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LA DYSLEXIE C'EST QUOI ?

anemone

Maître Poète
#1
DEVOIR SUR TABLE
Albert Cohen « Le livre de ma mère »

3 heures pour rédiger
La sentence est tombée
Aussitôt son visage se fige
Sa gorge se serre
Son pouls s’accélère
Commence pour lui
Le début d’une galère.

En silence souffrira
Mais rien ne paraitra
Réfléchira,
Confondra les lettres,
Oubliera, rajoutera,
A voix basse répètera.
Sa main phonétiquement traduira,
Beau est aussi « bo » comme ça.

Une autre logique avec un autre monde.
Il contemple le ciel avec un s car il y a des nuages
Avec eux d’ailleurs, il aime s’y promener

Peu attentif, distrait,
Manque de concentration
Les mots dans son esprit ?
Aveugle dans sa tête.
Des phrases truffées de fautes,
Il en est coutumier,
Il en est désolé.

Travaille lentement,
Fatigue énormément.
Hier encore il a passé 2 heures
Sur une poésie :
« Heureux qui, comme Ulysse"
Pour lui pleine de mots qui lui cause des maux.

Globalise mais ne retient pas.
Pourquoi il faut écrire un mot comme ça
L’intéresse beaucoup plus que comment on doit l’écrire.
Difficulté à transcrire sa pensée
Imaginatif, intuitif, sensible
Oralement il est époustouflant

Cet ado dyslexique,
j’ai pu vous en parler
Car je le connais bien
Avec lui, je lis les yeux fermés
Ma main tenant sa main
Nous partons en voyage







LA DYSLEXIE C’’EST QUOI ?
Sur le plan de la compréhension, le dyslexique ne saisit qu’un sens partiel, ou pas de sens du tout, de ce qu’il a déchiffré; le message du texte lui échappe totalement ou partiellement. Généralement, il n’aime pas lire et a des difficultés dans les autres matières qui font appel à la lecture ou à l’écrit comme par exemple en mathématiques lors de la lecture d’énoncés ou de problèmes dont il ne comprendra pas le sens tout en ayant parfaitement acquis la notion demandée.
Le test du Poucet est un est étalonné (c’est-à-dire que l’on fait un comparatif avec la moyenne des enfants du même âge) permet d’apprécier le degré de dyslexie à partir de deux critères :
  • – le nombre d’erreurs au cours de la lecture

  • – le temps de lecture.
    « Le Poucet.
    Robin est petit comme un pouce.
    Il habite la forêt dans une jolie petite cabane pas plus grande qu’un nid.
    Il s’amuse avec ses amis les oiseaux et les animaux du bois. Un jour, il alla le matin faire une promenade bien loin.
    Un soir que la pluie l’obligeait à s’abriter sous un gros champignon, il rencontra un lièvre. Alors, il grimpe sur son dos. Il s’accroche à ses longues oreilles. Le lièvre s’élance. Il court vite. Le Poucet craint de glisser. Soudain, ils s’arrêtent : attention au chasseur ! Sauvons-nous dans ce buisson. « Quel poltron! » pense Robin

  • Lu par un enfant dyslexique, le texte devient :
    « Le son te.
    Co din est pe tite comme un pu ce
    il cha te la pe dans une jaune petiteca dan pas lune que din ni... » Incompréhensible
    L’enfant aura alors tendance à développer un dégoût pour l’écrit (écrire « juste » est tellement compliqué), certains même écrivent mal afin de dissimuler leur fautes d’orthographe (on leur reproche tellement !), et un désintérêt petit à petit pour toutes les matières où il faudra lire. L’enfant fatigue, le travail se fait lentement, il n’arrive pas à transcrire sa pensée. On comprend donc l’intérêt d’une prise en charge et du diagnostic de la dyslexie. L’enfant est alors en souffrance et il est nécessaire d’alléger celle-ci (outils et adaptations indispensables).
    La dyslexie fait partie des handicaps mais elle est invisible .

  • Lourdeurs administratives
    Bref, il existe tout un ensemble de possibilités pour la prise en charge des enfants dys. Du moins sur le papier, car sur le terrain, malheureusement, en raison de la lourdeur des procédures administratives et faute de moyens, la situation frise encore, parfois, l’incohérence. « Obtenir un ordinateur dans une classe, cela peut prendre un an et demi, déplore Vincent Lochmann. Pour décrocher un rendez-vous bilan dans un centre référent, il faut attendre des mois, voire plus d’un an, alors que les diagnostics de ces centres sont décisifs pour l’orientation des enfants et sont souvent exigés par les maisons départementales des personnes handicapées pour débloquer les aides. » Certaines familles se retrouvent à errer des mois durant d’un spécialiste à l’autre, sans constater d’amélioration et sans obtenir de diagnostic pèrécis. Pendant ce temps, les troubles peuvent s’aggraver. Et apparemment, la situation n’est pas pèrès de s’arranger : « Ces structures font face aux mêmes difficultés que celles du secteur hospitalier : réduction des postes, réduction des budgets, etc., note le pèrésident de la FFDys. Actuellement, on est assez inquiets sur leur avenir. » Une situation qui révèle aussi ¬l’absence de coordination générale concernant la prise en charge des enfants dys. « Ce sont les agences régionales de santé (ARS) qui devraient s’occuper de ces questions, poursuit ¬Vincent Lochmann, parce que dans leur périmètre d’intervention il y a la médecine de ville, l’hôpital et le médico-social, or les troubles dys couvrent les trois domaines à la fois. Dans chaque ARS, il devrait donc y avoir un référent qui coordonne l’ensemble des actions menées en direction des dys. »

