couleur cuivre,
Soupira fort et avec précipitation,
Tenta de retrouver une respiration ;
Tous les arbres des environs semblaient la suivre.
Mais il était bien difficile pour une jolie fille,
Avec cet esprit de révolte qui l’anime,
De concevoir qu’elle émouvait jusqu’aux infimes
Brins d’herbe blottis contre ses chevilles.
Elle se mit à taper d’une grande violence
Contre l’eau claire du lac égocentrique,
Qui s’enfuit en jolis cercles concentriques ;
Jamais on ne l’avait traité avec tant d’insolence !
Devant cette éplorée il ne put s’empêcher
De verser quelques larmes en sa compagnie ;
Alors elle sut qu’elle avait trouvé un ami,
Quand bien même elle ne l’avait pas cherché.
