Justice pour les femmes de France et du monde
Nous apprenons souvent en France,
patrie des droits de l’ « homme »
en parcourant un journal,
ou en regardant la télévision,
la mort d’une femme
tous les trois jours,
victime des coups,
et de la barbarie de son « compagnon ».
Les journalistes s’indignent
quelque temps
de ces
violences d’un autre âge,
ou invoquent
les travers de notre société,
nos gouvernants créent
une commission de réflexion.
Ces messieurs dépêchés
sur les plateaux de télévision,
paradent,
supputent,
émettent
des pistes de réflexion,
et
retournent à leurs occupations,
puis, le temps passe,
les mêmes faits se succèdent et disparaissent,
emportés par l’insupportable dédain
des médias et des pouvoirs publics.
Quant aux victimes
qui parviennent à échapper à leurs bourreaux,
après des années de peurs, de souffrances,
d’errances, et de pauvreté,
elles gardent à jamais
les traces indélébiles
de la bêtise humaine
sur leurs corps et dans leurs âmes,
mais pire encore,
la justice ne leur reconnaît
que rarement
leur dignité,
car
leurs plaintes
aboutissent peu
et leurs bourreaux
s’en tirent à bon compte,
et que dire
de leurs sœurs de calvaire
qui endurent en silence en Europe,
ou
ailleurs de par le monde,
les injures, les gifles, les viols,
l’ablation de leurs parties génitales,
ou les tortures
de leurs époux,
de leurs frères,
de leurs pères.
Ces mâles de basse-cour
proclament
à la face de l’humanité,
fiérots du haut de leur bassesse :
- « Nous appliquons
notre culture
et notre civilisation,
vous nous devez le respect ! »
Révoltons-nous,
mes compagnes,
contre
ces pratiques d’un autre âge,
imposons la Douceur
et la tendresse
au mât des lumières,
soyons fortes
et
le
vent séchera
bientôt nos larmes !
Sophie 839
Nous apprenons souvent en France,
patrie des droits de l’ « homme »
en parcourant un journal,
ou en regardant la télévision,
la mort d’une femme
tous les trois jours,
victime des coups,
et de la barbarie de son « compagnon ».
Les journalistes s’indignent
quelque temps
de ces
violences d’un autre âge,
ou invoquent
les travers de notre société,
nos gouvernants créent
une commission de réflexion.
Ces messieurs dépêchés
sur les plateaux de télévision,
paradent,
supputent,
émettent
des pistes de réflexion,
et
retournent à leurs occupations,
puis, le temps passe,
les mêmes faits se succèdent et disparaissent,
emportés par l’insupportable dédain
des médias et des pouvoirs publics.
Quant aux victimes
qui parviennent à échapper à leurs bourreaux,
après des années de peurs, de souffrances,
d’errances, et de pauvreté,
elles gardent à jamais
les traces indélébiles
de la bêtise humaine
sur leurs corps et dans leurs âmes,
mais pire encore,
la justice ne leur reconnaît
que rarement
leur dignité,
car
leurs plaintes
aboutissent peu
et leurs bourreaux
s’en tirent à bon compte,
et que dire
de leurs sœurs de calvaire
qui endurent en silence en Europe,
ou
ailleurs de par le monde,
les injures, les gifles, les viols,
l’ablation de leurs parties génitales,
ou les tortures
de leurs époux,
de leurs frères,
de leurs pères.
Ces mâles de basse-cour
proclament
à la face de l’humanité,
fiérots du haut de leur bassesse :
- « Nous appliquons
notre culture
et notre civilisation,
vous nous devez le respect ! »
Révoltons-nous,
mes compagnes,
contre
ces pratiques d’un autre âge,
imposons la Douceur
et la tendresse
au mât des lumières,
soyons fortes
et
le
vent séchera
bientôt nos larmes !
Sophie 839