L’évangile de ma douceur
J’avance à peau de ciel, à même les chemins de terre,
à même les fougères,
sur l’horizon des mousses,
et sur la bouche des fontaines,
à même les fougères,
sur l’horizon des mousses,
et sur la bouche des fontaines,
adossée aux poitrails de chênes,
je suis une enfant du monde,
entourée de champs, et de bocages.
Ô ma Muse, ma Sirène,
je suis une enfant du monde,
entourée de champs, et de bocages.
Ô ma Muse, ma Sirène,
Toi qui gouvernes au Soleil, et aux oiseaux,
accepte l’évangile de ma douceur,
et la pureté de mes poésies,
je n’ai pour t’aimer
accepte l’évangile de ma douceur,
et la pureté de mes poésies,
je n’ai pour t’aimer
que l’hymne de ma Beauté,
et les fleurs de ma délicatesse,
permets-moi de loger en ton visage,
permets-moi de te réciter mon Amour,
et les fleurs de ma délicatesse,
permets-moi de loger en ton visage,
permets-moi de te réciter mon Amour,
embaume-moi de ta Lumière,
les hosties d’air m’enveloppent,
laisse-moi écrire sur l’aile de tes bras
le printemps de ta délicatesse.
les hosties d’air m’enveloppent,
laisse-moi écrire sur l’aile de tes bras
le printemps de ta délicatesse.
Egrène le chapelet de mes mots,
avance sur la baie de mes yeux,
je veux plus être la passagère clandestine de ma vie,
je rêve sans cesse de Toi,
avance sur la baie de mes yeux,
je veux plus être la passagère clandestine de ma vie,
je rêve sans cesse de Toi,
alors, dirige-toi vers moi,
fais un lâcher de tes baisers,
et
je deviendrai Tienne pour l’éternité !
fais un lâcher de tes baisers,
et
je deviendrai Tienne pour l’éternité !
Sophie Rivière