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L’hiver dessine !

lilasys

Maître Poète
#1
L’hiver dessine !

La neige papillonne en rondeau de flocons,
D’un gros roulis, le ciel perd sa teinte azurée,
Dans les bois nus, la faune en glaçure emmurée,
Oublie en son état la chaleur des cocons.

Les djinns sonnent la charge et le vent se complait,
Le bonheur d’un jeunot vaut d’un vieux la flanelle,
Pour l’un garde du froid, pour l’autre la prunelle,
S’enrichit, là, du jeu d’un tir de chapelet.

Dans les champs et les prés le grain durcit la terre,
La rivière bout d’une opale d’airain,
Le gel étend partout son regard souverain,
Au sein de son dédale en cycle de mystère.

Le paysage prend l’aspect marmoréen,
D’un vieux glyphe tracé sur une page obscure,
Les grands troncs rabougris dans leur fière arcure,
Figés par un rapin, d’un trait hyperboréen.

LILASYS

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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#2
L’hiver me bassine !

Le belge réveillonne en ronde des flacons,
D’un gros fourbi, le miel perd sa teinte azurée,
Dans nos fois nus, du jaune la glaçure est murée,
Obéis en notre état à la pâleur des cochons.


Mes jeans donnent la charge qui souvent me comblait,
La bonne heure du vieillot prévaut en ceinture de flanelle,
Pour l’un garde au chaud, pour l’autre la jeunielle,
S’enrichit, là, d’un jeu au tir sans Capulet.


Dans mes chants, exprès le chagrin git sous terre,
La civière doit n’être qu’un pale train-train,
Le dégel détend partout des égards souverains,
Au saint, mes pédales du cycle restent mystères.


Le pays sage rend respect à l’azuréen,
D’un pieux bleu se place sur une plage d’allure,
De petits fronts éliminent toutes fièvres obscures,

Infligés par le souvenir des traits marmoréens.
 
Dernière édition:

kinkin

Maître Poète
#3
C'est a passer un moment devant le feu de cheminée dans son rocking chair avec un bon chocolat chaud et regarder la neige tomber par la fenêtre bravo Lola amicalement Kinkin
 

lilasys

Maître Poète
#4
L’hiver me bassine !

Le belge réveillonne en ronde des flacons,
D’un gros fourbi, le miel perd sa teinte azurée,
Dans nos fois nus, du jaune la glaçure est murée,
Obéis en notre état à la pâleur des cochons.


Mes jeans donnent la charge qui souvent me comblait,
La bonne heure du vieillot prévaut en ceinture de flanelle,
Pour l’un garde au chaud, pour l’autre la jeunielle,
S’enrichit, là, d’un jeu au tir sans Capulet.


Dans mes chants, exprès le chagrin git sous terre,
La civière doit n’être qu’un pale train-train,
Le dégel détend partout des égards souverains,
Au saint, mes pédales du cycle restent mystères.


Le pays sage rend respect à l’azuréen,
D’un pieux bleu se place sur une plage d’allure,
De petits fronts éliminent toutes fièvres obscures,

Infligés par le souvenir des traits marmoréens.
Merci Mon Roméo pour cette reprise !
Il fallait le faire ..
Bisous
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