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L’Amour en soi

Polymnie2

Maître Poète
#1
L’Amour en soi
écrit en 2014
d'après un écrit inspiré de 1969

L’Amour tout court à nu ne fait que passer sans s’étaler.
Celui offert passe en celui qui le reçoit
Avec suffisamment d’Egard pour l’Autre,
Pour s’assurer que la mesure soit bien dosée!
La souffrance en soi reçue, ne supprime pas pour autant
Celle du malade, elle l’allège au plus profond de son regard.
Là, se trouve la « prime » de compassion que le « veilleur » reçoit.
Je garde en moi, le souvenir de multiples souffrances
D’êtres auprès desquels j’ai passé des jours et des nuits ;
Je revis tous les instants de partages.
Ma souffrance reste à genoux
Devant la Grandeur des sentiments
Echangés, prodigués.

Je ne mesure pas ce que j’ai subi,
Mais ne mesure que ce que j’ai reçu,
Ne serait-ce que la joie d’être-là,
Main dans la main,
Les larmes sur le rivage de mes yeux,
En face de ceux dont le regard était bercé dans leur cristal,
Le néant déjà là faisant son apparition.
Mes pensées sont restées longtemps sous mon regard,
Bordées de sacrées saintes pensées
Pour sortir de moi la douleur m’étreignant,
Me paralysant, devant un néant qui me regardait,
Faisant un face-à-face vide de part et d’autre de tout.
J’ai tellement prié dans mon for-intérieur pour la délivrance de l’Âme
Pour arrêter son calvaire si l’heure était là, il fallait en finir.
En suite au lieu de regarder le souvenir,
J’ai levé le regard vers l’infini, m’imaginant
L’heureux pour ces Âmes en piste.
Ce que j’ai subi, ce n’était
Qu’un calvaire à la fois,
Les années régulières de caprices m’octroyaient le supplice au goutte à goutte.


Polymnie2, ce 21 juin 2019