j'entends au loin
mugir la mer
en ce mois de juin
brumeux, le crachin
tombe si fin
ainsi,rugit mon coeur
solitaire
sous la pression
lui, qui a eu faim
lui, qui aura faim
de ta tendresse
et ton amour
maman...
toute ma jeunesse
de l'enfance
à la vieillesse
tu avais oublié
de prendre ma main
toute ma vie
je l'ai passée
sans but,sans chemins
aujourd'hui
on m'appelle
dans l'urgence
on me rappelle
elle t'attend ta mère
avant le grand départ
c'est le mois de juin
mois des cerises,
des délices qui irisent,
grisent
le sein
je n'ai rien,
les liens
se brisent
mon âme ,mon coeur
sont pleins
à craquer ,à jamais,
je n'oublie rien
c'est la grande crise
même pour un billet
de train
pas de remise
les parasols
au loin
chassent les nuages
c'est le beau temps
quel mirage
moi,aujourd'hui
je revois son visage
quand on m'a arraché
à ses frêles bras
c'est la fin
de toute chose,
le passé s'en va
c'est la métamorphose
qui secoue mes reins
je dépose
mes bagages
je revois son visage
et je pleure
c'est sa maison,c'est sa raison,
c'est sa demeure
pardonne~ moi, ô maman,
j'arrive tard
en retard,
c'est la tombée du soir
j'arrive maintenant
je t'aime intensément
je ravale mes larmes
au milieu de ces hommes
qui prient
je sourie
je sais, je vis
au fond de ses yeux
qui rient
c'est la joie
c'est la fin
d'un autre destin,
la nature a dicté sa loi
la plus malheureuse ici bas,
c'est moi.
mugir la mer
en ce mois de juin
brumeux, le crachin
tombe si fin
ainsi,rugit mon coeur
solitaire
sous la pression
lui, qui a eu faim
lui, qui aura faim
de ta tendresse
et ton amour
maman...
toute ma jeunesse
de l'enfance
à la vieillesse
tu avais oublié
de prendre ma main
toute ma vie
je l'ai passée
sans but,sans chemins
aujourd'hui
on m'appelle
dans l'urgence
on me rappelle
elle t'attend ta mère
avant le grand départ
c'est le mois de juin
mois des cerises,
des délices qui irisent,
grisent
le sein
je n'ai rien,
les liens
se brisent
mon âme ,mon coeur
sont pleins
à craquer ,à jamais,
je n'oublie rien
c'est la grande crise
même pour un billet
de train
pas de remise
les parasols
au loin
chassent les nuages
c'est le beau temps
quel mirage
moi,aujourd'hui
je revois son visage
quand on m'a arraché
à ses frêles bras
c'est la fin
de toute chose,
le passé s'en va
c'est la métamorphose
qui secoue mes reins
je dépose
mes bagages
je revois son visage
et je pleure
c'est sa maison,c'est sa raison,
c'est sa demeure
pardonne~ moi, ô maman,
j'arrive tard
en retard,
c'est la tombée du soir
j'arrive maintenant
je t'aime intensément
je ravale mes larmes
au milieu de ces hommes
qui prient
je sourie
je sais, je vis
au fond de ses yeux
qui rient
c'est la joie
c'est la fin
d'un autre destin,
la nature a dicté sa loi
la plus malheureuse ici bas,
c'est moi.
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