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La femme de paille !

lilasys

Maître Poète
#1
La femme de paille

Comme tous les soirs, elle bavarde, en contemplant la lune
Comme toutes les nuits, elle retarde, le moment de se coucher
Comme tous les jours, elle regarde, du destin, l’infortune
Elle veut y croire cet homme sera son ultime aimé

Comme un fétu de paille que la tempête emporte
Comme une femme qui cherche ce qui n’existe pas
Comme un homme qui ne croisera jamais ce besoin d’être là
Elle a vu tous ses rêves se briser sans trouver de porte

Comme une vie qui n’a aucune saveur, un manque d’épices
Comme une femme qui veut vivre avec lui tous les risques
Comme les rayons ultra, sans volets, rien ne lui fait peur
Elle est un mélange de folie, de froideur, de douceur

Comme si un dieu avait nié son existence, négligé sa vie
Comme une chienne qui traîne son corps en errance, ses envies
Comme en transe, elle boit pour oublier qu’elle n’aura de sire
Elle attend, de rencontrer son cœur avant de se maudire

LILASYS

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troubadour

Maître Poète
#3
comme une poignée de semence qu'on jette aux futurs sillons, pas toutes les graines ne germeront, celles qui feront les épis à terme seront les meilleurs, cependant autant que semeur garde espoir qu'il y'aura une bonne saison, pour avoir une bonne moisson. Tout arrive au moment voulu mon amie, c'est comme un fruit il a son temps, bel écrit mon amie.
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#4
Femme que fais-tu ?

Comme tous les jours, je brocarde, en attendant ma brune,
Comme toutes les aubes, je regarde l’instant de te moucher,
Comme chaque soir, je m’égare au festin de ta tribune,
Je peux le devoir en cette femme pour toujours l’animer.


Comment fais-tu cette bataille qui tempête et t’exporte ?
Comme un homme qui recherche quand tu n’existes pas,
Comme une femme entrelacera encore le soin d’être là,
Qui a vu toutes ses trêves ne plus délasser la cohorte.


Comme l’envie apporte le bonheur, un très bel indice,
Comme un homme qui peut rire de tout à ses risques,
Comme les haillons d’un beau ballet, bien ne fait pas sueur,
Il n’est que l’alliance de dément, de chaleur ou de fleur.


Comme si un vieux avait lié son exigence et glissé dans sa vie,
Comme une peinture indienne qui draine un décor de France, sa survie,
Comme une crainte qu’elle doit oublier pour nous offrir ses sourires,

Il attend pour contrer sa sœur de vers avant ses larmes de rire.
 
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