Quand, au petit matin, les étoles éthérées
Montent de la vallée, arabesques brumeuses,
Et cachent doucement, en volutes charmeuses,
Les forêts enneigées et les cimes acérées…
Alors que le brouillard enlace les villages
Dans la combe, blottis comme chats en portées
Et rejoint les hameaux aux pentes essartées,
En valse hésitation et doux batifolages…
Quand le ciel et la terre, mêlés intimement,
Mélangent leurs contours en de douces épousailles
Comme amants attendris au temps des reposailles,
Epanouis et confiants en leur enflammement…
Dans ma ferme là-haut, suis-je toujours sur terre,
Ou déjà dans le ciel ? Douce dissociation…
Avec l’air faire corps. Etrange sensation
De chevaucher les nues pour côtoyer Aether.
Montent de la vallée, arabesques brumeuses,
Et cachent doucement, en volutes charmeuses,
Les forêts enneigées et les cimes acérées…
Alors que le brouillard enlace les villages
Dans la combe, blottis comme chats en portées
Et rejoint les hameaux aux pentes essartées,
En valse hésitation et doux batifolages…
Quand le ciel et la terre, mêlés intimement,
Mélangent leurs contours en de douces épousailles
Comme amants attendris au temps des reposailles,
Epanouis et confiants en leur enflammement…
Dans ma ferme là-haut, suis-je toujours sur terre,
Ou déjà dans le ciel ? Douce dissociation…
Avec l’air faire corps. Etrange sensation
De chevaucher les nues pour côtoyer Aether.