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La Belle Hinchoise (Haiti)

#1
I
Près du couloir de la maison de ta grande-sœur bien-aimée;
Je t’ai vu, pour la première fois, en train de parler au téléphone
Au moment où tes gestes et ta douce voix démystifiée
Termine avec délicatesse cette harmonie qui se résonne;
Jusqu’au firmament de mon être et de mon fort intérieur
Qui n’arrêtait pas de se battre jusqu’à mon cour arrière,
À l’instant où mes raisons et mes pensées inférieures;
Me disent que cette charmante beauté m’est supérieure!

II
Vouloir te faire savoir, que je t’aimais éperdument, divine beauté;
Au moment où mon désir et mon sentiment ne faisait qu’un pour toi,
Mes incertitudes m’avaient empêché de m’exprimer, face à ta beauté.
J’avais bien voulu te le chanter, mais je perdais ma voix en face de toi;
J’avais essayé de te le décrire, dans mon propre mot,
Mais mon vocabulaire n’était pas si enrichissant.
Et pourtant, j’avais même essayé de mimer, par des mots sans propos;
Hélas! J’ai été frappé par ton caractère si repoussant.

III
Nonobstant, tu deviennes pour moi l’incarnation de la reine Abla Pokou;
Reine honorée, appréciée et aimée par des Ivoiriens piéger,
Qui clamait le geste héroïque, la bravoure et aussi le sacrifice de Kouakou;
Son unique enfant, afin de sauver son peuple et de le mettre hors du danger.
Depuis-lors, tu es pour moi l’unique reine qui devrait trôner sur ma vie,
Au moment où j’essayais de trouver un subterfuge;
À la façon dont je devrais conquérir ton cœur et de m’assouvir,
Mais le cours du temps avait bien voulu estomper mon refuge.

IV
Certes, tu étais pour moi à cette époque, mon unique refuge et mon apogée;
Mon support tenable et ma Citadelle Laferrière, comme abri véritable.
Tu rivalise, car ta beauté avait surpassée celle des jeunes filles de toute la cité;
Tu pardonnais, sans aucun détour, parce que ta magnanimité est incomparable.
Pourtant, tu n’attendais de moi qu’un amour simple, sincère et authentique;
Un amour qui devrait marquer l’histoire comme celui de Roméo et de Juliette,
Écrivit non pas par William Robert Shakespeare, sur des tablettes identiques;
Mais sur le marbre altruiste de mon pauvre cœur si andouillette.

V
Oh déesse adorée! Toi qui luisait, dès notre rencontre, mon chemin;
Au moment où j’étais en train de frayer la route pour mon avenir.
Toi qui m’avais donné le goût de vivre et la manière de concevoir mon destin,
Au moment où le cours de l’histoire de notre pays s’assombrir.
Toi qui m’avait toujours soutenir, avec tes conseils si emparés;
Qui disait que l’amour est avant tout une question de confiance,
Une question de fractionnement, d’harmonie et de respect partagé;
Alors qu’aujourd’hui, on a changé mon être en désillusion et en méfiance!


Emmanuel Jean Baptiste
Sociologue et Anthropologue
Écrivain-Historien-Romancier-Poète
www.emmanuel-jean-baptiste.com
Votre Serviteur!