La Cicatrice
J’ai aimé sans regrets ton corps et ses soupirs
Quand mes mains glissaient près de ce long souvenir :
La grande cicatrice balafrant ta poitrine
De belle amante actrice à la peau caféine.
Tes mots en konkani, tes lèvres qui riaient,
Tes cheveux sur le lit et tes dents qui striaient
Ma poitrine et mes flancs de soudaines morsures :
Tout me bouillait les sangs aux plis de ta cambrure.
Je revois, Genelia, la soie de tes paupières
Dissimuler l’éclat de ces coups de rapière
Que portaient à mon cœur tes yeux quand ils s’ouvraient.
J’en conserve aujourd’hui la secrète blessure
Qui tant sait m’éblouir d’or et d’éclaboussures :
Quand l’amour s’évapore, rien ne le recoudrait.
Aubépin des Ardrets
J’ai aimé sans regrets ton corps et ses soupirs
Quand mes mains glissaient près de ce long souvenir :
La grande cicatrice balafrant ta poitrine
De belle amante actrice à la peau caféine.
Tes mots en konkani, tes lèvres qui riaient,
Tes cheveux sur le lit et tes dents qui striaient
Ma poitrine et mes flancs de soudaines morsures :
Tout me bouillait les sangs aux plis de ta cambrure.
Je revois, Genelia, la soie de tes paupières
Dissimuler l’éclat de ces coups de rapière
Que portaient à mon cœur tes yeux quand ils s’ouvraient.
J’en conserve aujourd’hui la secrète blessure
Qui tant sait m’éblouir d’or et d’éclaboussures :
Quand l’amour s’évapore, rien ne le recoudrait.
Aubépin des Ardrets