  • Autre point noir : le manque de formation des enseignants. Malgré les progrès accomplis à l’école ces dernières années en matière d’aménagements destinés aux élèves dys, ceux-ci sont encore trop souvent « mal repérés, mal accompagnés, et les réponses pédagogiques à leurs besoins sont trop souvent inexistantes ou inappropriées », dénonce la FFDys. En juin dernier, à l’occasion de la Conférence nationale du handicap, elle a d’ailleurs réitéré sa demande de création d’une nouvelle filière de formation d’enseignants spécialisés et, dans la continuité, la mise en place de classes destinées spécifiquement aux enfants dys. Ces enseignants spécialisés pourraient tenir le rôle de personnes ressources auprès des enseignants des classes ordinaires, qui n’ont pas forcément le temps ou les moyens de repérer les petits dys. Parce que c’est bien à ce niveau que tout se joue. Sans repérage, pas de diagnostic, pas de prise en charge et pas d’accès aux savoirs de base pour ces enfants qui ne souffrent pourtant d’aucun retard mental ni d’aucune déficience intellectuelle globale.
    * Source : Fédération française des dys (FFDys).

 
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saoirse

Maître Poète
#2
Sans aller jusqu'à la dyslexie, je constate que nombre d'étudiants ont une aversion profonde pour la lecture, allant même jusqu'à utiliser youtube pour obtenir des informations quand tout est disponible dans les supports de cours. Ils savent lire pourtant, ont survécu à deux ans de prépas mais cette prédilection pour la vidéo ne cesse de m'étonner.
 

Polymnie2

Maître Poète
#7
Je ne savais pas ce genre de handicap sur la dyslexie,
ma nièce a eu des problèmes de "dyslexie" vers les
dix ans, ne confondant que quelques lettres!
(à savoir qu'elle a appris le Français vers les six ans)!

Elle a suivi des cours chez un professionnel pendant un an
et cet handicap fut effacé! ceci dans les années 1977

Merci à toi, amitiés, Poly
 

anemone

Maître Poète
#10
Je ne savais pas ce genre de handicap sur la dyslexie,
ma nièce a eu des problèmes de "dyslexie" vers les
dix ans, ne confondant que quelques lettres!
(à savoir qu'elle a appris le Français vers les six ans)!

Elle a suivi des cours chez un professionnel pendant un an
et cet handicap fut effacé! ceci dans les années 1977

Merci à toi, amitiés, Poly
Bonjour Poly

Il faut un retard de deux ans dans l'apprentissage de la lecture et de l'écriture pour envisager une possible dyslexie, à laquelle d'autres troubles s'ajoutent, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie
S'ensuit ensuite tout un bilan y compris neuro psychologique
Une souffrance pour les enfants bien que travaillant beaucoup sont considérés comme paresseux et ont peu d'estime d'eux mêmes
La dyslexie ne "s'efface" pas mais on la surmonte
Merci de ton commentaire Poly.
 
#12
Bonjour Poly

Il faut un retard de deux ans dans l'apprentissage de la lecture et de l'écriture pour envisager une possible dyslexie, à laquelle d'autres troubles s'ajoutent, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie
S'ensuit ensuite tout un bilan y compris neuro psychologique
Une souffrance pour les enfants bien que travaillant beaucoup sont considérés comme paresseux et ont peu d'estime d'eux mêmes
La dyslexie ne "s'efface" pas mais on la surmonte
Merci de ton commentaire Poly.

C'est tout un univers à découvrir et combien de difficultés à discerner
en ce siècle où le familial de l'enfant est compliqué à vivre
sur tout s'il vit une fois chez la mère, une fois chez le père,
petit oiseau où crèche t-il vraiment!

De plus l'enseignement a changé, car là où tout était si simple,
sans aucune difficulté, le soit disant progrès, le parcoeur des
phrases à lire, les dessins faisant mémoire, enlevait l'attention,
la dyslexie est née avec des enfants qui ont un retard en lecture
en plus!

Grand merci à toi Anémone, bises, Poly