Dérobé à tes flots mer immense et sacrée,
Je me souviens encor de mes siècles d'avant
Où, grandissant au creux de l'abysse vivant
J'ai bu la douce odeur de ton onde nacrée.
Mille ans j'ai traversé, roulé d'aube dorée
En crépuscule vert le reflux éprouvant,
Et j'y ai entendu vaste chant émouvant
Frémir, parfois gronder ta voix désespérée.
Aujourd'hui quand la vague épuise son effort
Et trempe mes replis, en moi pleure plus fort
La trompe de la mer, plaintive et éternelle;
Car depuis dans le sable ayant un chaud linceul,
Jalousement mon cœur soupire pour moi seul
L'océan murmurant sa clameur maternelle.
texte protégé
Logan (de retour après une longue absence)
Je me souviens encor de mes siècles d'avant
Où, grandissant au creux de l'abysse vivant
J'ai bu la douce odeur de ton onde nacrée.
Mille ans j'ai traversé, roulé d'aube dorée
En crépuscule vert le reflux éprouvant,
Et j'y ai entendu vaste chant émouvant
Frémir, parfois gronder ta voix désespérée.
Aujourd'hui quand la vague épuise son effort
Et trempe mes replis, en moi pleure plus fort
La trompe de la mer, plaintive et éternelle;
Car depuis dans le sable ayant un chaud linceul,
Jalousement mon cœur soupire pour moi seul
L'océan murmurant sa clameur maternelle.
texte protégé
Logan (de retour après une longue absence)