Tirade
Vers libres
Sujet du printemps des poètes, les chants des villes !
L’Hymne à l’Amour
Hé, Vous qui passez sans me voir
Je chante sans faire de bruit
En notes mes pas de ballerines
Balancent l’écho tout en sourdine.
J’ai ma minute de silence
Elle est trop grande, trop belle l’immortelle !
Nous ferons les pas en cadence
Accueillis par une envolée d’hirondelles.
Je chante oui ! J’enchante aussi vos heures !
Je vis, je mémorise, et même, je pleure !
Ce sont les hommes qui me couvrent de leurres
Me bardent de couleurs et graffitis,
En fond sonore éteignent la vie !
De mon charme qui s’étend, s’épanouit
Chuchoteront les années enfuies !
La vie en rose tout en musique
Chantera le rose de mes briques.
Si les oreilles sensibles tremblent
C’est que les cœurs battent au ralenti
Quand se font les pas plus petits
Et que les yeux unissent l’ensemble
Voir-entendre, entendre et voir
Du lundi au vendredi sans au revoir!
Je vis, je mémorise, et même, je pleure !
Ce sont les hommes qui me couvrent de leurres
Me bardent de couleurs et graffitis,
En fond sonore éteignent la vie !
De mon charme qui s’étend, s’épanouit
Chuchoteront les années enfuies !
La vie en rose tout en musique
Chantera le rose de mes briques.
Si les oreilles sensibles tremblent
C’est que les cœurs battent au ralenti
Quand se font les pas plus petits
Et que les yeux unissent l’ensemble
Voir-entendre, entendre et voir
Du lundi au vendredi sans au revoir!
Vous entendrez d’un air magique
C’est aujourd’hui dimanche
Seulement, et non nostalgique !
C’est aujourd’hui dimanche
Seulement, et non nostalgique !
Quand vous passez devant ma fontaine
Souffle s’essouffle et sans jamais se lasser
Frémit rapide en sanglots pressés
par sa bouche l’eau qui jaillit
laisse glisser les notes argentées
En chantepleure ruisselle ma vie
Souffle s’essouffle et sans jamais se lasser
Frémit rapide en sanglots pressés
par sa bouche l’eau qui jaillit
laisse glisser les notes argentées
En chantepleure ruisselle ma vie
Par l’église entonnant les grands principes
J'aime lancer le requiem ou bien l’Ave !
Tout en cortège les messagères de nos vies !
J'aime lancer le requiem ou bien l’Ave !
Tout en cortège les messagères de nos vies !
S’agitent aussi par des cordes ensorcelées
Les cloches de mes cathédrales
Prenant l’envolée de notes magistrales
S’égrène le temps sur piedestal.
Les cloches de mes cathédrales
Prenant l’envolée de notes magistrales
S’égrène le temps sur piedestal.
Quoique ne valant pas la Capitale
Ma grandeur d’Âme vaut bien une messe.
Ma grandeur d’Âme vaut bien une messe.
C’est vrai que parfois je me désespère
Au Triomphe et à la gloire de nos pères
Loin de l’agitation sur beau monument
Soupire l’écho de chants sous grands silences ;
Au Triomphe et à la gloire de nos pères
Loin de l’agitation sur beau monument
Soupire l’écho de chants sous grands silences ;
Il vient de si haut déposer humblement
Sur les cordes sensibles de la Providence
Les cendres de quelques notes effacées
Gémissant encore sous vos pas feutrés.
Sur les cordes sensibles de la Providence
Les cendres de quelques notes effacées
Gémissant encore sous vos pas feutrés.
C’est l’hymne Nationale ressuscitant nos disparus
En lettres d’or leur nom remue.
C’est leur complainte jalonnant nos rues
Par le chant des partisans qui murmurent.
S’évente l’aria du sacrifice
Passant léger au pied de l’édifice :
« Oh sacré souvenir en ta flamme qui brûle » !*
En lettres d’or leur nom remue.
C’est leur complainte jalonnant nos rues
Par le chant des partisans qui murmurent.
S’évente l’aria du sacrifice
Passant léger au pied de l’édifice :
« Oh sacré souvenir en ta flamme qui brûle » !*
Polymnie2, 21 mars 2019
Ecrit en 2006
*Victor Hugo
*Victor Hugo