La forêt est un temple, enfant des premiers temps.
Les troncs géants lui font ses robustes colonnes
Dont les verts feuillages par milliers de couronnes
Ont ceint sa vaste nef de chapiteaux flottants.
Au fond du grand vaisseau les orgues envoûtants
Gorgés encor des pleurs des naïades aphones
Infiniment mêlent leurs notes monotones
A l'encens des bouquets, offrande des printemps.
Puis après le transept d'arbres s'étend l'abside
Où un immense lac remue son flot limpide
Dont l'eau lave le pas qui jadis fut laissé.
Et parfois un pieu vent dans le chœur où dort l'onde
Pour apaiser le dieu que l'Homme à délaissé
Y sacrifie quelques feuilles pourpres du monde.
Texte protégé.
Logan
Les troncs géants lui font ses robustes colonnes
Dont les verts feuillages par milliers de couronnes
Ont ceint sa vaste nef de chapiteaux flottants.
Au fond du grand vaisseau les orgues envoûtants
Gorgés encor des pleurs des naïades aphones
Infiniment mêlent leurs notes monotones
A l'encens des bouquets, offrande des printemps.
Puis après le transept d'arbres s'étend l'abside
Où un immense lac remue son flot limpide
Dont l'eau lave le pas qui jadis fut laissé.
Et parfois un pieu vent dans le chœur où dort l'onde
Pour apaiser le dieu que l'Homme à délaissé
Y sacrifie quelques feuilles pourpres du monde.
Texte protégé.
Logan