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La captive du palais d'été....

lilasys

Maître Poète
#1
La captive du palais d'été


L'ardeur du soleil se voilait sous les palmiers
Où coulent des fontaines berçant de douces mélodies
Le parfum du jasmin, chèvrefeuille enivraient de beautés
L'exubérante floraison, de vols d'oiseaux, papillon d'oubli


Le sultan semblait perdu sous des rêves moroses
Observant à demi mots cette belle créature inconnue
Il humait le parfum ensorceleur de cette belle rose
Les rayons de soleil de sa chevelure d'ingénue


Sur la céramique vernissée et de marbre, elle s'impatientait
Tapant de ses escarpins de soie, de mille cliquetis d'étoiles
Le patio du palais perdait ce calme, bien trop austère qui offrait
Jardin Majorelle, d'une parure marocaine, pour doux soupirs de voile


Sa beauté fragile était la toile d'un oasis infini
Sa démarche gracile, féline, une plume de poésie
Cette belle intrépide aux yeux myosotis bravait le lit
De ce Dieu, au harem où se mouraient, les femmes qu'il oublie


Ne voulant de ce sérail pour ultime demeure
Elle infligea à son cœur les lames d'un poignard
Son corps drapé de sang s'enfuit, se meure
Laissant un sourire à son maître pour regard


Ironie du sort, sous les arcades de calices à genoux, il caresse
Cette belle aux lèvres camélias qui était une offrande
Le visage grave, son cœur bat pour cette déesse
Oui ! Un sultan peut aimer, ce que le ciel peut lui prendre...

LILASYS..


 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
La hâtive a calé cet été.

Fadeur du soleil dévoilait tous les sommiers,
Où découlent des veines renversant la douce mélancolie,
L’arôme du carmin s’effeuille en livrées de laurier,
L'aberrante saison survole l’arbrisseau en haillon de fruit.







Lire ne lie le fort, sous mes arcanes en malice de fou, c’est l’ivresse,
Pour la belle élève camée, alias Pépé en demande,
Mon village aggrave les peurs et ne combat pas les détresses,
Non ! Insultant sans jamais animer, que du fiel à tout prendre.
 

lilasys

Maître Poète
#6
La hâtive a calé cet été.

Fadeur du soleil dévoilait tous les sommiers,
Où découlent des veines renversant la douce mélancolie,
L’arôme du carmin s’effeuille en livrées de laurier,
L'aberrante saison survole l’arbrisseau en haillon de fruit.







Lire ne lie le fort, sous mes arcanes en malice de fou, c’est l’ivresse,
Pour la belle élève camée, alias Pépé en demande,
Mon village aggrave les peurs et ne combat pas les détresses,
Non ! Insultant sans jamais animer, que du fiel à tout prendre.
Merci mon Luron......Je vais pasticher tes écrits ceci est bien un passe temps thérapeutique .....Sourire ..Bisous
 

lilasys

Maître Poète
#7
sublime poésie !
Je ne peux pas rivaliser et cela me peine un peu ! lol
Bisous
Perceval Afficher la pièce jointe 18408
Marc il n'y à pas de rivalité entre nous ....Au contraire partager nos maux pour passer un baume sur les cicatrices ....Celles qui se cachent au fond de nous , celles que personne peut soigner même pas nous ....Il nous reste la vie et pourquoi pas la folie d'écrire ces nuits où le sommeil n'est pas au R.DV .....Alors on griffonne ce que nul veut entendre .....Le noyau est la pensée , on jette des mots dans une corbeille, on remue le tout et avec ça on essaie de construire les fondations et petit à petit on voit des murs certains coupent la lumière , alors au marteau piqueur on troue cet imposteur et on pose la fenêtre, celle qui ouvre sur un horizon , un coucher de soleil ou même l'immeuble en face ....Sans vouloir espionner on s’inspire du bon et du mauvais.....
Bisous Marc et merci de ta gentille visite

images (61).jpg
 
#8
La captive du palais d'été


L'ardeur du soleil se voilait sous les palmiers
Où coulent des fontaines berçant de douces mélodies
Le parfum du jasmin, chèvrefeuille enivraient de beautés
L'exubérante floraison, de vols d'oiseaux, papillon d'oubli



Le sultan semblait perdu sous des rêves moroses
Observant à demi mots cette belle créature inconnue
Il humait le parfum ensorceleur de cette belle rose
Les rayons de soleil de sa chevelure d'ingénue



Sur la céramique vernissée et de marbre, elle s'impatientait
Tapant de ses escarpins de soie, de mille cliquetis d'étoiles
Le patio du palais perdait ce calme, bien trop austère qui offrait
Jardin Majorelle, d'une parure marocaine, pour doux soupirs de voile



Sa beauté fragile était la toile d'un oasis infini
Sa démarche gracile, féline, une plume de poésie
Cette belle intrépide aux yeux myosotis bravait le lit
De ce Dieu, au harem où se mouraient, les femmes qu'il oublie



Ne voulant de ce sérail pour ultime demeure
Elle infligea à son cœur les lames d'un poignard
Son corps drapé de sang s'enfuit, se meure
Laissant un sourire à son maître pour regard



Ironie du sort, sous les arcades de calices à genoux, il caresse
Cette belle aux lèvres camélias qui était une offrande
Le visage grave, son cœur bat pour cette déesse
Oui ! Un sultan peut aimer, ce que le ciel peut lui prendre...


LILASYS..

Un beau voyage