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L'égide de mon amour

#1
Quand dans l’air du lointain, on plonge nos regards
En mirant un torrent de tristesse et d’amour
Au sein de cet Eden abordant notre cour
En y posant un pied assurant tout espoir.

On veille alors à être entré avec respect
Au sein de ce château moyenâgeux et fier
Afin de conférer, à notre hôte, nos chimères
Pour le remercier d’effacer nos regrets.

En me perdant au sein de sa mire adorable
Que je ne veux quitter pour rien au monde, bercée
Par son cœur chaleureux qui chante une épopée
Celle que l’on s’apprête à rendre inoubliable.

On s’offre au sein de nos projets un paradis
Un cocon protecteur qui estompe l’ennui
Et les hallalis qu’on a connus en nos vies
Pour nous reconstruire un renouveau inouï.

Alors dans ses iris, cette fleur de pensées
M’offrit une flopée de pétales trempée
De sa rosée primeur embrassant sa beauté
Sa sensibilité aux arômes fruités.

Avec les morceaux de cette rose vermeille
Cet écrin poétique égaillant mon printemps
J’ai construit mon château au sein de ce couvant
Où s’éveille mes sens bordés par le Soleil.

Matinale, honorant, je l’espère, Apollon
Dont je suis devenue une de ses fidèles
Sous l’esprit chrétien de mes belles étincelles :
Mes parents qui voulaient m’offrir une oraison.

Ils voulaient que mon nom évoque la nature
La renaissance de l’aube qui ressurgit
Et moi, touchée par cette aura d’apologies
Je comptais les veiller dès lors que leur stature…

…Se réveille, sous mes yeux, afin de leur conter
Qu’ils m’ont offert, sans mal, le plus beau des cadeaux
Leur amour éternel, bordé par le halo
Religieux qui nous cimente, par l’envoyé…

…De Dieu qu’est la colombe, l’esprit de notre Paix
De notre amour constant où coule nos étreintes
Afin de faire de nos penchants une empreinte
Qui marquera alors notre jardin secret.

On s’aimera toujours et même après la mort
En gardant, en mémoire, tous les plus beaux moments
Que j’aie pu partager avec ces deux amants
Et qui m’ont permis de m’octroyer un trésor.

Il était, sans nul doute, ma merveille florale
Ma perle chatoyante aux creux de mes récits
Ma muse poétique octroyant à ma vie
Un faisceau lumineux sous son flambeau sacral.

Prométhée, tu m’alloues de ta flamme amoureuse
Le plus précieux don empli de ta sagesse
Où ta philosophie posa, tout en noblesse
Les prémices de notre union prometteuse.

J’ai élu domicile au sein de ton berceau
Faisant de ce couffin mon luisant sanctuaire
Où je chante mon art sous mon luth littéraire
Pour, petite colombe, te conter mes rondeaux.

Parangon de mes plus puissantes rêveries
J’ai bâti mon château, mon âtre, ma cathédrale
À l’effigie de cette éblouissante étoile
Dont son nom restera ma pure anthologie.

Sujet de mes premiers plus appétant écrits
J’ai fondé, en ton âme, mon royaume artistique
Où ton cœur deviendra mon trône chimérique
Pour faire de mes nuits un art plein d’utopies.

Je pourrais voyager au creux de ce cocon
Sans peur, ni sans douleur, où la douce berceuse
De ton cœur, chantera, une euphonie mielleuse
Sous l’or de ton bouton pour un bel unisson…

…Avec mes odes qui psalmodient mes complaintes
Où la mélancolie s’ajoute à ma romance
Pour faire de mes vers mes plus belles créances
Pour te déclarer que mes poésies sont saintes…

…Du plus franc des serments que je peux t’octroyer
Car ma flamme, d’un amour, que je veux éternel
Réchauffera, à vie, je le souhaite, ta vielle
Espérant de pouvoir t’adouber chevalier…

…Sous mon épée voulant pénétrer ton pistil
En une abeille qui te bourdonnerait sa
Rengaine de mots doux sous ta brillante aura
En enlaçant nos corps sous un rapport civil.

Dès que l’apothéose, quand je baise tes lippes
D’un rapport amoureux s’achemine en orgasme
C’est là où je veux tendre à conter mes fantasmes
Pour enchanter, et faire, de cet or, un principe…

…Capital, afin de faire de cet arpège
Un Eden tutoyant nos plus douces prières
Parafant notre amour en un puissant bréviaire
Faisant de nos penchants un brillant spicilège.

C’est quand mon saphir se couple à ton émeraude
Mon chéri, qu’enfin j’ai la sensation d’être
Entière, sous tes émois, qui m’ont tant fait renaître
Répondant, en tout point, à mes sensibles laudes.

