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La course contre la montre ...

lilasys

Maître Poète
#1
La course contre la montre

Comme elle est belle sous sa robe noire
Celle qui fait palpiter tous ces hidalgos
Tous parient sans hésiter au comptoir
A guichet fermé elle coiffe les gigolos

Son allure élancée fait d'elle la ""divine""
Sa crinière tressée ne tarit pas d'éloges
Fait l'envie quand sous les projecteurs elle illumine
Long-champs, Vincennes, chantilly, de sa toge

Un jour elle a quitté la scène en béquille
Sa cheville brisée, elle ne vaut plus RIEN
Condamné à l’abattoir par sa petite famille
Son regard voilé sous ses longs cils, est chagrin

Abandonnée comme une mal propre, cette ""Reine""
Devenue la souillon jetée sans façon en pâture
Elle finit à la boucherie ou en quarantaine
Une lépreuse aux mille points de suture

Elle était dans cette cour de mondaines
Adulés de tant d'hommes en jaquette
Jalousée par des vermines faites de haine
Elle ne flambait pourtant pas une allumette

Vois-tu ma fille, elle est ainsi ta mère
Elle brillait trop et sa carrière s'est brisée

Sais-tu apprécier son cœur en jachère?
Depuis que tes prunelles l'ont abandonné

Dans cette obscurité ou désormais elle se cache
Face à tes sous entendus , ces paroles d'un autre monde
Elle s'endort dans le silence, elle a bien perdue son panache
Tant de cicatrices saignantes sous sa chair profonde

LILASYS


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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#2
La bourse contre rencontre.
Juste pour changer l’esprit, avec tes mots, une requête pour la terre………..

Comme elle est belle sans son globe noire,
Celle qui savait captiver à tous propos,
Peu parient à hériter des idées noirs,
Aguicher aux profits des enfermés du trémolo.


« Son allure élancée fait d'elle la divine,
Sa crinière tressée ne tarit pas d'éloges
Fait l'envie quand sous les projecteurs, elle s’illumine »

Longs champs, vingt scènes aux chants des éloges.


Un jour elle va quitter la scène en béquille,
Les villes brisées, elle ne vaudra plus rien,
Condamné à l’
assommoir par notre folle famille,
Son regard voilé
par ses stigmates n’est que chagrin.


Abandonnée comme une mal propre, notre peine,
Devenue plus souillon, rejetée sans façon, sans nature,
Elle définit la destruction de toutes ses veines,
Devenant
lépreuse au point de la rupture.


Elle était dans cette course mondaine,
Adulée de tant d'hommes en
conquête,
Jalousée par des vermines faites de haine,
Elle s’
enflammait par une simple allumette.


Vois-tu sa bille, elle était ainsi notre terre
Elle brillait trop et sa carrière s'est brisée

Sauras-tu déprécier son cœur en jachère ?
Tant que l’aquarelle se sentira abandonnée.


Quand cette obscurité ou désormais elle s’attache,
Efface tous les sous entendus, ces paroles font un autre monde,
Elle
s'endormira sans silence car elle a perdue son panache,
Tant de cicatrices saignantes sous sa chaire profonde.
 

lilasys

Maître Poète
#3
La bourse contre rencontre.
Juste pour changer l’esprit, avec tes mots, une requête pour la terre………..

Comme elle est belle sans son globe noire,
Celle qui savait captiver à tous propos,
Peu parient à hériter des idées noirs,
Aguicher aux profits des enfermés du trémolo.


« Son allure élancée fait d'elle la divine,
Sa crinière tressée ne tarit pas d'éloges
Fait l'envie quand sous les projecteurs, elle s’illumine »

Longs champs, vingt scènes aux chants des éloges.


Un jour elle va quitter la scène en béquille,
Les villes brisées, elle ne vaudra plus rien,
Condamné à l’
assommoir par notre folle famille,
Son regard voilé
par ses stigmates n’est que chagrin.


Abandonnée comme une mal propre, notre peine,
Devenue plus souillon, rejetée sans façon, sans nature,
Elle définit la destruction de toutes ses veines,
Devenant
lépreuse au point de la rupture.


Elle était dans cette course mondaine,
Adulée de tant d'hommes en
conquête,
Jalousée par des vermines faites de haine,
Elle s’
enflammait par une simple allumette.


Vois-tu sa bille, elle était ainsi notre terre
Elle brillait trop et sa carrière s'est brisée

Sauras-tu déprécier son cœur en jachère ?
Tant que l’aquarelle se sentira abandonnée.


Quand cette obscurité ou désormais elle s’attache,
Efface tous les sous entendus, ces paroles font un autre monde,
Elle
s'endormira sans silence car elle a perdue son panache,
Tant de cicatrices saignantes sous sa chaire profonde.
C'est magnifique .....Merci d'être toujours là pour mes maux en pastiche ......

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