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Joseph et sa pétoire

kinkin

Maître Poète
#1
Il se baladait sur sa drôle de pétrolette
Un bol en guise de casque sur sa tête
Et sur le bord des lèvres, une cigarette
Et contre les moustiques, une paire de lunettes

Elle carburait avec un espèce de mélange
Sur le porte bagages, il y avait Marie Ange
Son porte bonheur, sa petite mésange
Il parcourait les routes sur sa pétoire orange

Avec sur le dos, son blouson à franges
Brodé et cousu des mains de son petit ange
Ca lui donnait vraiment un look étrange
Connu comme le loup blanc à Florange

Son bras tendu pour tourner à droite et à gauche
Pas de clignotants comme sur la dodoche
Des litres de pinards dans ses sacoches
Quand je le voyais j'en avais les pétoches

Une fois il s'était fait flashé sur sa bécane
Bourré, il avait atterri dans le champ d'avoine
Il faut dire qu'il avait abusé du sucre de canne
Embarqué par les keufs il avait dormi en cabane

Le lendemain petite remontrance du brigadier chef
Tout ça passait au dessus de la tête du bon Joseph
A son pote, le gendarme, il n'en portait pas grief
Il faut dire qu'ils collaient les affiches de l'Udf

Un vibrant hommage à cet aigle de la route
Qui Mardi a pris à contre sens l'autoroute
Ecrasé par un camion de la société Van Hout

La cérémonie se fera en l'église de Knokke le Zoute

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#4
Ah ! Kinkin….chez-nous il s’appelait Taïaut, on ne pouvait pas pas le manquer entre Toirac et Cajarc ! C’était notre voisin lotois et ami de toujours Taïaut, avec François des chèvres ils formaient la paire lotoise. Un jour, il se pointe à la maison un peu plus éméché que d’habitude et me lance : « Comment va le grand-père ?» Je lui réponds : «Toujours au cimetière, allongé dans son repos éternel !» -Ah bon !…Amicalement 11184F22-06FF-40E0-B05B-84A71DDCFE30.png
 
Dernière édition:

Lafitte

Maître Poète
#7
Maurice Marcouly a dit:
Ah ! Kinkin….chez-nous il s’appelait Taïaut, on ne pouvait pas pas le manquer entre Toirac et Cajarc ! C’était notre voisin lotois et ami de toujours Taïaut, avec François des chèvres ils formaient la paire lotoise. Un jour, il se pointe à la maison un peu plus éméché que d’habitude et me lance : « Comment va le grand-père ?» Je lui réponds : «Toujours au cimetière, allongé dans son repos éternel !» -Ah bon !…Amicalement

Ha, le pays de François et Françoise en droite ligne de la belle ville de Cajarc, pas très loin des stations de ski et sa blanche poudreuse, son magnifique pont sur le lot son château sa ville médiévale et son formidable "schmilblick".
Bon, du nord au sud, les anciens étaient tous les mêmes avec leur Mobylette, sans casque et surtout, un petit peu alcoolisé. En fin de compte, ils n'étaient pas trop dangereux. A cette époque il n'y avait pas trop de circulation, connus de tous et rarement au-dessus des 20 kms/heure. Le plus drole c'est lorsqu'ils se trompaient dans les mélanges, là on pouvait les voir arriver de loin.
Toutes ces histoires m'ont renvoyés dans un passé lointain.
Amitiés.
Patrick
 
#8
Maurice Marcouly a dit:
Ah ! Kinkin….chez-nous il s’appelait Taïaut, on ne pouvait pas pas le manquer entre Toirac et Cajarc ! C’était notre voisin lotois et ami de toujours Taïaut, avec François des chèvres ils formaient la paire lotoise. Un jour, il se pointe à la maison un peu plus éméché que d’habitude et me lance : « Comment va le grand-père ?» Je lui réponds : «Toujours au cimetière, allongé dans son repos éternel !» -Ah bon !…Amicalement

Ha, le pays de François et Françoise en droite ligne de la belle ville de Cajarc, pas très loin des stations de ski et sa blanche poudreuse, son magnifique pont sur le lot son château sa ville médiévale et son formidable "schmilblick".
Bon, du nord au sud, les anciens étaient tous les mêmes avec leur Mobylette, sans casque et surtout, un petit peu alcoolisé. En fin de compte, ils n'étaient pas trop dangereux. A cette époque il n'y avait pas trop de circulation, connus de tous et rarement au-dessus des 20 kms/heure. Le plus drole c'est lorsqu'ils se trompaient dans les mélanges, là on pouvait les voir arriver de loin.
Toutes ces histoires m'ont renvoyés dans un passé lointain.
Amitiés.
Patrick
Oui Patrick, c’est tout à fait ça ! Une autre époque où tout nous semblait normal !
Le tour de ville de Cajarc où Françoise est née et qu’elle se plaisait de parcourir klaxon bloqué pour nous prévenir de son arrivée. J’ai connu aussi Georges Pompidou Président qui se baladait dans sa voiture seul et s’arrêtait dans les bistrots entre Cajarc et Figeac, pour faire un brin de causette avec les habitants du coin. Que dire de madame Claude et de ses soirées brûlantes avec les gens du showbis et les acteurs comme Delon par exemple. Puis , Coluche et son fameux schmilblick ! Il a acheté une maison dans le coin un peu plus tard ! Ce tour de ville que j’ai parcouru sur mon vélo de course des milliers de fois !
Je m’arrête de temps en temps dans le petit cimetière de Sauzet où repose Françoise et sa copine ! À cette occasion je lui récite l’acrostiche à Françoise que voici !

F inis les jours d’été, la nature s’endort,
R ien ne semble bouger, et tout me parait mort !
A vec le vent qui siffle, les jolies fleurs des champs,
N e se balancent plus sous les ailes du temps!
C ependant, l'une d'elles dans sa prime jeunesse,
O se lui résister de toute sa faiblesse!.
I nsolites images cette nuit dans mes yeux!,
S' il le faut désormais j'affronterai les cieux,
E t tu seras à moi, mon aimée, ma fleur bleue!

Bonne journée
Amitiés
Momo
 
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Lafitte

Maître Poète
#10
F inis les jours d’été, la nature s’endort,
R ien ne semble bouger, et tout me parait mort !.
A vec le vent qui siffle, les jolies fleurs des champs,
N e se balancent plus sous les ailes du temps!.
C ependant l'une d'elles dans sa prime jeunesse,
O se lui résister de toute sa faiblesse!.
I nsolites images cette nuit dans mes yeux!,
S' il le faut désormais j'affronterai les cieux,

E t tu seras à moi, mon aimée, ma fleur bleue!

Maurice Marcouly,
Vos vers sont magnifiques, je ne m'en lasse pas.
Merci de ce partage que je garde en mémoire comme on prend un précieux cadeau.
Momo tu es un vrai poète.
Bonne journée.
Patrick
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#11
Ah c'était le temps des fleurs, on ignorait la peur là là là là !
Un temps qui sentait bien la gazoline avec les filles en pétrolette,
Un temps où les saisons étaient des saisons,
Un temps à rigoler avec les copains ..
La fin est tragique mais c'était quand mémé le bon vieux temps
Bisous
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