Émotif comme moi, merci mon beau reflet
De m’avoir fait don du plus précieux présent
Comprendre, sans te moquer, tout en me consolant
Quand je te dépeins mes hypersensibles jets…

…De larmes, me prouvant avec sincérité
Que grâce à toi, enfin, je peux être moi-même
Alors vraiment merci pour cette ample bohème
Ce miracle expliquant, entre autre, la volupté…

…De l’apogée de notre histoire délicate
Renvoyant la fraicheur de ton narcisse qui
M’a offert le plus beau reflet de mon esprit
Philosophique où je veux noyer l’écarlate…

…Teinte du regard de mon cœur gorgé d’émois
Qui me semble bien vide, quand ma chevaleresque
Moitié n’est pas présente, et tout paraît burlesque
Triste, sans saveur, ni sens, où ploie mon désarroi.

Je suis la reine de ma ruche mellifère
Qui cherche à sécréter, de ma récolte, le fruit
Où Chimène se glisse en cet abondant puits
Au côté d’Apollon pour goûter ce prospère…

…Nectar lactescent qui m’emmène dans un rêve
Tel un ange de Paix où son suc m’octroya
En un bouton naissant le blason qui vanta
Ma capacité à faire écouler sa sève.

Pour que je m’en délecte, il me laisse apposer
Mes lèvres sur sa tige afin que puisse éclore
Un trésor sans pareil, une fleur qui dès lors
Signe l’effet et le bien que j'offre à ma fée.

Quoi de plus éloquent comme preuve d'amour
Que ce lait maternel, fertile, et pleins d’apports
Si purificateur qui nous offre son or
Si l'on sait manier comme il faut ses atours.

Avec tact et doigté, en mettant sa sueur
Sous un effort intense, mais tant récompensé
Si on mérite de connaître ce lacté
Liquide parafant l'union de deux cœurs.

Procurer du plaisir à celui que l'on aime
Aussi facilement, signe l’avènement
D'un couple qui perdure, je l’espère, en tout temps
En penchants fervents qui tuent nos horizons blêmes.

Désirant plus que tout, sans nul relâche, poursuivre
Cet Eden nous menant au septième ciel
Et qui fait de l'amour l'essence de sa vielle
Pour que, sous sa musique, à jamais l'on s’enivre…

…Du bonheur éternel et qui n'a pas d’égal
En partageant à deux un instant de délices
Unique, intimement, faisant de cette lice
La joie d’offrir à l'autre, un immémorial…

…Moment pour le combler, et sans peur, lui montrer
En se lâchant avec franchise et appétence
Pour faire de ce Graal un temps de confiance
La force de nos sens dans la fécondité.

Devenons créatifs, artistes, à tout heure
En ce sol n’arrêtant jamais l’imaginaire
Pour toujours innover et faire de ses terres
Un océan sans fin de souvenirs acteurs.

Quoi de plus beau que de marquer notre mémoire
Avec ces actes qui cimentent notre amour
Devenant des piliers qui offriront toujours
Des moments saillants sur le cours de notre histoire.

En les remémorant pour s’améliorer
Et être plus à l'aise, nous ferons de ce souffle
Inventif, et fertile, un puits qui ne s’essouffle
Sous notre expérience arquant sa volupté.

En effet nos fusains deviennent plus pointus
Aiguisés, pour conter ses quatrains, ou croquer
Ces rapports qui sont plus sérieux et aimés
À mesure que le désir devient accru.

À force de s'aimer, on a de plus en plus
Envie de le montrer et ce d'une façon
Intime et personnelle et qui nous correspond
Et moi j'aime tant lui offrir mes orémus.

Quoi de plus personnel que lui offrir mon cœur
Sous ma plume en un flot intense de poèmes
Pour lui dire, en tout temps, en tout lieu, que je l'aime
Sous diverses façons qui comblent mes ardeurs.

La force accrue de mon amour est sans limite
Et c’est pourquoi je tends à t’octroyer mes vers
Pour que de plus en plus se croquent mes chimères
Au moment le plus haut des joies que tu mérites…

…Tellement, et je sais comme tu as souffert
Voilà pourquoi je tends à vouloir mélanger
L'alchimie de nos corps au lyrisme attitré
De mes poésies sous un océan sincère…

D’estimes, où je me dis qu'enfin j'ai bon goût
D’avoir offert mon cœur, et mon âme, à ce saint
Cette perle qui m'a affublé, sous ses mains
De câlins abyssaux pour éloigner ses coups…

…Du passé, en faisant que son bonheur perdure
M’assurant, à jamais, que sous ce métissage
De mes lettres, couplées à nos faits, mon langage
Détruise, à tout jamais, le sens du mot « rupture ».

Je veillerai, sans cesse, au gré de mes prières
Voltigeuses, que sous les ailes de mes ondes
Elles viennent jusqu’à tes ouïes, pour qu'abonde
L'envie tant désiré que l’allégresse opère…

À te refaire rire, sourire, pour que tes larmes
Ta rosée matinale, narcisse de ma vie
Ne soit qu'un souvenir regrettable, mais fini
Mais qui font, sans conteste, la beauté de ton charme.

