La complainte de l’artiste dans son atelier,
Ébauche écrit en 96 pour parler de ma peinture pour une expo, resté brouillon , hésitant entre prose et vers, mis au propre aujourd’hui réactualisé, corrigé et légèrement retouché,
Il faut que ma peinture se fasse violence comme l’enfance indomptée,
retrouver la fraîcheur d’un essaim de guêpes,
Voilà la complainte de l’artiste dans son atelier, quand le peintre se fait anarchiste ses couleurs comme des bombes
explosent à la surface du tableau, mais bien trop idéaliste, un peu poète, un brin naïf, bien loin des atrocités de ce monde,
de la bêtise des hommes, les besoins d’une société qu’il ne comprend pas, ces images que l’on nous jette à la gueule.
Alors il exprime son incompréhension avec rage, avec fougue et engouement mais il ne peint pas au pistolet,
il ne signe pas de son sang, il joue du couteau, et tranche dans le vif, depuis son plus jeune âge, où à quatorze ans
il exécuta au pinceau sur une toile et sans scrupule une vache dans le vert des alpages, ce fut un vrai massacre, une boucherie.
Mécontent de son forfait et sans égard pour l’art, il récidiva et l’on ne compte plus le nombre des ses œuvres,
ce Fourniret de la peinture, ses crimes picturaux à lui restent encore méconnus, et comme cela ne lui suffit pas aujourd’hui sur la toile du net,
il assassine la poésie à coup de vers rebelles, de jeux de mots faciles, dans son délire psychopathe où il se prend pour un chat noir (pauvre bête
Il faut que ma peinture se fasse violence,
Comme l’enfance indomptée,
Retrouver la fraîcheur d’un essaim de guêpes,
Que mon âme se fasse « tourmence »,
Comme l’adolescence révoltée,
Provoquer la fourmilière gigantesque,
Il faut que ma peinture se fasse souffrance,
Comme le malheureux sans défense,
Retrouver la force de se battre,
Que mon âme prenne conscience,
De l’existence passionnée, la fragilité
D’une goûte d’eau, au matin d’une nuit d’orage,
Dans cet océan de boue,
Où les suiveurs s’enlisent, Pirate solitaire,
Ton esprit ne pèse pas plus lourd que la sincérité d’une mouche.
Ébauche écrit en 96 pour parler de ma peinture pour une expo, resté brouillon , hésitant entre prose et vers, mis au propre aujourd’hui réactualisé, corrigé et légèrement retouché,
Il faut que ma peinture se fasse violence comme l’enfance indomptée,
retrouver la fraîcheur d’un essaim de guêpes,
Voilà la complainte de l’artiste dans son atelier, quand le peintre se fait anarchiste ses couleurs comme des bombes
explosent à la surface du tableau, mais bien trop idéaliste, un peu poète, un brin naïf, bien loin des atrocités de ce monde,
de la bêtise des hommes, les besoins d’une société qu’il ne comprend pas, ces images que l’on nous jette à la gueule.
Alors il exprime son incompréhension avec rage, avec fougue et engouement mais il ne peint pas au pistolet,
il ne signe pas de son sang, il joue du couteau, et tranche dans le vif, depuis son plus jeune âge, où à quatorze ans
il exécuta au pinceau sur une toile et sans scrupule une vache dans le vert des alpages, ce fut un vrai massacre, une boucherie.
Mécontent de son forfait et sans égard pour l’art, il récidiva et l’on ne compte plus le nombre des ses œuvres,
ce Fourniret de la peinture, ses crimes picturaux à lui restent encore méconnus, et comme cela ne lui suffit pas aujourd’hui sur la toile du net,
il assassine la poésie à coup de vers rebelles, de jeux de mots faciles, dans son délire psychopathe où il se prend pour un chat noir (pauvre bête
Il faut que ma peinture se fasse violence,
Comme l’enfance indomptée,
Retrouver la fraîcheur d’un essaim de guêpes,
Que mon âme se fasse « tourmence »,
Comme l’adolescence révoltée,
Provoquer la fourmilière gigantesque,
Il faut que ma peinture se fasse souffrance,
Comme le malheureux sans défense,
Retrouver la force de se battre,
Que mon âme prenne conscience,
De l’existence passionnée, la fragilité
D’une goûte d’eau, au matin d’une nuit d’orage,
Dans cet océan de boue,
Où les suiveurs s’enlisent, Pirate solitaire,
Ton esprit ne pèse pas plus lourd que la sincérité d’une mouche.