L’Hôpital des animaux
Les Jaïnas professent pour la vie animale
Comme un respect céleste à préserver du mal.
S’ils croisent en chemin un animal blessé
Ils lui donnent des soins sans jamais le laisser.
Ce sentiment est tel qu’en chaque grande ville
On trouve un hôpital pour bêtes invalides.
Les animaux malades, difformes où perclus
Y trouvent en myriades des soins pour leur salut.
Un âne ici côtoie quelques vautours pelés ;
Sur un’ jambe de bois un héron déplumé
Règne sur un royaume fait de canards aveugles
Et de toute une faune qui grogne, crie et beugle.
Vaches et bœufs boiteux, chevaux paralytiques,
Chats et chiens souffreteux dont plusieurs domestiques
Pansent, curent et nettoient les maux, les pattes, les yeux :
Paradis aux abois qui frappe les curieux.
Aubépin des Ardrets
Brouillon
Les Jaïnas professent pour la vie animale
Comme un respect céleste à préserver du mal.
S’ils croisent en chemin un animal blessé
Ils lui donnent des soins sans jamais le laisser.
Ce sentiment est tel qu’en chaque grande ville
On trouve un hôpital pour bêtes invalides.
Les animaux malades, difformes où perclus
Y trouvent en myriades des soins pour leur salut.
Un âne ici côtoie quelques vautours pelés ;
Sur un’ jambe de bois un héron déplumé
Règne sur un royaume fait de canards aveugles
Et de toute une faune qui grogne, crie et beugle.
Vaches et bœufs boiteux, chevaux paralytiques,
Chats et chiens souffreteux dont plusieurs domestiques
Pansent, curent et nettoient les maux, les pattes, les yeux :
Paradis aux abois qui frappe les curieux.
Aubépin des Ardrets
Brouillon
Dernière édition: