L’écho de ta beauté virginale
L’aube s’éveille par delà la fenêtre de notre borde,
les ciels d’azur du Maine ont dompté les éclairs, voilà peu,
les champs, les bocages, et les hameaux du Maine
accueillent le reflet de ta Grâce,
les ciels d’azur du Maine ont dompté les éclairs, voilà peu,
les champs, les bocages, et les hameaux du Maine
accueillent le reflet de ta Grâce,
le Loir, coule, impassible, non loin de moi,
ô ma Douce, ma Sirène, tandis que les oiselles
annoncent au monde l’écho de ta beauté virginale,
toi qui gis nue, dessus l’ivoire de notre couche.
ô ma Douce, ma Sirène, tandis que les oiselles
annoncent au monde l’écho de ta beauté virginale,
toi qui gis nue, dessus l’ivoire de notre couche.
Dehors, le Loir coule, impassible,
tu as goûté cette nuit, à genoux,
le miel de mes lèvres, et la splendeur de ma magnificence, puis
je t’ai offert la royauté de mes seins lourds, et
tu as goûté cette nuit, à genoux,
le miel de mes lèvres, et la splendeur de ma magnificence, puis
je t’ai offert la royauté de mes seins lourds, et
la principauté de ma Toison-corolle
que tu as effeuillée lentement,
tu m’as enivrée de regards pervers,
distillé des langueurs d’ivresse,et des mots d’impudeur,
que tu as effeuillée lentement,
tu m’as enivrée de regards pervers,
distillé des langueurs d’ivresse,et des mots d’impudeur,
je suis devenue ton esclave,
quand j’ai gémi des strophes d’allégresse, et que
tu as recueilli en la coupe de tes paumes
l’or de mes blanches noces
quand j’ai gémi des strophes d’allégresse, et que
tu as recueilli en la coupe de tes paumes
l’or de mes blanches noces
que tu as vendangées, et que nous avons bues.
Je vais sortir maintenant pour crier au Monde
la volupté d’être Femme, et te cueillir des amarantes, et
des lys, ces fleurs que tu aimes tant.
Je vais sortir maintenant pour crier au Monde
la volupté d’être Femme, et te cueillir des amarantes, et
des lys, ces fleurs que tu aimes tant.
Je me redresse lentement, pour ne pas t’éveiller,
j’enfile mes collants, ma micro-robe de tulle transparente,
et mes hauts talons, je ne porte plus, comme toi,
de soutien-gorge et de culotte, trop contraignantes,
j’enfile mes collants, ma micro-robe de tulle transparente,
et mes hauts talons, je ne porte plus, comme toi,
de soutien-gorge et de culotte, trop contraignantes,
mes mamelons se redressent, et durcissent à ton évocation,
je mets autour de mon cou gracile tes bas noirs
qui conservent
l’odeur de ta peau et de ton musc.
je mets autour de mon cou gracile tes bas noirs
qui conservent
l’odeur de ta peau et de ton musc.
A mon retour, j’ôterai mes vêtements, je te posséderai,
je t’emmènerai jusqu’à l’orgie de tes sens, jusqu’à la Luxure,
jusqu’à l’archipel de la Jouissance, vers la vraie vie,
et tu seras Mienne, ô ma Dame de passion !
je t’emmènerai jusqu’à l’orgie de tes sens, jusqu’à la Luxure,
jusqu’à l’archipel de la Jouissance, vers la vraie vie,
et tu seras Mienne, ô ma Dame de passion !
Sophie Rivière
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