J’inscris à tout instant les langueurs de ta Chair
Dans l’azur du printemps,
j’inscris sur le feuillage des ormes et des chênes,
les langueurs de ta Chair qui s’abandonne
entre mes paumes,
j’inscris sur le feuillage des ormes et des chênes,
les langueurs de ta Chair qui s’abandonne
entre mes paumes,
ô ma Douce, ma Sirène,
toi qui sais la musique des aèdes,
et la beauté des odes saphiques
chantées sous le ciel de Mytilène.
toi qui sais la musique des aèdes,
et la beauté des odes saphiques
chantées sous le ciel de Mytilène.
L’aurore vient de se lever au-dessus de l’Anille et des bocages du Maine,
tu dors encore, en robe de nudité, épuisée par nos joutes d’Eros,
ta longue chevelure de jais pend à la vergue de tes épaules,
je viens de sortir de notre borde, sac à main sur l’épaule,
tu dors encore, en robe de nudité, épuisée par nos joutes d’Eros,
ta longue chevelure de jais pend à la vergue de tes épaules,
je viens de sortir de notre borde, sac à main sur l’épaule,
dans les vaisseaux des forêts, les oiselles me fêtent,
et vantent la magnificence de ma beauté,
j’erre à ma guise, là où le vent me porte,
le soleil brasille la joliesse de ma micro-robe de satin noir,
et vantent la magnificence de ma beauté,
j’erre à ma guise, là où le vent me porte,
le soleil brasille la joliesse de ma micro-robe de satin noir,
de mes bas de soie, et de mes bottines,
je garde en mes yeux la volupté de nos émois,
et les cantiques de tes gémissements
quand ma langue et mes paumes te murmurent
je garde en mes yeux la volupté de nos émois,
et les cantiques de tes gémissements
quand ma langue et mes paumes te murmurent
l’ivresse de ta Divinité.
Je cueille parfois des brassées de lys
que je te donnerai à mon retour,
je récite au vent des cimes des strophes d’amour
Je cueille parfois des brassées de lys
que je te donnerai à mon retour,
je récite au vent des cimes des strophes d’amour
qu’écouteront des cités de fer et des bourgs
par delà les montagnes, les mers, et les océans.
A mon retour, je ne te dirai rien, je te rejoindrai,
nue comme le vent, et à genoux, devant l’hymne de ta splendeur,
par delà les montagnes, les mers, et les océans.
A mon retour, je ne te dirai rien, je te rejoindrai,
nue comme le vent, et à genoux, devant l’hymne de ta splendeur,
dans le triomphe de la clarté, tu deviendras ma Muse et ma Vie,
je serai ta Suzeraine, je célébrerai l’innocence de ta douceur,
tu gémiras, tu geindras,
accrochée aux montants de notre lit,
je serai ta Suzeraine, je célébrerai l’innocence de ta douceur,
tu gémiras, tu geindras,
accrochée aux montants de notre lit,
je récolterai le vin précieux de ta Jouissance,
et nous sangloterons dans les bras
l’une de l’autre
la Grâce d’être Femmes !
et nous sangloterons dans les bras
l’une de l’autre
la Grâce d’être Femmes !
Sophie Rivière
Dernière édition: