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L’Automne en marche

#1
jupes paysannes.jpg

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L’Automne en marche

Assise sur un banc où l’ombre se recueille
L’automne au cœur arrive à pas lents de moutons,
Je bois des vapeurs se mourant, m’offrent ses frissons,
Les feux de jours, plus courts, mes yeux clignotent l’accueillent !

Je jouis encore de belles étincelles souffrant à mourir !
Pas un cri, mais des gestes, Aquilon assomment les feuilles,
Je vois ma vie, ses tourments, dans les joies que je cueille
Avec un Toi et moi, pour un naturel à venir !

La vie a fait ta rencontre par désir d’envie,
T’apprécier derrière le décor, devant toi le dais
Et s’égrènent les perles d’eau d’un chapelet,
Au fond de moi, une graine traîne en l’âme réjouie !


Souvenirs tous parfums germent en mon cœur dehors
A l’air, libère un goût en liberté secrète
Dessine comme en voyage fait de ma touche discrète
Un horizon jamais fini toujours en couche, dort !

Je me revois longue robe aux pinces jumelées
Offrant à la nature ses fronces en verts sillons !
Qui me font paysanne et sur vers, papillon !
C’est le jour sur la nuit muant sur trames hâlées!

L’été s’est prélassé sous mes pas recueillis
Entre cigale, grillon, criquet, tremblaient les herbes folles,
Dansaient les collerettes tournait la farandole !
Des beaux ciselés d’orfèvre ne reste que taillis.

Avec la grâce du « cygne », un long oblitéré sublime,
File les jours, les mois, les saisons et les ans,
C’est l’apparat préparé et enterré permanent,
Habillé se déshabille, nu le ver chante, l’anime !

Le gazon paisse la terre, le temps médite, fuit !
Nos coroles évadées laissent long fuseau horaire,
Le soleil épuise ses rayons en maître honoraire,
Le temps presse l’automne à descendre tous ses fruits !

Devenues flamboyantes crissent sous nos pieds les feuilles
Où fusionnent les morts-dorés sur tapis damassé,
Au goût d’un pastel écrasé, s’irise le passé
Navigue le temps, une ode nouvelle en recueille !

Polymnie2
 
Dernière édition:
#4
Un basculement de l'été à l'automne bien rendu, j'ai apprécié ce poème qui respire une amoureuse de la nature .
cordialement
Robert:D

Robert, ravie de te voir sur la page
qui t'accueille bras ouverts!
C'est la nature qui étend ses verts
pour te faire une place!

Merci, Merci, pour ton commentaire,

Amicalement, Polymnie2
 
Dernière édition:
#17
Les saisons cadencent notre vie comment ne pas y être sensible....
Amicalement
Maurice Marcouly

Maurice, quelque part tu as raison!
Lorsque l'être a des lubies, elles durent un certain temps,
puis, il change, il en prend une autre!
Pourquoi?
Nous nous inspirons plus ou moins des autres, sans le savoir! pourquoi?
Il faut un cri plus puissant que l'autre, et voilà la vie comme elle se passe!

Tout être est sensible et est relié à la nature, il fait beau, il rit!
Il fait moche et le voilà cafardeux! il ne se rend pas compte
que dès l'aube, la journée prend ses couleurs d'un triste ou chaleureux!!

Merci à toi, mais maintenant il faut penser aux entre saisons qui se jumellent
simplification pour l'être, qui en perd les pédales!!!!!!
Mais non, on ne quitte pas un invité, sans le suivre d'une main et ses adieux!


l'être profite et profite! sans se rendre compte de ce bonheur!

Amitiés, Polymnie2
 
Dernière édition:
#19
Je t'embrasse ma Jojo!
car tous les textes "concours" ne restent pas
en ma mémoire! trop vite faits, sur un sujet
qui nous est proposé,
ceci veut qu'aujourd'hui, de ma mémoire
il était sorti!
Je m'étonne de l'avoir écrit
et ton choix de le re-présenter, me touche
beaucoup.
La nature est notre bras droit,
même le gauche l'assiste, toujours
vers elle tendus!
Que de temps est déjà passé, lorsque je
vois encore, les roses en boutons
frileuses de se découvrir!
L'essence n'est que souvenir à revivre!

Bises ma Jojo, Poly