Quoi de plus touchant et quoi de plus poétique
Qu'un homme qui n'a pas peur de rester humain
En ne craignant pas de déverser son poudrin
Sentimental peignant l'essence liturgique…

…Que de démontrer son avalanche d’émois
Sans peur et qui dépeint l'essence d’être humain
Alors je fus touchée dès lors que tu m’as peint
Ce flot de confiance, enlaçant mes ébats.

Grâce à toi j'ai eu le droit à l’ondée bénite
En buvant avec soin, et respect, la brillance
De tes larmes perlant, qui signe l’éloquence
La plus belle, que l'on se devrait d'avoir en rite.

Donc vas-y, lâche-toi, t'es le parfait exemple
Qui manque au sein de notre humanité détruite
Et qu’il faudrait que nous manifestions vite
Sans honte, pour rebâtir notre déclinant temple.

Quoi de plus humain que d’octroyer notre cœur
Qui s'est stoppé de battre il y a si longtemps
Dès que nous ne l'avons plus écouter à temps
Devenant aveuglés par nos désirs rageurs.

N'aie donc plus peur de me témoigner ta grandeur
Car c'est aussi pour ça que je suis là et t'aime
Petit ange qui dans notre berceau nous sème
Son eau de pureté pour irriguer nos cœurs.

Voilà pourquoi j'ai donc construit ma cathédrale
Dans le creux de ton âme, car tu me purifies
En m'y offrant ton orgue, ta lyre à l’eurythmie
Émotive, sous ton art sacré et clérical.

J’ai donc, sans un seul doute, esquissé des vitraux
Purifiés par l'eau divine, que tu me verses
Qui me protège tant, sous ton luth qui me berce
Et m’inspire, sans relâche, pour m’envoler plus haut.

C'est donc sous tes chants que s’aiguisent mes appeaux
Pour pouvoir te chanter l'album de ton esprit
En une Bible de verre et de poésies
D'enluminures qui vantent tous tes échos.

Le vitrail est en soit déjà une œuvre qui
Reflète ta personne, spirituellement
Puisqu’elle nous miroite en son bal irisant
L'art d’être une lumière en apport infini…

De miracles sous sa protection nacrée
À la polychromie qui nous démontre sa
Palette richissime, dès lors qu’il procède à
Créer avec brio un solfège irisé.

De manière innée ton intelligence s’ancre
Dans le creux de mon art qui accentue ses sens
Pour créer, sous ma plume, mes plus belles instances
Car c'est en ton corps que je secrète mon encre :

Ton âme qui, sans cesse, m'interpelle, car m’instruit
Sur maintes déités et je voudrais orner
Mon cocon chrétien de tout leur savoir princier
Afin que ta beauté illumine mes nuits.

Le premier des vitraux présenterait Orphée
Car ton rubis battant évoque ma plus belle
Acquisition, car la source de ma vielle
Inspirante provient de ce luth avéré.

Le deuxième, quant à lui, tout en finesse, nous sculpte
L’antique couple astral : Apollon, Séléné
Car c’est sous leur esprit que l'amour est conté
Comme un fruit éternel souffrant d’aucun tumulte.

Suite à l’allégorie de la substantifique
Moelle de l'amour, je continue à créer
Un tout dernier vitrail représentant la clé
Avec qui tu ouvris ma cassette à musique.

Ce dernier dépeint une union de garçons
Inséparable si je veux symboliser
La liaison que j’ai avec cet or prisé :
Mon gamer tant aimé, m'affublant de ses dons.

Justement en parlant des cadeaux qu’il m'offrit
Les deux plus précieux s’accouplent à ces Dieux
Car l'amour sous un vent de baisers sirupeux
Murmure, sous cette bise, mes promptes euphories.

En effet Éole et Éros, main dans la main
Ont fait éclore un nom portant haut les couleurs
D’émotions arquant ce qui fait mon bonheur
Dans l'art archétypal de l'amour opportun.

Une fois achevé ce temple de l'amour
J'esquisserai le chœur à ton image soit
Proéminent où Gé a fait perler sa soie
Pour nous peindre un Eden qui croît de jours en jours.

Ainsi s’achèvera mon sanctuaire ornant
La symbolique qui évoque un pan de ma
Vie, nouveau qui promet d'effacer mes toundras
Pour me rebâtir vers un avenir fervent.

Tournée vers le soleil, tout devient chaleureux
Plus rassurant, quand je peux voir que ta corolle
S'allie à mon destin qui goûte tes oboles
En me délectant d'un rubis si généreux.

Voici comment je veux y terminer ma vie
Au sein de cette église, que je veux éternelle
Ainsi qu'inde scriptible, mais je sais que nos vielles
Seront résister aux sombres intempéries.

Ceci est l’édifice, sans faille, de notre amour
Et je le sais solide, puisqu’il renferme la
Confiance, et l'envie que dure cet éclat
Du fait qu’il fut l’apport du plus grand des secours.

Oiseau Lyre.