Keragan.
Une paire de lunettes brisée
Lave l’ignorance en linge usé
Érigé comme pavois sur le fort-bloqué
L’île de Keragan reste isolée
Elle dévoile l’idée dans le mouchoir
Que blanchit la lune d’un soir
Se noie alors dans les eaux
Une grammaire gardienne du tombeau
Les tamaris s’accrochent au sable
Narguant de leurs petites tailles la plage
Ils contemplent, amusés, les seins secs
Préférant à l’odeur des huiles celle du varech
Loïc ROUSSELOT
Une paire de lunettes brisée
Lave l’ignorance en linge usé
Érigé comme pavois sur le fort-bloqué
L’île de Keragan reste isolée
Elle dévoile l’idée dans le mouchoir
Que blanchit la lune d’un soir
Se noie alors dans les eaux
Une grammaire gardienne du tombeau
Les tamaris s’accrochent au sable
Narguant de leurs petites tailles la plage
Ils contemplent, amusés, les seins secs
Préférant à l’odeur des huiles celle du varech
Loïc ROUSSELOT