Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

La ballade de nos amours si féminines

rivière

Maître Poète
#1
La ballade de nos amours si féminines

Ô mon amante,
toi qui claironnes
l’écume des roses,

quand
s’
éveille l’aube,

viens glorifier contre mon cœur
la langueur de nos membres,
la bannière de nos gorges,

le friselis de nos pubis,
et la ballade de nos amours
si tendres et si féminines

afin que
je proclame
ta vénusté d’Infante,

la joie de nos chairs
au
gréement de tes paupières de grâce.

Déjà,
tes bras d’albâtre
emprisonnement ma robe de taffetas,

tandis que
s’entrelacent sans retenue
nos chevelures et nos baisers.

Allongeons-nous
près de
ces fourrés au bord du Loir,

et
comme jour
et chaque nuit,

je redécouvre
peu à peu
l’orgueil de tes seins

que bardent
les plis de ton bustier,
la gracilité de tes hanches,

tes cuisses fines
et
le bourgeon enchanteur de ton clitoris.

Insensiblement,
nos paumes nous magnifient
au chevet des délices,

tes lèvres balbutient la douceur d’un lys,
et nos nudités flamboient
sur l’autel de nos hanaps de luisance.

Pendant que nous reposons,
serre-moi plus fort
contre ton épaule, ma divine,

moi qui suis
que ta servante,
que le diadème de tes rêves,

que
le luth de tes larmes de joie,
ô ma tout douce, ô ma mie de liesse !

Sophie Rivière