En petits morceaux, le monde s’effrite
Moi comme une mendiante
Je les ramasse tristement
Un par un dans l’écueil de mes mains
Et tombe , tombe ma terre!
Quand finira ce désastre?
Une pluie dure âpre
S’étend de bout en blanc
Je ne sais comment les rassembler
Mes mains tremblent d’incertitude
Comment redonner vie
À une terre décousue?
Longtemps, je l’ai bercé
Sous les fleurons de ma mémoire
Espérant ses forces revenir
Loin de tous pillards affamés
Serais-je son seul espoir
En ce monde ici- bas?
Je vois bien que je m’épuise
Et que ma vertu s’amenuise
D’un seul morceau, alors
Je me ferai tout un monde
en réserve , un petit bout d’âme
Pour guérir, tputes ,mes déceptions
Et tombe, tombe ma terre!
Sous ce fracas incessant
Je me rappelle, qu’avant ,tout tournait gentiment ,
Sur un pivot bien plus fort que celui de l’humain
Que tout sentait bon, à s’en lécher les doigts
Que tout rayonnait de milles façons
Qu’avant l’homme mon monde était en un morceau
Et que l’on ne voyait de failles, qu’en ses entrailles
Moi comme une mendiante
Je les ramasse tristement
Un par un dans l’écueil de mes mains
Et tombe , tombe ma terre!
Quand finira ce désastre?
Une pluie dure âpre
S’étend de bout en blanc
Je ne sais comment les rassembler
Mes mains tremblent d’incertitude
Comment redonner vie
À une terre décousue?
Longtemps, je l’ai bercé
Sous les fleurons de ma mémoire
Espérant ses forces revenir
Loin de tous pillards affamés
Serais-je son seul espoir
En ce monde ici- bas?
Je vois bien que je m’épuise
Et que ma vertu s’amenuise
D’un seul morceau, alors
Je me ferai tout un monde
en réserve , un petit bout d’âme
Pour guérir, tputes ,mes déceptions
Et tombe, tombe ma terre!
Sous ce fracas incessant
Je me rappelle, qu’avant ,tout tournait gentiment ,
Sur un pivot bien plus fort que celui de l’humain
Que tout sentait bon, à s’en lécher les doigts
Que tout rayonnait de milles façons
Qu’avant l’homme mon monde était en un morceau
Et que l’on ne voyait de failles, qu’en ses entrailles